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29/05/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 9/01/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

9/01/2013

06/05/2013

L'EAU A LA BOUCHE : DEAD MEAT (1/5) LES ZOMBIES ATTAQUENT

 

L'EAU A LA BOUCHE
 DEAD MEAT (1/5)

LES ZOMBIES ATTAQUENT

(5’27’’)
« Le bestiau s'est mis à trembler »


D'étranges phénomènes se produisent dans un village d'Alsace : une petite fille disparaît, la viande se met à bouger... Il y du zombie dans l'air. Du virus en chair et en os. Dead Meat (1/5) : L'eau à la bouche.


Enregistrements : novembre 12-janvier 13
Voix : Marco Benigno, Antonin Bounmy, Eddy Ekété, Gauthier Sibillat
Guitare: Jean-Charles Mougel
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation & musique : Marine Angé

03/04/2013

PLEURER AU DEDANS 3

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



PLEURER AU DEDANS

3



Comment parvenir à formaliser ce qui de fait échappe à mon langage?

Je survis avec tant de peine à un passé démesurément meurtri, contraint à faire semblant d'ignorer des blessures qui sans cesse s'ouvrent à chaque pas de vie. Et c'est hanté de souvenirs lestés de désespérances impossibles à maîtriser que j'implore le maintenant afin qu'il m'accorde l'inexistant oubli.

C'est ainsi que par protection je me suis peu à peu créé un monde en trompe-l’œil et une identité fictive.

Quelle mise en abîme perverse que celle obtenue par le spectacle corrompu de cette danse macabre qui n'est rien d'autre que celle chorégraphiée par la mort aux aguets.

Alors, silencieux je pleure au dedans tandis que l'irréductible vie continue, stochastique.

FIN

P. MILIQUE

23/02/2013

L’HUMANITÉ DÉSINTÉGRÉE

IMAGE TERRIFIANTE.jpeg

 

L’HUMANITÉ DÉSINTÉGRÉE

 

Il est comme dans une étrange bulle de noirceur,

Dans la mort intime d'une absence consentie au monde

Initiée par l'inaction qu'il faut barder d'artifices

Pour tenter de le rendre accessible et acceptable.

 

Personne ne peut sortir indemne d'aussi terrifiantes

Interrogations sur les cauchemardesques résonances possibles.

 

Les mots paraissent noyés sous un flot de sang et d'horreur

Face à la vivacité et la propagation foudroyante

De l'effroi déversé sur cette humanité désintégrée.

 

Comment protéger des peurs et des larmes à verser

Nos enfants durement exposés, seul porteurs d'avenir?

 

P. MILIQUE

10/09/2012

Orphé ÔGDINITSCH: "A ma femme endormie" (Charles CROS)

 

Orphé ÔGDINITSCH:

"A ma femme endormie" 

(Charles CROS)

 

Orphé Ôgdinitsch au chant avec Maxime Dubedout au Piano (pour une composition originale (et protégée) Prise Live !!

15/07/2012

TON SOURIRE

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TON SOURIRE

 

 

D’abord, c’est un éblouissement

Et l’enchantement est immuable.

 

Il y a ce sourire qui éclaire ton visage

D’un mystérieux éclat saturé de tendresse.

 

Présence irréelle et pure.

Image douce et réconfortante

Qui offre des armes pour affronter l’avenir.

Elle fait don de sa beauté

Envoûtante de sensualité.

 

Un sourire étoilé, toujours à fleur de peau,

D’une sincérité fraîche et absolue,

Désarmant de naïveté et d’extrême générosité

Qui protège contre l’inattendu qui point

Et fabrique de l’amour sage et fou comme des synonymes.

 

Un sourire d’ambre et de velours

D’une justesse frémissante,

Caressante comme une main.

Il dégage autant qu’un parfum

Et affiche ta féminité essentielle :

Ta beauté de femme.

 

C’est un sourire à l’élégance intuitive,

Annonciateur d’aubes nouvelles.

 

Ce sourire-là exprime un amour puissant et lumineux.

Ce sourire-là, incomparable et complice, c’est le tien.

 

Parfois, cependant, il se retire.

Il devient d’une immense fragilité

Et peu à peu se désintègre dans l’instant.

 

Le beau sourire maintenant se voile de crépuscules subits.

Il laisse désormais transparaître

L’insondable mélancolie qui l’habite.

Il n’est plus qu’une lumière indécise

Qui dit la face sombre de la désespérance à vivre.

 

Il n’est plus qu’un sourire qui cache mal la cruauté des blessures reçues,

Parce qu’on ne dissimule pas mieux un secret qu’une cicatrice.

 

C’est un sourire qui dit l’espoir effrité,

Le regret de l’astre disparu

Et la nostalgie de l’astre aimé

Transformé en étoile.

Il s’accroche aux merveilles passées de rêves obsolètes

Et se consume au soleil noir de la mélancolie.

 

Le voilà qui entre en survivance aux racines même

De la souffrance et de la folie.

Désormais, il ne peut plus l’ignorer :

C’est un sourire plein de nuit,

Un sourire qui n’en n’est plus un.

 

Une fois devenu une absence,

Quoi de plus terrible à la fin qu’un tel sourire ?

 

La douleur est que ce sourire-là, c’est le tien !

Et il lui faut attendre auprès de lui

Que le jour se lève sur la beauté crapuleuse de nouvelles illusions.

 

 

P. MILIQUE

07/03/2012

FAIRE SURGIR L'INOUI

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FAIRE SURGIR L'INOUI

 

Porté par un sentiment d'urgence au cœur de l'écho déserté,

Il cesse de ruminer encore l'amère réalité qui s'exacerbe

Entre corps et finitude, entre traces et souvenirs.

 

Un ultime combat pour la dignité entraîné

Au retrouvé d'un enthousiasme pour le spontané

L'arrache déjà à la confusion commune,

Faisant surgir l’inouï d'un sens aiguisé et inattendu.

 

Par cette façon de réinventer des empreintes toujours vivantes,

Il parvient à se dégager de cet engluement excessif

Qu'est la part de ténèbres hantant l'intériorité quotidienne

Pour, au plus intime de l'instant, partir à la recherche de la vie.

 

En retrouvant sa capacité à combattre l'adversité,

Il rejoint le pouvoir d'émerveillement qu'est l'écriture

Lorsque, protégé par cette pudique armure qu'elle est parfois,

S'épanouit librement le beau et le grand d'une lente révélation.

 

P. MILIQUE