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16/03/2014

DOULEUR D'AIMER 6

au magma présent de l'écriture

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DOULEUR D'AIMER

6

 

Ensemble maintenant ils ont si intensément mal,

Qu'il ne savent plus que se consoler mutuellement.

 

Et il ne l'abandonne, condamné, qu'avec la certitude

Exacerbée jusqu’à l'ultime de savoir la rejoindre un jour.

Alors, enivré de ce constat furieux et lancinant

Qui l'incite à plus être ce qu'il ne sera jamais,

Il s'enfonce sans défense, et au comble de l'errance folle,

Dans les avenues noires et encombrées de la douleur d'aimer.

(FIN)

 

P. MILIQUE

 

13/09/2013

JE VEUX MON POGNON MINI SLAM DE L'HOMME MODERNE « OUBLIE DANS LE TAXI»



Épuisée,
Fourbu,

       L'été est déjà loin. Vous êtes fatigué. Vous avez mal là. Là aussi d'ailleurs. ARTE Radio a la solution. Posez-vous un instant. Fermez les yeux. Mettez le casque audio sur les oreilles. C'est gratuit. Comme on dit à ARTE : écoute, c'est tes impôts qui payent. C'est un slogan que nous utilisons rarement. Les gens s'énervent quand on leur parle des impôts. Sinon ils ne seraient jamais malades. Ils  n'iraient pas à l'école. Ils resteraient chez eux à télécharger gratos en mangeant des trucs volés. Le bonheur. Où en étais-je ? A vous. Appuyez sur le bouton "lecture". Ben oui, mais ouvrez les yeux alors. Ouvrez les yeux et recommencez, le site arteradio.com, le casque, tout ça. Cette semaine vous avez gagné une séance de soin sonore. Gratuite, j'insiste. Une séance enregistrée en binsemaine   aural. A écouter au casque. Le comble du chic. La radio en 3D. Cette

 

JE VEUX MON POGNON
MINI SLAM DE L'HOMME MODERNE

(0’32’’)
« OUBLIE DANS LE TAXI»


Un slam miniature pour se consoler d'une soirée pourrie. Membre du collectif Spoke Orkestra, Félix J. se partage entre la musique avec Dum Dum, les performances et la poésie crue. Il a enregistré trois mini-slams chez nous en avant-goût de l'album "La Tentation". Dernier ouvrage paru : "Basketville", éditions Le Diable Vauvert.


Enregistrement : 26 juin 13
Réalisation : Arnaud Forest
Paroles & musique : Félix J.

13/08/2013

DOULEUR D'AIMER

 

DOULEUR D'AIMER.jpg  

 

DOULEUR D'AIMER

 

C'est un concentré de féminité au regard étincelant.

 

Lui, se rend compte soudain qu'il a vécu jusque-là dans son attente,

Et qu'elle lui offre avec tellement de générosité,

Cette histoire qui sera la leur.

Parce que c'est un être tout d'amour et de tendresse,

Générateur de complicités bouleversantes

Qui ajoutent tellement de sens au mot-partage.

 

Il a grandi dans sa solitude,

Et c'est dans un état de grande fragilité

Qu'il se retrouve à se nourrir

De tous ces émois bruissants et foisonnants.

Il obéit, mécaniquement, à des impulsions intérieures inexplicables

Qui l'ouvrent à la découverte de sa capacité d'amour.

 

Les voilà ensembles, cœurs de porcelaine aux regards séduits,

A traquer les instants fragiles, les moments inoubliables.

De ces moments de prodigieuse harmonie où le temps soudain aboli

Provoque la rareté d'un état d'exaltation sublimée

Qui rend possible l'éblouissement immédiat.

Et, c'est l'inconcevable d'une réalité qui donne la main à l'imaginaire,

Pour atteindre à l'impossible pureté.

Pour fixer les enchantements d'un absolu d'émotions d'où s'extrait,

Souverain, leur diamant intérieur.

 

Il sait maintenant concevoir pour elle l'ivresse d'un amour perdu.

Un amour aux yeux serrés, sur fond de passion incestueuse

Qui adoucit les blessures du passé mais qui exprime

Encore, sa vulnérabilité.

Le bonheur a de tout temps eu partie liée avec le chagrin.

En devenant diaphane, il devient éphémère.

