30/04/2016
CALAMITE DÉGRADANTE 4
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
CALAMITE DÉGRADANTE
4
Au plus profond de son intime ça ne parle plus, ça éructe et ça vocifère.
Ça sculpte avec ténacité la douleur au creux des viscères.
Calamité supérieurement dégradante.
Il est persuadé que tout le monde n'a de cesse de se catapulter en lui.
Que chaque être rencontré lui veut le plus grand mal et entreprend de l'assujettir par de multiples bassesses inquisitrices.
Paranoïa sous-jacente, voix d'ailleurs diverses et étrangères, claustration hermétique, prostration soumise et, parfois, violence explosive.
Et puis, toute cette machinerie en apesanteur qui, imperturbables, ont pris possession de son cerveau, lui broyant sans ménagement la raison, le remplissant de mort noire et glaciale...
Pour aller à sa rencontre, il n'emprunte plus que d'étroites et délirantes passerelles sensées le mener , du moins le croit-il, à d'ultime refuge.
Il y façonne sans discontinuer d'effrayantes bestioles, et aussi d'improbables et inquiétants personnages à becs d'oiseaux.
Ce ne sont plus qu'inclassables constructions fruits de sa définitive mise en dérangement.
Sculptures bancales en gésine qui le laissent en proie à ses démons et à sa frayeurs de tous les instants.
Cri ultime précipité à la gueule du monde, celui proféré par un homme à jamais cadenassé par sa maîtresse folie.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
12:55 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, éructation, vociférer, sculpter, ténacité, douleur, creux, viscère, calamité, supérieur, dégradant, persuasion, catapulter, rencontre, mal, entreprendre, assujettir, multiplier, bassesse, inquisitrice, paranoïa, sous-jascent, voix, diversité, étrangère, claustration, hermétique, prostration, soumission, violence, explosif, machinerie, apesanteur, imperturbable, prendre possession, cerveau, broyer, ménagement, remplir, mortier, noir, glacial, étroitesse, délirer, passerelle, sensé, façonner, discontinuer, effrayer, bestiole
05/10/2015
MÉMOIRE CADENASSÉE
MÉMOIRE CADENASSÉE
Où se situe le point limite,
L'impossible démarcation
Entre le damnable proscrit
Et le convenable admissible?
Entre la simplicité des mots
Et leur sinécure explosive?
Mais l'évidence mystérieuse,
Exaltée par l'absence de feu
Ne secrète plus en son sein
Qu'une ombre fallacieuse.
Il faut accepter, dommage,
De cadenasser sa mémoire.
Les brûlures en resteront
Encore longtemps chargées
De délicates exultations
Et de presque sourires.
P. MILIQUE
15:06 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, mémorial, cadenas, cadenasser, situation, point, limite, imposture, démarcation, damnable, proscrit, prescription, convenable, admissible, simplifier, mortadelle, sinécure, explosif, éviter, mystère, exécuter, absenter, feu follet, sécrétion, sein, ombragé, fallacieux, accepter, hommage, brûlure, résiliation, longtemps, chargement, délicatesse, source, exultatio
12/05/2015
RÊVE ÉVANESCENT 1
RÊVE ÉVANESCENT
1
Il est extraordinaire de constater
A quel point tout cela explose en lui.
Combien tout est infiniment beau
Et prend la forme de l'inimaginable,
En tout cas inespéré, du merveilleux.
Pour se convaincre de cette réalité,
Il lit et relit ses mots qui le confient.
Qui disent l'amour éprouvé pour lui.
Qui disent sa force et son irrémédiable.
Et il consulte encore ces mots précieux,
L'infini des mots-phare, des mots-caresse.
