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27/09/2016

FICTION 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FICTION 

3

 

Pourtant, à travers l’entrelacs d'un avenir incertain et d'un présent noyé dans l'oubli, semble pointer un réconfort, une source qui à intervalles régulier distille quelques gouttes d'apaisement et d'espoir en chaque être.
Cette source est celle qui, le soir, s'allonge et souffle sur les visages. A chaque fois elle promet d'exaucer tous les rêves, et prétend pouvoir creuser dans le mal pour en dégager l'insaisissable.

Alors, la vie monocorde des humains est tristement rythmée entre la veille et le sommeil par l'assourdissant murmure de la ville en pilotage automatique et l'esquisse d'un espoir évaporé sous les traits d'une femme qui n'existe pas.

L'espérance qui croît fera t-elle naître l'enfant nouveau dont les réponses conduiront à l'essentiel.

(FIN)

 

P. MILIQUE

24/05/2016

T'APPROCHES PAS DU FEU 1

au magma présent de l'écriture,

 

T'APPROCHES PAS DU FEU

1



Et voilà qu'elle dit les douleurs enflammées
De ce qui est, qui n'aurait jamais dû exister,
Et dont il est à parier qu'elle le déplore déjà.

Pourtant, il se peut que l'on paraisse tous
Astreint à la même dictature de l'ingérable.

Car c'est en quelque sorte irrémissible acéré
De ce qui est proposé en fragments émancipés
A tous ceux qui ont faim de cet Amour différent
Qu'ils savent en attente depuis l'éternel originel.

Toi, tu possèdes un Ami qui t'exalte la vie!
Peut-on imaginer plus précieuse aubaine?

T'approches pas du feu
Tu vas t'abîmer les yeux
Plus t'es loin du brasier
Mieux tu vois le danger.


Ces mots-là sont de ceux qui ne peuvent s'exprimer
Que dans la relation privilégiée avec un Ami proche.
Il saura s'appliquer à ne jamais émouvoir
Et se dégager d'une objectivité encombrante.
Sa présence sera de s'attacher à ne prononcer
Que des mots de vérité: ceux de l'homme vrai.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

31/10/2013

SARAJEVO MON AMOUR LES ADIEUX MANQUES DE MILOMIR KOVACEVICIR

 

SARAJEVO MON AMOUR
LES ADIEUX MANQUES DE MILOMIR KOVACEVICIR

(1’41’’)
« C’ÉTAIT UNE JOURNÉE UN PEU A LA FOLIE »


Milomir Kovacevic a photographié Sarajevo et la guerre, puis les bars et les nuits de Paris. Photographe engagé malgré lui, il ne parle pas beaucoup mais ses images le font pour lui. Sa mère a quitté Sarajevo en 1993, il ne la reverra plus. Ses livres : "Sarajevo dans le coeur de Paris" (Editions Qupé) ; "Sarajevo" (Photo Poche-Actes Sud). Rien à voir : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise.

Enregistrements : avril 13
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : Aude Laporte

29/04/2013

UNE SI BELLE INCONNUE 2

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



UNE SI BELLE INCONNUE

2


Elle avait une peau de lait, d'une blancheur que seules l'ingénuité et la candeur permettent d'avoir dit-on. De tout son corps, artistiquement alangui malgré l'inconfort évident de la position adoptée, se dégageait un air de franchise, une sorte d'aura de tranquillité honnête. On aurait dit une madone zen, rien de moins. Et puis elle avait, comme on le voit souvent en pareille situation, déposé le berceau de ses mains réunies en conque entre ses genoux serrés. De longues mains aux doigts fuselés. Des mains délicatement belles.

(A SUIVRE...)


P.  MILIQUE

 

16/02/2013

COMME SE FERME UNE FLEUR

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COMME SE FERME UNE FLEUR

 

Son obscur travail de laborantin de l'écriture

Naît parfois un texte dur, coriace et réticent

A se laisser déchiffrer sans détour.

 

L'absence constante de repères

Entre le réel et l'imaginaire

Qui s'entrelacent dans la mémoire

Trouble l'intime de notre interprétation

Avant que le propos ne dégage ses lignes de force.

 

Le réseau effervescent et complexe des mots

Qui frémissent déjà dans l'impatience de dire

Se répand alors dans les recoins inexplorés de la sensation.

 

Le texte s'ouvre béant et se ferme comme une fleur

Nous embarquant dans un tourbillon frénétique et musical,

Porteur de tant d'émotions excédées de beauté,

Que la tristesse elle-même se découvre bonheur

Comme peut l'être un rêve aux balbutiements du réveil.

 

P. MILIQUE

15/07/2012

TON SOURIRE

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TON SOURIRE

 

 

D’abord, c’est un éblouissement

Et l’enchantement est immuable.

 

Il y a ce sourire qui éclaire ton visage

D’un mystérieux éclat saturé de tendresse.

 

Présence irréelle et pure.

Image douce et réconfortante

Qui offre des armes pour affronter l’avenir.

Elle fait don de sa beauté

Envoûtante de sensualité.

 

Un sourire étoilé, toujours à fleur de peau,

D’une sincérité fraîche et absolue,

Désarmant de naïveté et d’extrême générosité

Qui protège contre l’inattendu qui point

Et fabrique de l’amour sage et fou comme des synonymes.

 

Un sourire d’ambre et de velours

D’une justesse frémissante,

Caressante comme une main.

Il dégage autant qu’un parfum

Et affiche ta féminité essentielle :

Ta beauté de femme.

 

C’est un sourire à l’élégance intuitive,

Annonciateur d’aubes nouvelles.

 

Ce sourire-là exprime un amour puissant et lumineux.

Ce sourire-là, incomparable et complice, c’est le tien.

 

Parfois, cependant, il se retire.

Il devient d’une immense fragilité

Et peu à peu se désintègre dans l’instant.

 

Le beau sourire maintenant se voile de crépuscules subits.

Il laisse désormais transparaître

L’insondable mélancolie qui l’habite.

Il n’est plus qu’une lumière indécise

Qui dit la face sombre de la désespérance à vivre.

 

Il n’est plus qu’un sourire qui cache mal la cruauté des blessures reçues,

Parce qu’on ne dissimule pas mieux un secret qu’une cicatrice.

 

C’est un sourire qui dit l’espoir effrité,

Le regret de l’astre disparu

Et la nostalgie de l’astre aimé

Transformé en étoile.

Il s’accroche aux merveilles passées de rêves obsolètes

Et se consume au soleil noir de la mélancolie.

 

Le voilà qui entre en survivance aux racines même

De la souffrance et de la folie.

Désormais, il ne peut plus l’ignorer :

C’est un sourire plein de nuit,

Un sourire qui n’en n’est plus un.

 

Une fois devenu une absence,

Quoi de plus terrible à la fin qu’un tel sourire ?

 

La douleur est que ce sourire-là, c’est le tien !

Et il lui faut attendre auprès de lui

Que le jour se lève sur la beauté crapuleuse de nouvelles illusions.

 

 

P. MILIQUE