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17/10/2016

MARASME 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

MARASME

2

 

Maintenant, il n'en peut plus de se nourrir
De révoltes et de s'exténuer en altérations.
Tantôt il exulte sans trop savoir pourquoi
De cette exaltation et d'autres fois,
Surtout au cours de ses errances nocturnes,
Ce sont d'interminables méditations sur la mort.
Il se sait parvenu au cœur d'un marasme cérébral.

Il s'éprouve très souvent dérisoire et ridicule
Ce qui le rend trop souvent agressif, excessif.
En de tels moments, il se fond dans l'isolement.
Mais, pourquoi débauche-t-il ainsi tant d'énergie
A vouloir concéder un quelconque sens à la vie?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

30/04/2016

CALAMITE DÉGRADANTE 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CALAMITE DÉGRADANTE

4

 

Au plus profond de son intime ça ne parle plus, ça éructe et ça vocifère.
Ça sculpte avec ténacité la douleur au creux des viscères.
Calamité supérieurement dégradante.
Il est persuadé que tout le monde n'a de cesse de se catapulter en lui.
Que chaque être rencontré lui veut le plus grand mal et entreprend de l'assujettir par de multiples bassesses inquisitrices.
Paranoïa sous-jacente, voix d'ailleurs diverses et étrangères, claustration hermétique, prostration soumise et, parfois, violence explosive.
Et puis, toute cette machinerie en apesanteur qui, imperturbables, ont pris possession de son cerveau, lui broyant sans ménagement la raison, le remplissant de mort noire et glaciale...

Pour aller à sa rencontre, il n'emprunte plus que d'étroites et délirantes passerelles sensées le mener , du moins le croit-il, à d'ultime refuge.
Il y façonne sans discontinuer d'effrayantes bestioles, et aussi d'improbables et inquiétants personnages à becs d'oiseaux.
Ce ne sont plus qu'inclassables constructions fruits de sa définitive mise en dérangement.
Sculptures bancales en gésine qui le laissent en proie à ses démons et à sa frayeurs de tous les instants.
Cri ultime précipité à la gueule du monde, celui proféré par un homme à jamais cadenassé par sa maîtresse folie.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

31/01/2015

ULTIME DÉPART 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

ULTIME DÉPART

3

Désormais, il n'est plus qu'à vivre le deuil,
Cerner la mort pour en accepter le fatal.
Désastre intime. Refus désespéré.
Et des larmes intarissables, oui!...
Le chagrin triture le cœur
Et la souffrance affaiblit.
Seul le temps se fait onguent.

La mort est partie active d'un processus naturel,
Nul ne peut jamais contrarier son sinistre dessein.
Elle est d'emblée inscrite en notre devenir commun,
Et ne doit s'admettre qu'en totale dépendance de la vie.
Le destin est promptement anéanti, et nul n'y peut rien.
Mais, tous ces mots inutiles...

(A SUIVRE...)

P. MILIQUE