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11/10/2017

LA PAGE CORNÉE

au magma présent de l'écriture,

 

 

LA PAGE CORNÉE

 

Ô toi page d'amour si limpide et fulgurante,

Page cornée si sensuelle d'avoir été trop lue,

Tu es la page d'amour que tout un chacun

Rêve de posséder un jour dans son livre final.

 

Tu es la folle merveille des lendemains réjouis,

Indicible et insolente étincelle à l'égale du ciel

Promesse jusqu'à ce jour trop rarement tenue.

 

Ô toi page d'amour si limpide et fulgurante,

Page unique qui éveille au pays du bonheur,

Page de cette immanence au soleil qui point,

Page cornée si émouvante d'avoir déjà été lue.

 

 

P. MILIQUE

23/09/2016

ÉCRIRE LUCIDE 1

au magma présent de l'écriture,

 

ÉCRIRE LUCIDE
1


Son écriture toute de précision et d'exigence
Laisse, à cause d'une sensibilité mal enfouie,
Surgir une multitude de richesses insoupçonnées.

Il ne suppose pas l'angoisse d'éventuelles limites,
Dédaigne l'idée même de potentielles insuffisances
Et se nourrit de rêves gargantuesques et munificents.

Rien ne transpire les symptômes d'un mal de vivre.
Pourtant, combien de divagations crépusculaires,
Combien d'émanations ultimes gravées dans la tête
L'ont forcement, un jour ou l'autre, traversé,
Pour illuminer ainsi ses plus secrets désespoirs,
Pour expliquer nos fuites face aux choix épineux?

Il lui a même fallu en subir de profondes blessures,
En vivre des histoires aussi résolument fiévreuses,
Pour posséder cette belle écriture à l'éclat mat
Louvoyant au plus proche des gris et des noirs.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

20/12/2013

ÉCUME UNIVERSELLE

au magma présent de l'écriture,

 

ÉCUME UNIVERSELLE

 

Aujourd’hui encore, il hésite à en parler.

L’expérience de la mort ne se raconte pas!

 

Dans une sorte de cauchemar hallucinatoire

Proposé par l’insidieux symptôme de l’époque,

Il a assisté, impuissant, à la déchéance

Dans cet instant oppressé d’irréfutable

Où la part la plus noble de l’homme

Rejoint le misérable fulgurant du bestial!

 

Pour tenter de s’extraire de cette écume universelle,

Il a expérimenté toutes sortes de drogues dures

Jusqu’à s’approcher des lèvres accueillantes de l’ultime gouffre!

 

Cette attitude délibérée s’est révélée à lui

Comme la seule chose jamais autant attendue

Et, agriffé au sommet de la falaise qui s’affaisse,

Loin de tout compromis en perspective du néant,

Durant des années-lumière et des microsecondes

Il a convergé, au temps éclair d’un sourire devenu chaud,

Au-devant de la dimension funambule de l’autre.

 

P. MILIQUE

23/10/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 28/09/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

28/09/2013

22/10/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 26/09/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

26/09/2013

21/10/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 25/09/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

25/09/2013

31/07/2013

YVES BOMMENEL: "MA DECHIRURE"

 

YVES BOMMENEL

"MA DECHIRURE"

 


Comme une angoisse de la petite enfance
Ou était-ce là déjà bien avant
Le souvenir d'un malaise adolescent
Une mélancolie cyclique qui revient me hanter
Oublier le silence, oublier les absences, oublier...
Un rêve agité qui vire à l'effroi
La fièvre qui couve
Une réelle souffrance sans trop savoir pourquoi
Finalement étais-ce toi ?
Ou moi ?
Ou les autres...
L'indicible
La face obscure de ma psyché
L 'inconscient torturé
Les crocs qui creusent les viscères
La peur tapie dans l'ombre
Jamais ne s'efface
La fracture identitaire
Le trouble lancinant
Les symptômes
Taire sa détresse
Faire corps avec sa douleur
Se définir à travers elle, à travers toi, à travers moi
Se savoir toujours vaincu
Fatalement
Guetter la claque, l'hiver qui vient
Mourir lentement dans le doute sans aucune certitude
Et rester debout malgré tout.

26/06/2013

YVES BOMMENEL: MA DECHIRURE

 

YVES BOMMENEL

MA DECHIRURE

 

Comme une angoisse de la petite enfance
Ou était-ce là déjà bien avant
Le souvenir d'un malaise adolescent
Une mélancolie cyclique qui revient me hanter
Oublier le silence, oublier les absences, oublier...
Un rêve agité qui vire à l'effroi
La fièvre qui couve
Une réelle souffrance sans trop savoir pourquoi
Finalement étais-ce toi ?
Ou moi ?
Ou les autres...
L'indicible
La face obscure de ma psyché
L 'inconscient torturé
Les crocs qui creusent les viscères
La peur tapie dans l'ombre
Jamais ne s'efface
La fracture identitaire
Le trouble lancinant
Les symptômes
Taire sa détresse
Faire corps avec sa douleur
Se définir à travers elle, à travers toi, à travers moi
Se savoir toujours vaincu
Fatalement
Guetter la claque, l'hiver qui vient
Mourir lentement dans le doute sans aucune certitude
Et rester debout malgré tout.

10/05/2013

ILS ONT PENSE POUR NOUS 25

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"Les honneurs déshonorent;

Le titre dégrade;

La fonction abrutit. "


(Gustave FLAUBERT)

11/12/2012

LE CHANT DU DESTIN

HURLEMENT.jpeg

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LE CHANT DU DESTIN

 

Parce qu'il s’indigne sans cesse des aveuglements qui perdurent

Dans un monde qu'il pressent inhabitable pour une durée indéterminée,

Il entonne avec force le chant d'un destin désintégré

Qui l'éprouve faillible, fragile, et débordé par les événements.

 

Il perçoit tous les symptômes avérés d'une grande faiblesse

Et d'une rage acérée qui n'est que cri de frustration.

 

Maintenant il ressent une grande fatigue, pesante,

Qui sourd dans le flux empêché de ses membres.

Il ne jette que des regards désemparés et indécis,

Et bredouille des mots noyés aux larmes de ses pleurs

En se souvenant du cri de révolte et d'insoumission

Aussi inaltérable et infaillible qu'un atome saturé

Que cependant, confus, il ne parvient plus qu'à hurler.

 

P. MILIQUE