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05/09/2012

AUX RÊVES LES PLUS FOUS

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AUX RÊVES LES PLUS FOUS

 

A chacun son jardin dans la pluralité des mondes...

 

Aux rêves les plus fous animés d'ombres aériennes,

Il fut initialement bouleversé par l'expérience fondamentale

D'une fascination au ravissement séducteur.

 

Dans la légèreté parfumée de ce matin de printemps,

Le fruit précieux d'un hasard purifié de toutes scories

Le mis en présence d'une femme de chair lumineuse de douceur

Et de troublante sensualité délicieusement jubilatoire

Réfractaire aux excès certes, mais pas aux plaisirs.

 

Dans cet imprévisible mai d'intense volupté,

Son cœur se mit à cogner tel un marteau inspiré

Sur l'enclume indestructible d'un amour simple et allègre.

 

Et de bonheur, quelques larmes coulèrent sur ses joues...

 

P. MILIQUE

 

 

30/08/2012

LE FILS

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LE FILS

 

Le fils est présent sur la crête acérée

Des tiraillements énervés entre rester et partir.

 

Conversations muettes,

Jeux d'ombres et de masques,

Jusqu'à ce que le regard et la parole se libèrent.

 

Le père alors tente de se rapprocher peu à peu

De ce fils chéri et personnage lumineux,

Provoquant ainsi la beauté de la réalité de l'instant

Qui affirme avec force la certitude avérée

D'une vie qui s'affirme enfin d'un éclair au présent.

 

Désormais en état d'ignorance brute d'un signe révélateur,

Il se confirme donc, dans l'aveuglante évidence initiée,

Qu'il ne saurait plus avoir de pulsions possible en son absence.

 

Dès lors, il n'espère plus que de pouvoir partir en silence

Jusqu'à ce monde de ténèbres inconnues et séductrices

D'où l'on ne ressent plus jamais rien d'inutilement terrestre

Hormis peut-être cet appréciable et ankylosant froid intérieur

Qui peu à peu, vaguement étonné, se change en douceur libératrice.

 

P. MILIQUE

12/06/2012

VAINE ABSTRACTION

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VAINE ABSTRACTION

 

 

Il faut vraiment habiter l'étrangeté de l'obtus

 

Pour ne pas vouloir admettre

 

Que l'Homme ne peut vivre sans la nature.

 

La montagne est une grande ressource

 

Et les forêts un incomparable bien-être.

 

 

Lorsque les éclats de soleil se tapissent

 

Dans l'ombre dense et fraîche

 

Qui renouvelle sa vie d'un indispensable oxygène

 

En initiant l'amplitude de sa respiration,

 

L'homme ne peut faire abstraction du lieu dans lequel il vit.

 

 

Il s'éprouve alors comme un végétal auquel on coupe les racines

 

Lorsqu'il perçoit l'immonde, dans les hideux décombres

 

De la grande ville définitivement productrice de poisons,

 

Où tout ne sera plus jamais que violence industrielle

 

A l'insensé cruel du déchirement et de l'inéluctable.

 

 

P. MILIQUE

28/04/2012

MUSES EN ATTENTE

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MUSES  EN  ATTENTE


C'est au vif d'une équivoque volontaire et constante
Que se déclenche le rythme pulsionnel de l'écriture.

On parle d'urgence, d'absolue nécessité offerte
Au granit d'un long processus d’obsessions
Lâchant enfin les brides à ce qui ne demandait
Qu'à s'extraire du magma, au réel du spontané!

Les muses en attente lui offrent la parole
Et trouvent les mots justes aux images incertaines
D'un souffle ténu, d'un presque murmure,
Sensibilité poétique au plus immédiat de l'émerveillé.

Dommage qu'au fil de l'étrange amer,
Initiée aux tortures du cheminement intérieur,
L'écriture pour la vie se confronte à l'impasse,
Entravée par le destin, parmi les ombres
Portées sous les lourdes ailes sombres d'un rapace,
Attirée qu'elle est par le non-temps palpable
Justifié jusqu'à longtemps par l'incompréhensible présent.

P.  MILIQUE