En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire. Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
CALAMITE DÉGRADANTE
4
Au plus profond de son intime ça ne parle plus, ça éructe et ça vocifère. Ça sculpte avec ténacité la douleur au creux des viscères. Calamité supérieurement dégradante. Il est persuadé que tout le monde n'a de cesse de se catapulter en lui. Que chaque être rencontré lui veut le plus grand mal et entreprend de l'assujettir par de multiples bassesses inquisitrices. Paranoïa sous-jacente, voix d'ailleurs diverses et étrangères, claustration hermétique, prostration soumise et, parfois, violence explosive. Et puis, toute cette machinerie en apesanteur qui, imperturbables, ont pris possession de son cerveau, lui broyant sans ménagement la raison, le remplissant de mort noire et glaciale...
Pour aller à sa rencontre, il n'emprunte plus que d'étroites et délirantes passerelles sensées le mener , du moins le croit-il, à d'ultime refuge. Il y façonne sans discontinuer d'effrayantes bestioles, et aussi d'improbables et inquiétants personnages à becs d'oiseaux. Ce ne sont plus qu'inclassables constructions fruits de sa définitive mise en dérangement. Sculptures bancales en gésine qui le laissent en proie à ses démons et à sa frayeurs de tous les instants. Cri ultime précipité à la gueule du monde, celui proféré par un homme à jamais cadenassé par sa maîtresse folie.
A l'attention des multiples lecteursqui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire. Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
UN VOYAGE PARTAGE
3
Peut-on désirer pour soi ce qui est refusé au plus grand nombre?
Parlant du bonheur, la réponse ne peut être autre qu'affirmative
Dans l'expression affichée d'un excès d'égoïsme à cœur ouvert.
S'il lui était donné de savoir un jour écrire des histoires,
Il aimerait que cela se fasse sous forme de conte moderne.
S'il lui était donné de savoir lui dire un jour combien il l'aime,
Il lui dirait à quel point il a conscience du privilège précieux
Qu'est une passion amoureuse portée à son point d'incandescence.
Son seul désir, irrépressible, est de l'aimer encore et encore.
Désormais, c'est à travers la justesse de son regard qu'il perçoit le monde.
Il se prenait pour un poète… pour un prophète…je ne sais plus ! Il m’a enlevé, enfermé et m’a ordonné de me déshabiller. Comme j’étais indisposée, j’avais mes règles, il s’est jeté sur moi… Il a arraché mon pantalon, déchiré ma chemise. Avec un couteau il a coupé en deux mon soutien gorge, m’a entaillé les seins et barbouillé mon visage avec le sang qui coulait. Puis il a déchiqueté ma petite culotte avec ses dents, l’a mâchée puis avalée. Il ne cherchait qu’à m’humilier, à me faire cracher une vérité que j’étais incapable de lui révéler. L’obscène ! Probablement la sienne… Il voulait me dissoudre dans le souffre de sa souffrance, m’infliger la pire des peines qu’on puisse infliger à une personne humaine : lui donner la mort parce qu’elle n’est pas foutue d’être immortelle. Puis il a pris un pieu, me l’a enfoncé dans le bas ventre et s’est mis à donner de petits coups avec un marteau comme pour me sculpter de l’intérieur… Et de plus en plus fort. Et de plus en plus vite… La douleur était si forte que j’ai fini par perdre connaissance… Lorsque je me suis réveillée à l’hôpital le médecin m’a dit que mon bourreau n’était autre que moi-même.
Et vous tombez de haut, en apprenant que vous n’étiez rien qu’une couverture pour l’homme de votre vie, qu’il ne vous a épousé que pour dissimuler sa véritable identité, sa véritable activité, sa double vie puisqu’il est agent trouble… un espion ou quelque chose dans le genre qui s’est servi de vous, sans que vous ayez l’ombre d’un soupçon!
Moralité : Vous avez été victime d’un coup monté…
Victime expiatoire condamnée à broyer du noir.
Ne croyez surtout pas que vous êtes en dehors du coup…
Parce que vous y êtes pour beaucoup.
On ne vous l’a peut être jamais dit , mais si, mais si…
L’histoire n’est pas autre chose qu’un scénario… montée par un salaud et racontée à un idiot.
Ainsi font, font, font… les marionnettistes à leurs petites marionnettes.
Il n’y a pas plus tragique que la politique :
Derrière chaque peine, il y a une mise en scène…
Parce que le monde se divise en deux : Les méchants d’un côté… et les mauvais de l’autre.
Je vous rassure, les plus à plaindre sont en même temps les plus à craindre :
Les mauvais… les sots… et tous ceux qui vous ressemblent et qui veulent nous faire croire qu’il y a autre chose que des méchants et des mauvais…
Je les appelle : les mauviettes…
Le plus simple c’est de vous creuser la tête au lieu de vous laisser absorber par des histoires sans queue ni tête !
Réécrivez votre scénario si vous ne voulez pas jouer dans celui d’un autre. Et comme je suis un peu allumée, je ne peux pas m’empêcher de vous éteindre.
Il y a 100 ans, la France était fière d’être une République.
Antoine PROST préside la mission du centenaire de la première guerre mondiale, dont France Inter est partenaire.
Nous allons quitter cette France de 1913 qui va bientôt basculer dans la guerre. Il me reste à vous dire sa fierté d’être une république. En août 1914 le député André Maginot rencontra dans le train un électeur de droite. Apprenant qu’il se rendait à Toul pour être mobilisé comme soldat de 2èm classe celui-ci s’exclama, la République c’est tout de même quelque chose….
La chaine franco-allemande Arte, grande soeur de La Sept, emettra sur le réseau hetzien de La Cinq de 19h à 24h quotidiennement. Reportage à Strasbourg, siège de Arte.