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07/01/2016

HAINE, JE TE HAIS! 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

HAINE, JE TE HAIS!

3

Haine, je te hais!
Ainsi, par la seule faute de ces monstres, un jour
Le monde reprendra ses tatouages de guerre?
Ce serait une grave erreur que d'imaginer
La planète seulement habitée de marionnettes
Lâchement passives ou d'automates amorphes.

Pourtant, il faudra bien ouvrir les portes de la réalité.
Un jour j'ai lu: «La tolérance est le début de la lâcheté!»
Le doute est là: serions nous trop tolérants? Trop lâches.
Ce n'est rien mois que terrible tant il semble
Ne pas exister de fin possible avec ces gens-là.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

18/03/2014

MORIARTY EN CONCERT LE BIKINI TOULOUSE LE 2 FÉVRIER 2011

(Captation Personnelle)

 

MORIARTY

EN CONCERT

LE BIKINI

TOULOUSE

LE 2 FÉVRIER 2011

 

17/03/2014

MORIARTY EN CONCERT LE BIKINI TOULOUSE LE 2 FÉVRIER 2011

(Captation Personnelle)

 

MORIARTY

EN CONCERT

LE BIKINI

TOULOUSE

LE 2 FÉVRIER 2011

09/02/2014

CHARLOTTE DELBOT: "AUCUN DE NOUS NE REVIENDRA"

 

CHARLOTTE DELBOT

 

"AUCUN DE NOUS NE REVIENDRA"

 

 

"Je lui disais mon jeune arbre..."

(NB: il s'agit non pas des titres mais des premiers mots des poèmes)

 

Poèmes lus par Clotilde DE BAYSER

 

Références:

IN

 

"UNE RECONNAISSANCE INUTILE"

 

© Minuit 1970

 

 

 

Charlotte Delbo naît en 1913 à Paris. Elle adhère à la Jeunesse communiste en 1932 et rencontre Georges Dudach en 1934, qu'elle épouse. Assistante de Louis Jouvet, de 1938 à 1941, jusqu'au départ du comédien, en mai 1941, pour une tournée en Amérique latine. Avec son mari, elle entre dans la Résistance en 1941 et fait partie du « groupe Politzer », responsable de la publication des Lettres françaises dont Jacques Decour était rédacteur en chef. Ils sont arrêtés le 2 mars 1942 et Georges Dudach sera fusillé au Mont Valérien, le 23 mai 1942, à l'âge de 28 ans. D'abord incarcérée à la Santé, à Paris, elle est transférée à Romainville, le 24 août 1942, avant d'être déportée à Auschwitz, par le convoi du 24 janvier 1943 - un convoi de 230 femmes dont elle racontera le destin, après la guerre. Elle est l'une des 49 femmes rescapées de ce convoi et portera, le reste de sa vie, le numéro 31661 tatoué sur le bras. Par la suite, elle est envoyée à Ravensbrück le 7 janvier 1944. Libérée par la Croix-Rouge le 23 avril 1945, elle est rapatriée en France en passant par la Suède. Après la guerre, Charlotte Delbo travaille pour l'O.N.U. puis, à partir de 1960, au C.N.R.S., devenant la collaboratrice du philosophe Henri Lefebvre. Elle mourut à Paris en 1985.

 

 

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

 

Prise de son Djaisan Taouss 

 

Montage Anne-Laure Chanel

07/02/2014

CHARLOTTE DELBOT: "AUCUN DE NOUS NE REVIENDRA" (TROIS POEMES)

 

CHARLOTTE DELBOT

"AUCUN DE NOUS NE REVIENDRA"

 

"Ô vous qui savez..."

"Ma mère..."

"Un cadavre..."

(NB: il s'agit non pas des titres mais des premiers mots des poèmes)

Poèmes lus par Clotilde DE BAYSER

Références:

in  Aucun de nous ne reviendra

© Minuit 1970

 

Charlotte Delbo naît en 1913 à Paris. Elle adhère à la Jeunesse communiste en 1932 et rencontre Georges Dudach en 1934, qu'elle épouse. Assistante de Louis Jouvet, de 1938 à 1941, jusqu'au départ du comédien, en mai 1941, pour une tournée en Amérique latine. Avec son mari, elle entre dans la Résistance en 1941 et fait partie du « groupe Politzer », responsable de la publication des Lettres françaises dont Jacques Decour était rédacteur en chef. Ils sont arrêtés le 2 mars 1942 et Georges Dudach sera fusillé au Mont Valérien, le 23 mai 1942, à l'âge de 28 ans. D'abord incarcérée à la Santé, à Paris, elle est transférée à Romainville, le 24 août 1942, avant d'être déportée à Auschwitz, par le convoi du 24 janvier 1943 - un convoi de 230 femmes dont elle racontera le destin, après la guerre. Elle est l'une des 49 femmes rescapées de ce convoi et portera, le reste de sa vie, le numéro 31661 tatoué sur le bras. Par la suite, elle est envoyée à Ravensbrück le 7 janvier 1944. Libérée par la Croix-Rouge le 23 avril 1945, elle est rapatriée en France en passant par la Suède. Après la guerre, Charlotte Delbo travaille pour l'O.N.U. puis, à partir de 1960, au C.N.R.S., devenant la collaboratrice du philosophe Henri Lefebvre. Elle mourut à Paris en 1985.