Même quand il est, croit-on, bien construit et solidement étayé,

Un jour il se meurt de trop d'évidences et,

Toutes les pauvres certitudes patiemment élaborées volent en éclats.

Tombe alors le froid glacial du crépuscule.

 

Il connaît alors le jour le plus désenchanté de sa vie.

Un jour fracassé de la plus aride sécheresse.

Il se sait condamné encore au lent naufrage

D'une vie ordinairement amenuisée.

Il entre dans un long tunnel extraordinairement sombre et froid,

Avec en lui la sourde désespérance

D'un temps définitivement immobile.

 

Il a pleuré comme jamais. Il s'est senti dépossédé.

L'échec lui est tellement insupportable,

Avec son lot de souffrances qui le mènent,

Au silence d'une douleur minérale.

Il est devenu un homme tourmenté.

Il est devenu un homme qui pleure.

 

Cependant, ils ont tellement mal,

Qu'il ne savent plus que se consoler mutuellement.

 

Et il ne l'abandonne, condamné, qu'avec la certitude

De l'ultime à la retrouver à jour.

Alors, avec cette envie furieuse et lancinante

De ne plus être ce qu'il ne sera jamais

Il s'enfonce, au comble de l'égarement,

Dans les avenues noires et encombrées

De la douleur d'aimer.

 

P. MILIQUE

 

10/08/2013

LA BOÎTE A LETTRES: GEORGES SAND A FLAUBERT

 

LA BOÎTE A LETTRES

GEORGES SAND

A

FLAUBERT

09/08/2013

JULIETTE DROUET A VICTOR HUGO

 

JULIETTE DROUET

A

VICTOR HUGO

26/05/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : " Y'A PAS QUE LES FADETTES..."

 

LA PARISIENNE LIBEREE

" Y'A PAS QUE LES FADETTES..."

Paroles et musique : la Parisienne Libérée


On ne demande jamais les fadettes
On fait des vérifications
Pour être complètement honnête
Il y a peut-être eu des exceptions

D’accord on épluche les fadettes
Mais pas le contenu des SMS
C’est comme ça qu’on fait nos enquêtes
Mais là c’est sorti dans la presse

On a bien demandé les contenus
Mais on ne les a pas obtenus
Vous admettrez que c’est une nuance
Qui a tout de même son importance

Pourquoi prévenir la Commission ?
On n’a mis personne sur écoute
C’est peut-être une obligation
Mais du moment qu’on n’y voie goutte

Y’a pas que les fadettes
Tout le monde vous le dira
La loi, on la respecte
Ou bien on la changera !

S’il y a eu des gens écoutés
C’était jamais des gazetiers
Encore qu’il peut évidemment
Y avoir eu quelques accidents

On l’a écouté pour être sûr
On n’a pas pris son disque dur
De vous à moi vous conviendrez
Que celui-ci l’avait cherché

Pour toutes les autres rédactions
C’était une simple précaution
Vous savez bien que les journaleux
Ont tendance à parler entre eux

Jamais on n’a mis de filocheur
Derrière des investigateurs
On les a suivis au pas de course
Simplement pour connaître leurs sources

Y’a pas que les fadettes
Tout le monde vous le dira
La loi, on la respecte
Ou bien on la changera !

S’il y a des officines privées
Elles ont agi de leur plein gré
A moins que votre enquête judiciaire
N’arrive à prouver le contraire

On a fait quelques siphonnages
Mais jamais de cambriolage
Les barbouzeries c’est pas notre style
Même si parfois c’est bien utile

Oui c’était une idée à moi
Et je l’assume pleinement
Je n’ai pas vraiment eu le choix
C’était classé Très Très Urgent

Les ordres de mes supérieurs
Me sont parvenus oralement
Et j’ai bien regretté d’ailleurs
D’avoir pas fait d’enregistrement

Y’a pas que les fadettes
Tout le monde vous le dira
La loi, on la respecte
Ou bien on la changera !

Je vous garantis Madame le Juge
Que ça ne vient pas du Ministère
Ou alors c’est un subterfuge,
Rien n’est exclu dans cette affaire

Et s’il y a eu commandement
Ça ne venait pas du Château
A moins, bien sûr, que le Président
Ne se soit mis à lire les journaux…

[citations B. Hortefeux / C. Guéant / F. Péchenard]