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17/10/2016

MARASME 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

MARASME

2

 

Maintenant, il n'en peut plus de se nourrir
De révoltes et de s'exténuer en altérations.
Tantôt il exulte sans trop savoir pourquoi
De cette exaltation et d'autres fois,
Surtout au cours de ses errances nocturnes,
Ce sont d'interminables méditations sur la mort.
Il se sait parvenu au cœur d'un marasme cérébral.

Il s'éprouve très souvent dérisoire et ridicule
Ce qui le rend trop souvent agressif, excessif.
En de tels moments, il se fond dans l'isolement.
Mais, pourquoi débauche-t-il ainsi tant d'énergie
A vouloir concéder un quelconque sens à la vie?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

27/09/2016

FICTION 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FICTION 

3

 

Pourtant, à travers l’entrelacs d'un avenir incertain et d'un présent noyé dans l'oubli, semble pointer un réconfort, une source qui à intervalles régulier distille quelques gouttes d'apaisement et d'espoir en chaque être.
Cette source est celle qui, le soir, s'allonge et souffle sur les visages. A chaque fois elle promet d'exaucer tous les rêves, et prétend pouvoir creuser dans le mal pour en dégager l'insaisissable.

Alors, la vie monocorde des humains est tristement rythmée entre la veille et le sommeil par l'assourdissant murmure de la ville en pilotage automatique et l'esquisse d'un espoir évaporé sous les traits d'une femme qui n'existe pas.

L'espérance qui croît fera t-elle naître l'enfant nouveau dont les réponses conduiront à l'essentiel.

(FIN)

 

P. MILIQUE

09/12/2015

CONCISION FRAGMENTAIRE 46

concision fragmentaire.jpg

 

CONCISION FRAGMENTAIRE

46

 

Ce regard brûlé par le gel

 

Fixé au profond éther de toi,

 

Source où laver ma fragilité,

 

Centre où faire mes moissons...

 

 

 

P. MILIQUE

 

16/12/2014

L'ACCOUCHEUR D’ÉTOILES

au magma présent de l'écriture,

 

L'ACCOUCHEUR D’ÉTOILES

L'univers dans lequel sont enfermés certains humains
Empreinte souvent des chemins tortueux et chaotiques.
Celui que ce personnage-là porte tapi en son tréfonds
Lors de ses parcours nocturnes frôle l'apocalyptique.

Faire comme si cela n'apparaîtrait jamais qu'à lui apaise.

Il faut être enceint de fatras pour enfanter d'étoiles filantes:
Cela se passe souvent à l'embrasé d'irréfutables questions.
Remercions cet accoucheur d'étoile aux arpèges inconnus
De nous permettre d'accéder ainsi au désordre magistral.

P. MILIQUE

01/07/2013

CHARLES BAUDELAIRE: LE JEU

 

CHARLES BAUDELAIRE

LE JEU

 

Dans des fauteuils fanés des courtisanes vieilles,
Pâles, le sourcil peint, l'oeil câlin et fatal,
Minaudant, et faisant de leurs maigres oreilles
Tomber un cliquetis de pierre et de métal;

Autour des verts tapis des visages sans lèvres,
Des lèvres sans couleurs, des mâchoires sans dent,
Et des doigts convulsés d'une infernale fièvre,
Fouillant la poche vide ou le sein palpitant;

Sous de sales plafonds un rang de pâles lustres
Et d'énormes quinquets projetant leurs lueurs
Sur des fronts ténébreux de poètes illustres
Qui viennent gaspiller leurs sanglantes sueurs;

Voilà le noir tableau qu'en un rêve nocturne
Je vis se dérouler sous mon oeil clairvoyant.
Moi-même, dans un coin de l'antre taciturne,
Je me vis accoudé, froid, muet, enviant,

Enviant de ces gens la passion tenace,
De ces vieilles putains la funèbre gaieté,
Et tous gaillardement trafiquant à ma face,
L'un de son vieil honneur, l'autre de sa beauté !

Et mon coeur s'effraya d'envier maint pauvre homme
Courant avec ferveur à l'abîme béant,
Et qui, saoul de son sang, préférerait en somme
La douleur à la mort et l'enfer au néant !

28/03/2013

LA CHAMBRE : DESHABILLE A L'HEURE DU THE « Car vous n'auriez qu'un mot à dire »

 

LA CHAMBRE
DESHABILLE A L'HEURE DU THE
« Car vous n'auriez qu'un mot à dire »

(5’20’’)


"Et après le débat / Comme dit Casanova..." A sa sortie en 1995, la chanson "la Chambre" de Kat Onoma fait un petit tour en radio. Cette ballade intimiste et sensuelle est tirée d'un poème de Pierre Alféri dont Rodolphe Burger dévoile ici la version longue. Avant d'interpréter "la Chambre" en version encore plus dénudée que l'originale. Certains prétendent que c'est la plus belle chanson du monde : certains ont du goût. Radio Burger : en résidence au studio d'ARTE Radio, Rodolphe Burger propose des versions acoustiques de son répertoire, qu'il éclaire par une brève introduction.


Enregistrements : 10-12 septembre 12, 16 janvier 13
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Assistant réalisation : Léo Spiritof
Voix : Léna Burger
Texte : Pierre Alféri
Texte, musique & voix : Rodolphe Burger