Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

09/03/2016

HARMONIE

au magma présent de l'écriture,

 

HARMONIE


Refuse les étiquettes trop vites collées
Refuse les cruautés occultes de la vie
Refuse la lourde viscosité du réel
Refuse l'incontournable nécessité
Refuse l'apocalypse intrinsèque
Refuse les songes hallucinatoires
Refuse tout ce qui porte l'abject
Refuse la dictature brute du savoir
Refuse le joug frelaté de la croyance.

Sollicite la toute puissance du rêve
Sollicite la flegmatique euphorie
Sollicite l'intrusion de l'extraordinaire
Sollicite l'aléatoire le plus insaisissable
Sollicite la communion avec l'irrationnel
Sollicite l'audace facétieuse et imprévisible
Sollicite l'énergie ironique du singulier
Sollicite les considérations multicolores
Sollicite les viscérales affinités essentielles.

Adapte tes errements éprouvés devant les imbroglios
Adapte tes frustrations ressenties face aux paradoxes.

Une fois parvenu au terme de ce long cheminement,
L’âme embrasée sous l'effet d'une subtile alchimie,
Synthétise-toi les fondations d'une intense harmonie.

P. MILIQUE

28/12/2014

IL COMMENCE A SE FAIRE TARD 1

au magma présent de l'écriture,

 

IL COMMENCE A SE FAIRE TARD

1

On le voit bien que, une fois parvenu à sa presque apogée,
Le jour régresse et se met à tomber, bousculé par le temps.

Il convient désormais de passer les heures en contrebande
Alors que dans la douceur des choses vagit le pulsé du monde
Et que les bribes de conscience n’occultent pas les possibles.

La vie qui prend de l’âge suggère la complicité avec le présent
Dans lequel le feu de l’enfance s’applique à ne pas s’éteindre.

Il commence à se faire tard dans la vie, les connivences s’érodent…
Tandis que, surgi d’on ne sait quel passé, l’avenir perce avec acuité.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

18/12/2013

IL COMMENCE A SE FAIRE TARD

au magma présent de l'écriture,

 

IL COMMENCE A SE FAIRE TARD

 

On le voit bien que, une fois parvenu à sa presque apogée,

Le jour régresse et se met à tomber, bousculé par le temps.

 

Il convient désormais de passer les heures en contrebande

Alors que dans la douceur des choses vagit le pulsé du monde

Et que les bribes de conscience n’occultent pas les possibles.

 

La vie qui prend de l’âge suggère la complicité avec le présent

Dans lequel le feu de l’enfance s’applique à ne pas s’éteindre.

 

Il commence à se faire tard dans la vie et les connivences s’érodent…

Tandis que, surgi d’on ne sait quel passé, l’avenir perce avec acuité.

 

Un pénible sentiment de frustration éclot les fleurs du regret,

Des nouvelles portées par le vent attisent l’obscur du vivre

Et incitent le merveilleux à trouver refuge au cœur des rêves.

 

Mais nous avons le cœur assez têtu pour tenir tête aux maux,

Pour briser la fatalité qui nous pille le corps jusqu’à l’assujettir.

 

Dans la nuit qui peu à peu déchire le jour s’exalte l’instant nu

Lorsqu’aux lumières de l’aube scintillent des larmes de rosée

Et que le soleil donne consistance à un écrin de perles de jade

Excluant d’une rigueur tenace l’absurde phrase inachevée.

 

P. MILIQUE

20/11/2013

AU PRÉSENT DÉSACCORDÉ

au magma présent de l'écriture,

 

AU PRÉSENT DÉSACCORDÉ

 

Dans la chronologie de ton instant, le présent est désaccordé.

 

Assujettie à la terrible soumission d'un étau tragique,

Ton corps révolté fracasse les labyrinthiques obstacles.

 

Là où les interférences se chevauchent, tu renverses la perspective

Tandis que, d'actes prodigieux en élans vitaux, tu gravis les peut-être.

 

L'espoir affamé a occulté l'immédiat, l'intruse parenthèse se referme,

Le temps régénéré est contraint de renouer avec les commencements

Et l'inéluctable reconstruction en cours terrasse l'assourdissant silence.

 

Ton soleil secret a restitué la joie des goûteux bonheurs minuscules,

Espace chargé de toi où l'horizon s'éclaire au prélude des demains,

Avenir en héritage riche de quartz de tendresse à la beauté farouche.

 

Au détour de l'initial, nous t'attendons. Prends ton temps, tu es là!