(A SUIVRE)
P. MILIQUE
09:30 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, rêve, évanescence, obsession, superstition, extraordinaire, constater, quête, pointillés, explosif, luire, combler, infiniment, beau, boomerang, prendre la forme, inimaginable, inespéré, merveilleux, convaincre, réalité, médecin, lire, relire, mot, confiance, diseur, amour, éprouver, forcené, irrémédiable, consultation, préciosité, infinité, phare, dualité, caresse, problématique, acabit
08/06/2013
YANNIS RITSOS, LA SYMPHONIE DU PRINTEMPS: «REGARDE AU LOIN»
YANNIS RITSOS
LA SYMPHONIE DU PRINTEMPS
«REGARDE AU LOIN»
Lu par Benjamin JUNGERS
Poème extrait de La symphonie du printemps, recueil publié chez Bruno Doucey éditeurs
Traduction Anne Personnaz
“Je suis le ciel étoilé des moissons.” Le poète qui écrit cela paraît pourtant l’avoir perdue, sa bonne étoile. Voyez plutôt : Yannis Ritsos naît en Grèce dans une famille de nobles propriétaires terriens, mais sa jeunesse est marquée par la ruine économique, des drames familiaux et la maladie. Proche du parti communiste grec, il aspire à un idéal de fraternité, mais la dictature dévaste son pays. C’est dans ce contexte désespéré que le poète écrit l’une de ses plus belles oeuvres, jusqu’alors inédite en français : Symphonie du printemps. Un hymne à l’amour, à la nature, à la vie. À mes yeux, un antidote à la crise. Dans la situation douloureuse que connaît la Grèce, le lyrisme explosif de Yannis Ritsos est une tentative de libération par l’imaginaire. Le poète danse à deux pas de l’abîme, les bras tendus vers les étoiles.
Yannis Ritsos est né à Monemvassia, en Grèce, le 1er mai 1909. Ses combats contre la droite fasciste et la junte militaire, l’expérience de la prison, l’exil ne l’empêcheront pas de mener à bien une oeuvre qui fait de lui l’une des grandes voix de la poésie universelle. Il meurt en 1990. Symphonie du printemps, publié en 1938, a été mis en musique par Mikis Theodorakis en 1984. Sa parution en 2012 aux Éditions Bruno Doucey est la première traduction en France de ce recueil.
Poèmes choisis par Laurence Courtois
Prise de son, montage : Manon Houssin
Assistant à la réalisation : Laure-Hélène Planchet
Réalisation : Juliette Heymann
23:58 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, yannis ritsos, la symphonie du printemps, benjamin jungers, bruno doucey, anne personnaz, ciel étoilé, grèce, noble, propriétaire, jeunesse, parquetterie, ruine économique, drames familiaux, maladie, proche du parti communiste, aspirer à un idéal, fraternité, dictature, fracasser, dévaster, contexte, désespérer, inédit, hymne à l'amour, antidote, la crise, situation douloureuse, lyrisme, explosif, tentative, libération, imaginaire, danser, abîme, monemvassia, droite fasciste, junte militaire, l'expérience de la prison, exil, mikis théodorakis, félicien juttner, âme, amour, froisser, crever dans la rue, pirouette, benjamin jungers, purifier l'âme, gueule de bois
03/06/2013
YANNIS RITSOS, LA SYMPHONIE DU PRINTEMPS: «J'AVAIS FERME LES YEUX»
YANNIS RITSOS
LA SYMPHONIE DU PRINTEMPS
«J'AVAIS FERME LES YEUX»
Lu par Félicien JUTTNER
Poème extrait de La symphonie du printemps, recueil publié chez Bruno Doucey éditeurs
Traduction Anne Personnaz
“Je suis le ciel étoilé des moissons.” Le poète qui écrit cela paraît pourtant l’avoir perdue, sa bonne étoile. Voyez plutôt : Yannis Ritsos naît en Grèce dans une famille de nobles propriétaires terriens, mais sa jeunesse est marquée par la ruine économique, des drames familiaux et la maladie. Proche du parti communiste grec, il aspire à un idéal de fraternité, mais la dictature dévaste son pays. C’est dans ce contexte désespéré que le poète écrit l’une de ses plus belles oeuvres, jusqu’alors inédite en français : Symphonie du printemps. Un hymne à l’amour, à la nature, à la vie. À mes yeux, un antidote à la crise. Dans la situation douloureuse que connaît la Grèce, le lyrisme explosif de Yannis Ritsos est une tentative de libération par l’imaginaire. Le poète danse à deux pas de l’abîme, les bras tendus vers les étoiles.