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

Prise de son Djaisan Taouss 

Montage Anne-Laure Chanel

21/10/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: "HALLUCINO-GÊNE"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"HALLUCINO-GÊNE"

 

Percevoir ce que nul ne perçoit.
Tendre vers ce qui n’existe pas.
Entendre ce que personne n’entend.
Il y a un mot, je crois, pour distinguer l’irréalité de ces phénomènes : c’est … c’est l’hallucination.
L’hallucination pure, sans substance chimique ou toxique.
C’est tout le travail de l’affectivité… ce sont nos émotions, nos sentiments, nos passions qui donnent à l’irréel toute sa dimension :
Quand j’aime, j’adore ou j’adhère…
Je fais souvent exister… ce qui n’existe pas… comme si j’avais un gène hallucinogène qui me fait entrevoir le salut ou prétendre à l’absolu…
Drôle de gène, qui a des liens généalogiques avec l’idéologie, la démagogie, le songe et le mensonge politiques.
Certaines questions … deviennent du coup, hallucinogènes… ça aliène…
Ça endort … ça rapproche de la mort…
Un exemple très simple : La crise de la dette m’a toujours semblé irréelle. Songez-y!
Un exemple plus complexe : Le soulèvement du peuple syrien est un soulèvement réel… Mais soulèvement d’un peuple irréel… il faudrait y songer, peut-être ?
Méfions-nous de nous-mêmes… parce que ce sont toujours nos affections qui élaborent des syllogismes irréels, de faux raisonnements, de pseudos solutions qui agissent comme des matières hallucinogènes.
Hélas, les lendemains ne chantent pas…

Et moi-même qui vous parle ? Est-ce que j’existe vraiment ? Ou ne suis-je qu’une substance hallucinogène… qui vous prend la tête… parce que vous n’avez pas su la garder sur vos épaules!

27/09/2013

TATOUE TES TATOOS VONT MAL VIEILLIR « TOUS CES "FUCK ME I'M FAMOUS" »

 

Sédentaires,
Nomades,

               Ma grand-mère était très gentille. Elle faisait au goûter les meilleures gaufres du monde. Et du vrai chocolat Van Helsing qu'elle diluait lentement dans l'eau avant d'y verser une soupière de lait chaud. Et d'énormes tartines de pain de campagne grillé, avec un demi-centimètre de beurre et sa gelée de coin maison. Elle restait debout à côté de la table de la cuisine pour s'assurer que je ne manquais de rien, et me regardait bâfrer avec adoration. Beaucoup d'années plus tard, quand j'entrerais dans le cabinet de ma psy sur le coup de dix-sept heures, je ne pourrais m'empêcher de penser que c'était plutôt ma grand-mère qui me manquait, et ses tartines que je venais chercher. La psychanalyse m'a déçu, elle ne sent pas le pain grillé. Car ma grand-mère était très gentille. Elle aimait tout le monde sauf. Sauf que j'étais décoiffé, mal fagoté, un peu bohème, et qu'alors elle me traitait de romanichel. Dans sa bouche il n'y avait pas de condition plus basse, elle maudissait les Romanichels et leurs vices ancestraux. Un jour, elle se plaint à moi que l'une d'entre eux l'avait volée. Elle finit par avouer, honteuse, qu'elle l'avait fait entrer pour savoir la bonne aventure. Les Romanichels, on en a toujours besoin : pour tirer les cartes et les fils de cuivre, réparer des DS et gagner les élections. Leur nom seul convoque la colère. Une vieille trouille ancestrale, la peur du loup pour les grands. Se lève alors une douce puanteur démagogue, ce relent qu'on pourra bientôt baptiser


TATOUE
TES TATOOS VONT MAL VIEILLIR
« TOUS CES "FUCK ME I'M FAMOUS" »

(1' 18")


Tous ces prénoms en lettres gothiques, ces frises maoris, ces têtes de mort et de Johnny... les tatouages vont vieillir avec ceux qui les portent. Un slam miniature et caustique de Félix J. enregistré chez nous en avant-goût de l'album "La Tentation". Membre du collectif Spoke Orkestra, Félix J. se partage entre la musique avec le groupe Dum Dum, les performances a cappella et la poésie crue. Dernier ouvrage paru : "Basketville", éditions Le Diable Vauvert.

 

Enregistrement : 26 juin 13
Réalisation : Arnaud Forest
Paroles & musique : Félix J.

21/01/2013

INTERVIEWS DE LYLE TUTTLE ET LINDA GRAVENITES A PROPOS DE JANIS JOPLIN

 

 

INTERVIEWS DE LYLE TUTTLE

ET LINDA GRAVENITES

A PROPOS DE JANIS JOPLIN

Nocturne 

01/09/1995 - 07min04s

 

Interview de Lyle TUTTLE, tatoueur des rock-stars à San Francisco, qui relate sa rencontre avec Janis JOPLIN, parle des tatouages qu'il lui a fait et ceux que ses fans demandaient après sa mort. Interview de Linda GRAVENITES, créatrice des costumes de Janis, qui a beaucoup vécu avec elle et parle du doute, de l'inquiétude, de la solitude qui ne la quittaient pas, de son insatisfaction perpétuelle.

 

Générique

Gravenites, Linda
Vacher, Jeanne Martine