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04/11/2016

A BOUT D'ÂME

au magma présent de l'écriture,

 

A BOUT D'ÂME



La poésie est un brasier mal éteint
Qui parfois reprend vie imposant,
La nécessité de lui emboîter le pas.

Il n'est pas pour autant légitime
De se prétendre rimailleur inspiré,
Ce serait un peu comme se prendre,
Ridicule et boursouflé de suffisance
Dans l'outrecuidance la plus absolue,
Comme un égal aux maîtres existants.

Mieux vaut laisser s'exprimer ceux qui savent:
Leurs mots véhiculent de mystérieux concepts,
Fait de pensées invitant aux voyages immobiles.

Ils atteignent à bout d'âme l'infime fécond
Et, touchent de la plume l'indicible du monde
Dans la lumière-réceptacle au creux du possible.


P. MILIQUE

10/10/2016

DUPES DE RIEN 11

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DUPES DE RIEN

11

 

Prenons garde donc de ne pas immoler inconsidérément l'illusion au brasier de la raison tant il est bon de garder la mesure en de pareilles circonstances.

De ne pas se donner l'occasion d'avoir à pleurer les illusions perdues. Et au contraire, s'attacher à garder l'illusion de pouvoir en finir un jour avec l'illusion.

C'est là une philosophie de plomb qui autorise à bouger encore parmi les immobiles.

     On peut mourir de lucidité!

Refusons de devenir des martyrs d'un idéal fantaisiste et aléatoire!

     Et, comme pris d'une soudaine compulsion, disons la vérité!

Par illusion du vrai.

(FIN)

 

P. MILIQUE

 

24/05/2016

T'APPROCHES PAS DU FEU 1

au magma présent de l'écriture,

 

T'APPROCHES PAS DU FEU

1



Et voilà qu'elle dit les douleurs enflammées
De ce qui est, qui n'aurait jamais dû exister,
Et dont il est à parier qu'elle le déplore déjà.

Pourtant, il se peut que l'on paraisse tous
Astreint à la même dictature de l'ingérable.

Car c'est en quelque sorte irrémissible acéré
De ce qui est proposé en fragments émancipés
A tous ceux qui ont faim de cet Amour différent
Qu'ils savent en attente depuis l'éternel originel.

Toi, tu possèdes un Ami qui t'exalte la vie!
Peut-on imaginer plus précieuse aubaine?

T'approches pas du feu
Tu vas t'abîmer les yeux
Plus t'es loin du brasier
Mieux tu vois le danger.


Ces mots-là sont de ceux qui ne peuvent s'exprimer
Que dans la relation privilégiée avec un Ami proche.
Il saura s'appliquer à ne jamais émouvoir
Et se dégager d'une objectivité encombrante.
Sa présence sera de s'attacher à ne prononcer
Que des mots de vérité: ceux de l'homme vrai.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

23/08/2015

EN ROUTE POUR L'INEXORABLE 6

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

EN ROUTE POUR L'INEXORABLE

6

 

Il ne sert donc à rien d'accuser le réel! Le temps permet tout de même de ne pas mourir de son vivant, et ça n'est pas rien. Il est ce laps de vie qui refuse qu'elle s'achève! Tout sur cette Terre est précieux, parce que périssable. Le temps lui-même, ne pouvant échapper à cette engeance incorruptible, et progressivement défait, s'efface dans le gris incrédule d'un ciel plombé de tristesse. Cet artiste, épuisé de patience, dévoile peu à peu le grain tout en douceur du point de non-retour. Ainsi, tout commence et tout recommencera toujours. C'est ce que peuvent en déduire les pensées et les mots pour une fois réunis.

Nul ne sait si le Temps est l'unique protagoniste qui nous relie à l'Univers! Et nul ne le saura jamais, sauf peut-être au moment ultime de se brûler les ailes au braises du Néant.

