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24/01/2015

AVEC DES GRAINES D'UTOPIE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AVEC DES GRAINES D'UTOPIE

2

 

Quelle merveilleuse distraction que l'espoir!
Fils naturel de la tristesse, il allège d'un coup la fatalité.

Et comme toute contestation (dont il est le palliatif historique) de la réalité, il attise les révoltes en décrétant la résignation obsolète.

Donc, hors-sujet. On le sait, les méandres de la psyché humaine sont prodigieux de complexité: c'est pourquoi l'espoir se lève, sorte de rêve éveillé qui s'affirme lucide en suggérant la dissolution prochaine des tourments dans les volutes d'un avenir radieux.

Qu'importe la rigueur du froid existentiel, l'espoir n'est jamais vain!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

08/01/2015

LA HOULE 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LA HOULE

3

A la fenêtre du soir son visage pointe aux vents,
Et sa folle écume exacerbe davantage sa solitude.
Inexplicable exil au cœur même de la multiplicité.
La houle levée trace son parcours, et lui indique
Que le bien-être ne peut naître que de son tréfonds.

Réveille-toi! Tout allègue qu'il n'est pas trop tard
Pour contempler cette céruléenne masse liquide
Qui frise au bord  du sable et devient aussi lisse
Qu'une psyché complice à la réverbération paisible.
Accorde-toi l'extase de cette irrépressible houle qui,
Désormais saturée de gouttelettes d'amour cristallin:
Elle proposera à ton âme frémissante l'onde du secret.

(FIN)

P. MILIQUE

31/07/2013

YVES BOMMENEL: "MA DECHIRURE"

 

YVES BOMMENEL

"MA DECHIRURE"

 


Comme une angoisse de la petite enfance
Ou était-ce là déjà bien avant
Le souvenir d'un malaise adolescent
Une mélancolie cyclique qui revient me hanter
Oublier le silence, oublier les absences, oublier...
Un rêve agité qui vire à l'effroi
La fièvre qui couve
Une réelle souffrance sans trop savoir pourquoi
Finalement étais-ce toi ?
Ou moi ?
Ou les autres...
L'indicible
La face obscure de ma psyché
L 'inconscient torturé
Les crocs qui creusent les viscères
La peur tapie dans l'ombre
Jamais ne s'efface
La fracture identitaire
Le trouble lancinant
Les symptômes
Taire sa détresse
Faire corps avec sa douleur
Se définir à travers elle, à travers toi, à travers moi
Se savoir toujours vaincu
Fatalement
Guetter la claque, l'hiver qui vient
Mourir lentement dans le doute sans aucune certitude
Et rester debout malgré tout.

26/06/2013

YVES BOMMENEL: MA DECHIRURE

 

YVES BOMMENEL

MA DECHIRURE

 

Comme une angoisse de la petite enfance
Ou était-ce là déjà bien avant
Le souvenir d'un malaise adolescent
Une mélancolie cyclique qui revient me hanter
Oublier le silence, oublier les absences, oublier...
Un rêve agité qui vire à l'effroi
La fièvre qui couve
Une réelle souffrance sans trop savoir pourquoi
Finalement étais-ce toi ?
Ou moi ?
Ou les autres...
L'indicible
La face obscure de ma psyché
L 'inconscient torturé
Les crocs qui creusent les viscères
La peur tapie dans l'ombre
Jamais ne s'efface
La fracture identitaire
Le trouble lancinant
Les symptômes
Taire sa détresse
Faire corps avec sa douleur
Se définir à travers elle, à travers toi, à travers moi
Se savoir toujours vaincu
Fatalement
Guetter la claque, l'hiver qui vient
Mourir lentement dans le doute sans aucune certitude
Et rester debout malgré tout.