Yannis Ritsos est né à Monemvassia, en Grèce, le 1er mai 1909. Ses combats contre la droite fasciste et la junte militaire, l’expérience de la prison, l’exil ne l’empêcheront pas de mener à bien une oeuvre qui fait de lui l’une des grandes voix de la poésie universelle. Il meurt en 1990. Symphonie du printemps, publié en 1938, a été mis en musique par Mikis Theodorakis en 1984. Sa parution en 2012 aux Éditions Bruno Doucey est la première traduction en France de ce recueil.
Poèmes choisis par Laurence Courtois
Prise de son, montage : Manon Houssin
Assistant à la réalisation : Laure-Hélène Planchet
Réalisation : Juliette Heymann
23:14 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, yannis ritsos, la symphonie du printemps, benjamin jungers, bruno doucey, anne personnaz, ciel étoilé, grèce, noble, propriétaire, jeunesse, parquetterie, ruine économique, drames familiaux, maladie, proche du parti communiste, aspirer à un idéal, fraternité, dictature, fracasser, dévaster, contexte, désespérer, inédit, hymne à l'amour, antidote, la crise, situation douloureuse, lyrisme, explosif, tentative, libération, imaginaire, danser, abîme, monemvassia, droite fasciste, junte militaire, l'expérience de la prison, exil, mikis théodorakis, félicien juttner, âme, amour, froisser, crever dans la rue, pirouette
02/06/2013
YANNIS RITSOS, LA SYMPHONIE DU PRINTEMPS: «JE QUITTERAI»
YANNIS RITSOS
LA SYMPHONIE DU PRINTEMPS
«JE QUITTERAI»
Lu par Benjamin JUNGERS
Poème extrait de La symphonie du printemps, recueil publié chez Bruno Doucey éditeurs
Traduction Anne Personnaz
“Je suis le ciel étoilé des moissons.” Le poète qui écrit cela paraît pourtant l’avoir perdue, sa bonne étoile. Voyez plutôt : Yannis Ritsos naît en Grèce dans une famille de nobles propriétaires terriens, mais sa jeunesse est marquée par la ruine économique, des drames familiaux et la maladie. Proche du parti communiste grec, il aspire à un idéal de fraternité, mais la dictature dévaste son pays. C’est dans ce contexte désespéré que le poète écrit l’une de ses plus belles oeuvres, jusqu’alors inédite en français : Symphonie du printemps. Un hymne à l’amour, à la nature, à la vie. À mes yeux, un antidote à la crise. Dans la situation douloureuse que connaît la Grèce, le lyrisme explosif de Yannis Ritsos est une tentative de libération par l’imaginaire. Le poète danse à deux pas de l’abîme, les bras tendus vers les étoiles.
Yannis Ritsos est né à Monemvassia, en Grèce, le 1er mai 1909. Ses combats contre la droite fasciste et la junte militaire, l’expérience de la prison, l’exil ne l’empêcheront pas de mener à bien une oeuvre qui fait de lui l’une des grandes voix de la poésie universelle. Il meurt en 1990. Symphonie du printemps, publié en 1938, a été mis en musique par Mikis Theodorakis en 1984. Sa parution en 2012 aux Éditions Bruno Doucey est la première traduction en France de ce recueil.
Poèmes choisis par Laurence Courtois
Prise de son, montage : Manon Houssin
Assistant à la réalisation : Laure-Hélène Planchet
Réalisation : Juliette Heymann
23:11 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, yannis ritsos, la symphonie du printemps, benjamin jungers, bruno doucey, anne personnaz, ciel étoilé, grèce, noble, propriétaire, jeunesse, parquetterie, ruine économique, drames familiaux, maladie, proche du parti communiste, aspirer à un idéal, fraternité, dictature, fracasser, dévaster, contexte, désespérer, inédit, hymne à l'amour, antidote, la crise, situation douloureuse, lyrisme, explosif, tentative, libération, imaginaire, danser, abîme, monemvassia, droite fasciste, junte militaire, l'expérience de la prison, exil, mikis théodorakis