 

Le temps, lorsqu'il en aura terminé de graver des traces de nous en nous, nous intégrera d'autorité dans sa traîne étoilée. Ainsi, après avoir transités en météore de la source au réceptacle sans l'avoir jamais aperçu au travers de l'âge, ferons-nous éclater, au rythme erratique de notre cœur, d'autres chrysalides en attente, de l'autre côté, d'autres émanations.

(FIN)

 

P.  MILIQUE

26/04/2015

AU BRASIER DU MYSTÈRE 1

au magma présent de l'écriture,

 

AU BRASIER DU MYSTÈRE

1

Assis sur le lit en désordre dans la moiteur de la chambre,
Il semble se tenir dans un silence hagard, comme pétrifié.
Après s'être éreinté dans l'écriture fastidieuse de mots têtus et creux,
Sa main s'est crispée, lasse, tandis qu'un léger tremblement l'agite.

Il se sent épouvantablement grotesque
Et se demande avec une grande consternation,
Lui l'ordonnateur patenté de leur douce et folle musique,
Où à bien pu s'absenter l'ample souffle de ses mots.

Au vrai, le rêve s'est enlisé et l'écriture, peu à peu,
Dans une ultime confrontation s'est dissoute.
Il observe désormais la réalité de son naufrage:
Les mots s'empilent, il le voit bien,
Telles des pierres inertes, mornes et mortes,
Sur le mur lisse et accablé d'un texte dérisoire.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

30/12/2014

AMOUR 18 CARATS

au magma présent de l'écriture,

 

AMOUR 18 CARATS

De la pierre de lune a jailli une troublante et subite évidence
Qui d'emblée s'est installée sur le fil magique de notre histoire.

Tu es la caresse de ma vie. Celle de mon aujourd'hui,
Celle de mes demains. Merci de cet Amour-brasier,
Amour 18 carats que j'entretiens à chaque infime du jour
A la caresse soyeuse d'instants de velours inespérés.
Petite Femme-Lumière, que le monde est beau à tes côtés...

De la pierre de lune a jailli une troublante et subite évidence
Qui d'emblée s'est installée sur le fil magique de notre histoire.

P MILIQUE

29/09/2014

BRICOLEUR DE MOTS 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

BRICOLEUR DE MOTS

2

Mes humbles mots personnels n'ont certes pas
La même puissance brûlante. Brasier indigne.
Pourtant, ils aimeraient tant savoir en dire plus
Et même davantage. Alors, frappé d'incertitude j'écris
La première phrase qui mène à la deuxième, puis encore...
Impudeur totale. Impudence fatale. Chimère scripturale...
Bricolage laborieux de mots au long d'une errance vraie.

L'acte vital d'écrire n'est décidément pas une évidence.

«On lit ce qu'on aime et on écrit ce qu'on peut»
(Jorge Luis BORGES)

(FIN)

P. MILIQUE

25/06/2014

FRAGILITÉ DÉBUSQUÉE 1

au magma présent de l'écriture,

 

FRAGILITÉ DÉBUSQUÉE

1

 

 

Ce jour-là il l'a perçu fatigué, soucieux,

Désabusé, peut-être même désemparé,

Un peu triste et sombre, et pire encore.

Quelque chose comme pas heureux.

Il l'imagine passager clandestin du destin.

Tout semble délétère aux larges alentours.

Il sait qu'une volée de questions brutales

Grésille dans sa pensée tourmentée,

Cherchant au brasier de l'obstination

A trouver un sens possible à toute chose.

 

C'est un souffle vif qui embrase tout

Porteur des cataclysmes passés et à venir.

La cruauté de la vie rend sensible au monde

Rythmée par la récurrence folle des thèmes

Monomaniaques d'une infinie mouvance,

Tournoie jusqu'au vertige en dérivant,

Sceptique, au sein du grand étonnement.