 

P. MILIQUE

08/11/2013

DISHARMONIE TRANSITOIRE

au magma présent de l'écriture,

 

DISHARMONIE  TRANSITOIRE

 

Que la vie serait donc jolie

Et nous tiendrait sous son charme

Si elle ne nous renvoyait pas le rire grinçant

D'une myriade d'images faussement vraies!

 

La mémoire d'un sentiment est volatile

Et il suffit d'un imperceptible détournement du cœur

Pour ressentir les effets multiples de l'assèchement.

 

Il y a comme une impression de virevolte autour d'une étoile

Qui occulte chaque borne utile à son monde

Pour en chercher le point de rupture libérateur

Dans l'accélération d'une existence qui soudain défile,

A peine consciente de l'effet singulier qu'elle produit

Entre modulations séduisantes et sculptures transitoires.

 

Il ne doit y avoir de cesse de revenir toujours

Au cheminement erratique de ce qui a été,

Afin de redonner à l'enfance trop vite passée

Le brisé de son goût âcre, sensible et doux-amer.

 

P. MILIQUE

19/09/2013

AU PRÉSENT DÉSACCORDÉ

POUR TOI CHRISTELLE



Bertrand BELIN

interprète

"J'aime regarder les filles"

de

Patrick COUTIN



AU PRÉSENT DÉSACCORDÉ

 

Dans la chronologie de ton instant, le présent est désaccordé.

 

Assujettie à la terrible soumission d'un étau tragique,

Ton corps révolté fracasse les labyrinthiques obstacles.

 

Là où les interférences se chevauchent, tu renverses la perspective

Tandis que, d'actes prodigieux en élans vitaux, tu gravis les peut-être.

 

L'espoir affamé a occulté l'immédiat, l'intruse parenthèse se referme,

Le temps régénéré est contraint de renouer avec les commencements

Et l'inéluctable reconstruction en cours terrasse l'assourdissant silence.

 

Ton soleil secret a restitué la joie des goûteux bonheurs minuscules,

Espace chargé de toi où l'horizon s'éclaire au prélude des demains,

Avenir en héritage riche de quartz de tendresse à la beauté farouche.

 

Au détour de l'initial, nous t'attendons. Prends ton temps, tu es là!

 

P. MILIQUE



03/05/2013

UNE SI BELLE INCONNUE 5

BELLE INCONNUE.jpeg

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



UNE SI BELLE INCONNUE 5

 


Plus tard, elle s'est éveillée. La luminosité extérieure faiblissait, perdait peu à peu de son éclat, et installait une semi-pénombre alentour qui bientôt, laisserait place à l'abrupte agression d'un éclairage artificielle. Il y avait eu du mouvement autour de nous. D'autres passagers étaient venus, s'étaient installés et, pour certains, étaient repartis déjà. Mais cela ne l'avait pas dérangée. Son sommeil lui avait occulté cette réalité-là. Et c'était tant mieux pour moi, puisque cette réalité-là ne lui appartenait pas. Elle n'était que mienne.

(A SUIVRE)


P.  MILIQUE

05/02/2013

NÉVROSÉ PRÉTENDU

NEVROSE.jpeg

 

NÉVROSÉ PRÉTENDU

 

S'amplifie une jubilation intense

Sous-tendue de délicieux frissons

Qui occulte part là-même

Les possibles frustrations.

 

A se souvenir parfois du grand vide quotidien,

Elle se pare d'abord d'un cynisme à tout crin

Puis se drape fière dans l'absolu noir du silence

Pour retourner vers l'ultime, la morte espérance.

 

Inspiré, faut-il le croire ce prétendu plein de névroses

Affirmant que rien ne reste plus... quand on a oublié?

 

P. MILIQUE

15/05/2012

DISHARMONIE TRANSITOIRE

VIREVOLTE.jpg

 

DISHARMONIE  TRANSITOIRE

Que la vie serait donc jolie
Et nous tiendrait sous son charme
Si elle ne nous renvoyait pas le rire grinçant
D'une myriade d'images faussement vraies!

La mémoire d'un sentiment est volatile
Et il suffit d'un imperceptible détournement du cœur
Pour ressentir les effets multiples de l'assèchement.

Il y a comme une impression de virevolte autour d'une étoile
Qui occulte chaque borne utile à son monde
Pour en chercher le point de rupture libérateur
Dans l'accélération d'une existence qui soudain défile,
A peine consciente de l'effet singulier qu'elle produit
Entre modulations séduisantes et sculptures transitoires.

Il ne doit y avoir de cesse de revenir toujours
Au cheminement erratique de ce qui a été,
Afin de redonner à l'enfance trop vite passée
Le brisé de son goût âcre, sensible et doux-amer.

P. MILIQUE