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24/02/2015

L’ÉLÉGANT A L’ÉNIGME

au magma présent de l'écriture,

 

L’ÉLÉGANT A L’ÉNIGME

Attitude altière casquée de cheveux cendrés,
Regard ardoise derrière des verres teintés,
Costume trois-pièces sombre taillé sur mesure,
Enrichissent chaque jour d'un halo aristocrate.

Et sur son visage ponctué d'un presque sourire
Se perçoit déjà ce que sans doute il ne dira pas,
Amère douceur du très profond, du très secret.

P. MILIQUE

17/02/2014

GEORGES SCHAEHADE: "C'EST PAR LES JARDINS..."

 

 

GEORGES SCHAEHADE

"C'EST PAR LES JARDINS..."

(il s'agit des premiers mots de ce poème sans titre)

Lecture par CÉLINE SAMIE

Références:

in Les Poésies 

© Gallimard 2001

 

Georges Schehadé (1905 Alexandrie-Paris 1989) est un poète et auteur dramatique libanais de langue française.

Issu d’une famille libanaise aristocrate, Schehadé est l’auteur d’une importante œuvre théâtrale proche des conceptions du nouveau théâtre, dont il est l’un des chefs de file avec, entre autres, Beckett, Ionesco ou Arthur Adamov. La plupart de ses pièces ont été créées par Jean-Louis Barrault et la plus célèbre d’entre elles, Histoire de Vasco (1956), a été traduite en 25 langues, jouée un peu partout dans le monde pendant les années 1950 et 1960.

Schehadé est également l’auteur de plusieurs recueils poétiques (Rodogune Sinne, L’Écolier Sultan, Poésies I à VI, Poésies VII (posthume). Tôt reconnue, son œuvre a été saluée et défendue par les plus grands (Paul Éluard, André Breton, Saint-John Perse, René Char, Jean-Louis Barrault, Octavio Paz, Philippe Jaccottet, Salah Stétié...).

En 1986, il se voit décerner par l’Académie française le Grand Prix de la Francophonie, créé l’année même.

Fuyant la guerre civile (1975-1990) qui menace le Liban, Georges Schehadé quitte Beyrouth en 1978 et s'installe à Paris où il meurt en 1989.

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

Prise de son Djaisan Taouss

Montage Anne-Laure Chanel

10/09/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: L'ARISTOCRATIE

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

L'ARISTOCRATIE

 

Retour dans la France du début du XXe siècle. Aujourd’hui, la vie de château …

Antoine PROST préside la mission du centenaire de la première guerre mondiale, dont France Inter est partenaire.


J’aimerais vous faire rencontrer aujourd’hui, chers auditeurs, quelques familles pas beaucoup qui constituaient à elles seules un autre monde dans le monde de 1913, l’aristocratie. Ce sont des familles car leur position au sommet des hiérarchies sociales et mondaines reposent sur un réseau de relations soigneusement entretenues par des mariages….


'Grande famille' en 1900 © Flickr - 2013

09/09/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: LES ARTISANS ET LES COMMERÇANTS

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

LES ARTISANS ET LES COMMERÇANTS

 

Il y a 100 ans, la petite classe moyenne…

Antoine PROST préside la mission du centenaire de la première guerre mondiale, dont France Inter est partenaire.


La société était globalement divisée en deux. D’un côté le peuple, paysans ou ouvriers qui travaillaient durement. Ils ne faisaient que ça. De l’autre la bourgeoise et l’aristocratie, la classe de loisirs pour emprunter une expression aux anglais si vous voulez parler comme les gens distingués à l’époque, la bonne société…


Commerçants © Deseronto Archives - Flickr - 2013

04/04/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 26.03.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

26.03.2013

 

08/10/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LE DERNIER DES MOHICANS"

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 

 Superbe et talentueuse...

 

  A l'écriture riche et précise.

 

  Il est important de ne pas passer à côté!

 

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

 

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:

 

  http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


 

Si tu choisis la liberté, sois prêt à être haï !

Si toutes les raisons se valent
Plus aucune raison ne vaut
Si je vous l’ai déjà dit, je vous le redis
Si tout se vaut, plus rien ne vaut
Ces lumières sans rien de lumineux
Ces religions sans trace de Dieu
Ces libertés qui sonnent creux
Si ma raison vaut la tienne, je renonce à la mienne
Sans hiérarchie… point de salut pour l’esprit.
Je préfère encore l’anarchie à l’oligarchie
L’aristocratie à la démocratie
Depuis que j’ai compris, que la raison ne peut être reine ou souveraine
Elle enchaîne et entretient la haine
Si je l’ai déjà dit, je vous le redis
La raison, la sienne comme la mienne…
Entraîne les vilains et les vilaines
La raison est haineuse…
Elle hait tout ce qui n’est pas elle, à elle ou comme elle
Mais la raison a toujours raison, se dit-on en passant
Parce que nous sommes censés avoir la même
Or, si nous l’avons tous… c’est parce que plus personne ne l’a
Il ne nous reste plus que la haine, pour se faire une raison
Que la haine, pour corriger cette insoutenable égalité
Que la haine, pour racheter cette improbable liberté
Que la haine, pour chanter cette invivable fraternité
Si je vous l’ai déjà dit, je vous le redis
J’ai toutes les raisons de vous haïr
Et aucune de vous aimer
C’est pour cette raison que je vous aime.
Sans raison !