 

Comment discerner la vérité caché

Dans sa fragilité ainsi débusquée?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

10/06/2014

L’AIR DU BEAU

au magma présent de l'écriture

 

L’AIR DU BEAU

 

Une sorte de culpabilité à peine corrigée par la rage

Qui génère au vif ce problème de légitimité…

Écrire et ne pas savoir comment assumer cette prétention!

 

Pourtant, son imaginaire côtoie un quotidien

Des grands frères bienveillants et protecteurs.

Baudelaire l’accompagne au brasier de ses révoltes,

Et il a cette étrange impression de l’entendre lui souffler…

 

Va, exacerbe le cœur même de l’émotion poétique,

Celle qui offre d’emblée l’éclat de ce qui attend!

Invalide la phrase exclusive et universelle

Qui se délite, à l’image des mots qu’elle décrit

Avec l’iridescente et unique arrière-pensée: ÉCRIRE!

Rédemption libératrice…

 

P. MILIQUE

06/06/2014

LE BONHEUR DE T'AIMER 1

au magma présent de l'écriture,

 

LE BONHEUR DE T'AIMER

1

 

Écrire c’est tromper l’absence, alors j’écris ce que je crie

Car il me faut bien parvenir à exprimer ma crise d’amour,

Ma crise de ce n’est pas juste, ma crise de manque hurlant.

 

Il serait sans doute bien que je parvienne à me raisonner.

Mais comment et pour quelles raisons me résonnerais-je

Alors même que je m’éprouve responsable de la situation?

 

Avec une muette obstination tu m’as ouvert le brasier de ton cœur

Avant que de m’ouvrir, au rythme du sensible, l’ample de tes bras.

Voilà que tu t’offres à ouvrir ta maison. Tu ne peux faire davantage.

Il ne tient qu’à moi dis-tu, d'immiscer ma vieillesse dans ton présent.

Et cela ne se peut à l’immédiat. Douloureuse stridence de l’impossible.

Sauras-tu sans t’épuiser, souhaiteras-tu m’attendre le temps nécessaire?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

20/05/2014

AU BRASIER DU MYSTÈRE 1

au magma présent de l'écriture,

 

AU BRASIER DU MYSTÈRE

1

 

Assis sur le lit en désordre dans la moiteur de la chambre,

Il semble se tenir dans un silence hagard, comme pétrifié.

Après s'être éreinté dans l'écriture fastidieuse de mots têtus et creux,

Sa main s'est crispée, lasse, tandis qu'un léger tremblement l'agite.

 

Il se sent épouvantablement grotesque

Et se demande avec une grande consternation,

Lui l'ordonnateur patenté de leur douce et folle musique,

Où à bien pu s'absenter l'ample souffle de ses mots.

 

Au vrai, le rêve s'est enlisé et l'écriture, peu à peu,

Dans une ultime confrontation s'est dissoute.

Il observe désormais la réalité de son naufrage:

Les mots s'empilent, il le voit bien,

Telles des pierres inertes, mornes et mortes,

Sur le mur lisse et accablé d'un texte dérisoire.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

18/11/2013

L’AIR DU BEAU

ecrivain1.jpg

 

L’AIR DU BEAU

 

Une sorte de culpabilité à peine corrigée par la rage

Qui génère au vif ce problème de légitimité…

Écrire et ne pas savoir comment assumer cette prétention!

 

Pourtant, son imaginaire côtoie un quotidien

Des grands frères bienveillants et protecteurs.

Baudelaire l’accompagne au brasier de ses révoltes,

Et il a cette étrange impression de l’entendre lui souffler…

 

Va, exacerbe le cœur même de l’émotion poétique,

Celle qui offre d’emblée l’éclat de ce qui attend!

Invalide la phrase exclusive et universelle

Qui se délite, à l’image des mots qu’elle décrit

Avec l’iridescente et unique arrière-pensée:

ÉCRIRE! Rédemption libératrice…

 

P. MILIQUE