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16/10/2016

MARASME 1

au magma présent de l'écriture,

 

MARASME

1



Car enfin, de quoi s'agit-il?
D'un type ordinaire qui se débat
Sans les miasmes d'un l'indéniable,
D'un assourdissant état dépressif
Créé par la malveillance de la vie,
Par la débâcle criarde d'un couple,
Par le manque d'amour au final
Il est certain que l'amour se mérite:
Et comme il sait ne pas en être digne...
Par la mort aussi. Celle de son Père.
Événement traumatisant s'il en est,
Jamais accepté parce qu'inacceptable.
Par la santé enfin qui se désagrège,
Qui fout le camp dans l'inexorable
D'un métabolisme désormais suffisamment
Détraqué pour entrebâiller la porte à tout
Et laisser s'infiltrer toutes sortes d'accidents,
Qu'ils soient d'ordre artériels, vasculaires
Et, sûrement bien pire encore, cérébraux.
Mais les lois naturelles de la physiologie
Personnelle sont inéluctables, n'est-ce pas?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

09/09/2016

TOMBER DU NID 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

TOMBER  DU NID

2

 

Mais il y a une ombre dans l'espoir dérisoire:
L'oiseau a chuté du nid et il est mort ce soir.
Le piano s'est arrêter de jouer, tout est noir
Et mes ébauches manquent de perspectives.

Qui croire? Je vois l'horloge du temps hésiter.
Ivresse joyeuse: si elle pouvait enfin s'arrêter!

Tant pis. Une fois encore c'est lui qui a gagné.
D'ailleurs, inutile de perdre du temps à rêver,
Tant le temps me manque pour vous expliquer.

(FIN)

 

P. MILIQUE

22/08/2015

EN ROUTE POUR L'INEXORABLE 5

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

EN ROUTE POUR L'INEXORABLE

5

Le temps densifie le flou où se terrent les souvenirs, et s'applique à corrompre des pans entiers de mémoire, permettant ainsi l'obscène réalité du pire. L'heure est désormais venue de se porter davantage dans l'inusable regret d'un monde en voie d'extinction. Avertis de cette approche, nous intimons, abasourdis, au temps de ne plus faire se lever que des aubes embrasées avant qu'il ne soit trop tard. Celui-ci, espiègle et complice, maquille soudain le soleil de chacun pour faire croire qu'il brille autant qu'avant. Tout cela n'est qu'artifice et poudre au cœur,  car il n'en est rien bien sûr. On a beau se débattre avec frénésie face à cette formulation de l'avenir décidément trop complexe, nous ne pouvons rien faire pour juguler cette extraction de vie lente et quasi minérale du temps. Et, comme un ultime pied de nez à la vie qui maintenant s'égare, s'installe un douloureux consentement. La grande peur, accablante dans chaque fibre à vif de notre chair, se profile l'horrible défaite qu'est de mourir avant d'en avoir terminé.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

19/08/2015

EN ROUTE POUR L'INEXORABLE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

EN ROUTE POUR L'INEXORABLE

2

Bientôt, les dégradations naturelles, parce que biologiques, occasionnées par le temps, entament leur lent travail de modifications et affichent, non sans ostentation, le désastre en cours. Parce que d'autorité il s'empare du corps, nous obligeant à accepter peu à peu le fait qu'il ne peut plus qu'arborer  sur lui que de grotesques déguisements d'existence. Et ce, même si on constate qu'autour de nous, chaque différence affinée finit par se ressembler, l'inévitable sédimentation du monde en marche se proclame déjà en inquiétantes strates catastrophiques.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

28/10/2014

CHOYER LE PRÉSENT 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CHOYER LE PRÉSENT

3

 

Je viens d'allumer quelques mots par-delà le silence. De jeter un filet d'encre de lumière au-dessus de mes nuits blanches. Un espoir s'éveille, gonfle et va crever les eaux troubles du désenchantement.

La vie est si courte quand on réfute l'éternel. Et le temps qui blesse, le temps qui tue, est celui-là même qui nous fait vivre, et fait de nous que ce que nous sommes. Ainsi, lorsque l'avenir s’annonce potentiellement douloureux devient-il utile et urgent de choyer le présent.

 

Il s'agit là de simples mots émettant des signaux du bord de l'absence.

(FIN)

 

P. MILIQUE

23/02/2014

RÊVES EN BLEU

BLEU 1.jpg

 

RÊVES EN BLEU

 

Certes la vie est une illusion,

Une succession d’instants fragiles et brefs

Qui s’évanouissent dans l’instant suivant.

Elle est essentiel désenchantement,

Machine à broyer le temps imparti.

 

Et c’est l’indifférence qui s’installe insidieusement

Nous obligeant à tourner encore et encore

Dans une nuit où on ne trouve jamais aucun confort.

Nous allons à l’encontre du silence protecteur

Et interrogeons l’abîme du regard

Dans la crainte montante du toujours pire.

 

Il faut refuser cela.

Parce que la fuite ne peut être qu’illusoire!

 

Nous souffrons d’une pénurie de rêve et de poésie

Parce que ce monde en est tristement dépourvu.

Alors, il est impératif de ne plus subir

Et d’inventer avec application une autre réalité

Dans la richesse des émotions qu’il faudra bien réapprendre à partager

Et dans le regard des autres qui forcément s’ouvrira.

Comme s’ouvre la vie proposant aux âmes en attente

De se jeter avec gourmandise dans la multiplicité des intensités possibles.

 

Retrouvons nos étonnements d’enfant!

Mettons du bleu sur nos rêves!

Pour avoir enfin le cœur gros de bonheur et s’endormir pour une fois

Comme un bienheureux dans les bras de ses énigmes.

 

P. MILIQUE

19/10/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 23/09/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

23/09/2013

24/06/2013

J'ACCUSE 32

J'ACCUSE.jpeg

 

J'accuse l'Homme

De s'interdire de sourire

A travers ses larmes,

Pire mème,

De ne jamais s'accorder

Le droit de rire

Aux moments tragiques.

Aux moments

Les plus veritablement tragiques.

21/05/2013

LA VIE CONSENTIE

UNIVERS TOURMENTE.jpg

 

LA VIE CONSENTIE

 

Hallucinante élasticité

De notre univers intime tourmenté,

Et impressionnante capacité

D'adaptation aux pires cauchemars.

 

Là se situe la composante essentielle

Du consentement naturel à la vie

Sans lequel nous serions confrontés

A la perte irrémédiable de nos illusions.

 

P.  MILIQUE

06/05/2013

L'EAU A LA BOUCHE : DEAD MEAT (1/5) LES ZOMBIES ATTAQUENT

 

L'EAU A LA BOUCHE
 DEAD MEAT (1/5)

LES ZOMBIES ATTAQUENT

(5’27’’)
« Le bestiau s'est mis à trembler »


D'étranges phénomènes se produisent dans un village d'Alsace : une petite fille disparaît, la viande se met à bouger... Il y du zombie dans l'air. Du virus en chair et en os. Dead Meat (1/5) : L'eau à la bouche.


Enregistrements : novembre 12-janvier 13
Voix : Marco Benigno, Antonin Bounmy, Eddy Ekété, Gauthier Sibillat
Guitare: Jean-Charles Mougel
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation & musique : Marine Angé