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05/12/2013

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE: "LA FEMME QUI AVAIT VU UNE VOYANTE"

 

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE

"LA FEMME QUI AVAIT VU UNE VOYANTE"

04/12/2013

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE: "L'AMIE DE LA FEMME QUI ÉTAIT BATTUE"

 

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE

"L'AMIE DE LA FEMME QUI ÉTAIT BATTUE"

03/12/2013

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE "L'HOMME QUI ÉTAIT APOPATOPHOBE"

 

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE

"L'HOMME QUI ÉTAIT APOPATOPHOBE"

02/12/2013

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE "L'HOMME QUI NE VOULAIT PAS ÊTRE DÉLOCALISÉ"

 

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE

"L'HOMME QUI NE VOULAIT PAS ÊTRE DÉLOCALISÉ"

01/12/2013

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE "LA FEMME QUI ÉTAIT HARCELÉE SUR SON LIEU DE TRAVAIL"

 

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE

"LA FEMME QUI ÉTAIT HARCELÉE SUR SON LIEU DE TRAVAIL"

30/11/2013

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE "LA FEMME QUI AVAIT UN NODULE"

 

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE

"LA FEMME QUI AVAIT UN NODULE"

29/11/2013

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE: "LE PAPA DE LA PETITE QUI AVAIT PERDU SON DOUDOU"

 

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE

"LE PAPA DE LA PETITE QUI AVAIT PERDU SON DOUDOU"

28/11/2013

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE: "L'HOMME QUI NE PESAIT PAS LOURD DANS L’ÉTERNITÉ "

 

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE

"L'HOMME QUI NE PESAIT PAS LOURD DANS L’ÉTERNITÉ"

01/07/2013

CHARLES BAUDELAIRE: LE JEU

 

CHARLES BAUDELAIRE

LE JEU

 

Dans des fauteuils fanés des courtisanes vieilles,
Pâles, le sourcil peint, l'oeil câlin et fatal,
Minaudant, et faisant de leurs maigres oreilles
Tomber un cliquetis de pierre et de métal;

Autour des verts tapis des visages sans lèvres,
Des lèvres sans couleurs, des mâchoires sans dent,
Et des doigts convulsés d'une infernale fièvre,
Fouillant la poche vide ou le sein palpitant;

Sous de sales plafonds un rang de pâles lustres
Et d'énormes quinquets projetant leurs lueurs
Sur des fronts ténébreux de poètes illustres
Qui viennent gaspiller leurs sanglantes sueurs;

Voilà le noir tableau qu'en un rêve nocturne
Je vis se dérouler sous mon oeil clairvoyant.
Moi-même, dans un coin de l'antre taciturne,
Je me vis accoudé, froid, muet, enviant,

Enviant de ces gens la passion tenace,
De ces vieilles putains la funèbre gaieté,
Et tous gaillardement trafiquant à ma face,
L'un de son vieil honneur, l'autre de sa beauté !

Et mon coeur s'effraya d'envier maint pauvre homme
Courant avec ferveur à l'abîme béant,
Et qui, saoul de son sang, préférerait en somme
La douleur à la mort et l'enfer au néant !