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08/08/2017

RÈGLEMENT DE COMPTE 1

au magma présent de l'écriture,

 

 

RÈGLEMENT DE COMPTE

1

 

Il sait, il en est si désolé,

Qu'il ne fait que partager

Ses moments de douleurs.

Mais comme elle le lui fait remarquer,

Il serait vain de cacher cette réalité-là.

Elle le vérifie en effet, il ne le peut pas.

 

Il dit qu'il n'en peut plus de souffrir,

Et ce n'est pas qu'une simple image:

Il en a vraiment marre!

 

Et encore ces pics exacerbés,

Ces paroxysmes de douleurs,

Ne s'exhibent-ils qu'en pointillés

Sorte de hiatus espacé dans le temps.

 

Comment font ceux qui endurent cela,

Et encore endurent-ils bien plus encore

A chaque infime de chaque immédiat,

A chaque micro-fraction de chaque jour?

 

Tout comme il n'est pas doué pour le bonheur,

(Mais elle l'a prise en apprentissage à ses côtés

Et il a confiance en elle, elle le rend bon élève)

Il ne possède aucune aptitude à la souffrance.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

14/08/2016

GRIS ARDOISE

au magma présent de l'écriture,

 

GRIS ARDOISE

Son univers relationnel actuel ressemble au néant.
Ou plus exactement, à du rien avec du vide autour.
Rien d'anormal, il a tant fait pour qu'il en soit ainsi,
Créant sans discontinuer des barbelés autour de lui,
Espérant qu'ils se révèlent suffisamment dissuasifs.

Il a, enfouie au tréfonds, la mémoire écorchée vive
Et le vagabondage au pays de la douleur pathétique.

Il observe longuement les étoiles froides, organisées
Et se surprend, sans bien comprendre, à les envier.

Être libre, c'est savoir où est la sortie,
C'est avoir la possibilité de l'emprunter.

Si vous saviez à quel point il se sent libre!

P. MILIQUE

02/02/2014

AU PAYS DU BONHEUR 2

BULLE DE REVE.jpg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



AU PAYS DU BONHEUR

2

 

Tu dois désormais planter un décor définitif et inattendu

Au cœur d’un univers qui ne ressemblera à aucun autre.

Ainsi resteras-tu disponible à la fière intuition du monde

Que tu habiteras autrement en répondant à ses sollicitations.

Tu exploreras tous les possibles nourris de folles sensations

Et donneras émotion charnelle aux instants intenses saisis

Dans l’universel contenu dans le rire originel d’un enfant.

La vie sera encore donc, parfois invitation à une fête joyeuse,

Euphorisante comme une bulle de rêve dans un ciel juvénile.

 

Il arrive ainsi que  le sublime se niche dans la grisaille quotidienne,

Mais le chemin emprunté mène inéluctablement au pays du bonheur.

Sache poursuivre le tien avec en compagnie de ton compagnon d’osmose.

Celui-là saura te faire vivre en amour à l’embrasé de ce pays-là, exclusif,

Où deux voix solitaires se reconnaissent d’emblée en un iconoclaste écho.

(FIN)

 

P. MILIQUE

15/12/2013

AMOUR SOLEIL

au magma présent de l'écriture,

 

AMOUR SOLEIL

 

Au pays du doute se réalise parfois

Le souffle vivant des plus jolies promesses.

 

Sur ce chemin sinueux et tourmenté

L’avenir reste toujours aussi capricieux.

 

Pour pimenter sa vie de vagabond,

Il se fait cet équilibriste convaincu

Qui marche dans l’infini du temps

Avec pour seul balancier, chaque pépite

De cet amour-soleil lumineux

Grand explorateur de la plus belle des partitions:

Celle de la Vie.

 

P. MILIQUE

09/09/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: LES ARTISANS ET LES COMMERÇANTS

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

LES ARTISANS ET LES COMMERÇANTS

 

Il y a 100 ans, la petite classe moyenne…

Antoine PROST préside la mission du centenaire de la première guerre mondiale, dont France Inter est partenaire.


La société était globalement divisée en deux. D’un côté le peuple, paysans ou ouvriers qui travaillaient durement. Ils ne faisaient que ça. De l’autre la bourgeoise et l’aristocratie, la classe de loisirs pour emprunter une expression aux anglais si vous voulez parler comme les gens distingués à l’époque, la bonne société…


Commerçants © Deseronto Archives - Flickr - 2013

27/08/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913 : NOUS AURIONS PEUT-ÊTRE VISITE L'USINE RENAULT

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913 

NOUS AURIONS PEUT-ÊTRE VISITE L'USINE RENAULT

 

Voiture Renault 1900 - musée de la voiture Compiegne ©

Wikimedia commons - 2013 / P.poschadel


Poursuite de notre remontée en 1913, un an avant la seconde guerre monde. Aujourd'hui, visite de l'usine Renault de Boulogne-Billancourt. Elle ressemblait plutôt à une multitude d'ateliers, employait 4000 ouvriers, et produisait 1300 voitures par an...

26/08/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: NOUS MANGERIONS SURTOUT DU PAIN

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

NOUS MANGERIONS SURTOUT DU PAIN

 

 

pain © Wikimedia commons - 2013 / Copyright © 2005 David Monniaux


Retour un siècle en arrière, comme chaque jour. Antoine PROST nous parle ce matin du pain, qui constituait en 1913 la base de notre alimentation.

25/08/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: NOUS VIVRIONS A LA CAMPAGNE

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

NOUS VIVRIONS A LA CAMPAGNE

 

Retour un siècle en arrière. Même s'il n'y avait pas que des paysans à la campagne, en 1913, il y avait entre 7 et 8 millions d'agriculteurs qui vivaient en zone rurale. Leurs conditions de vie étaient très variables.

Paysans et chaumière en Ardèche cévenole © wikimedia commons - 2013

21/05/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 21.05.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

21.05.2013

14/03/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

 

06.02.2013

15/02/2013

BLESSURES AFFECTIVES

REGARD DE PIERRE.jpeg

 

BLESSURES AFFECTIVES

 

 

Au pays de la tristesse comme à celui de l'ennui,

Le temps semble suspendu au rien.

 

Lui qui vivait dans un monde forclos

Au centre aride de son désert

S'est laissé prendre au vilain mirage de l'ailleurs.

 

L'avancée précautionneuse rythmée d'oscillations

N'a pu éviter tout à fait le puissant effet miroir

Des chocs émotionnels intenses découverts avec stupeur.

 

Profitant de la confusion, les questions identitaires ont émergé

Quand, au souvenir cruel des blessures affectives,

Est apparu l'impératif latent du mieux se connaître.

 

Le regard minéral, mort sur le certain à construire,

Affronte avec dédain les événements à venir,

A la chair de cette vie ne proposant plus que l'ordinaire

Qui le renvoie, sans ménagement, à son insoutenable banalité.

 

P. MILIQUE

 

16/12/2011

LES CONTES DE NOËL 4

 

Ou comment retourner

Dans une enfance

Que nous n'avons,

Au demeurant,

Jamais quitté !