Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

28/03/2016

JIMI 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

JIMI

2

Bien sûr je me fous de Bouddha,
A moi on ne la fait pas comme ça,

Le train pour leur pseudo nirvana,
Sûr que je ne l'emprunterai pas.

Je n'ai pas connu l'infâme Hitler,
Cet emmanché de l'éradication.
Moi aussi j'aurais voulu l'annuler,
J'aurais joint ces héros qui ont tenté.

Je n'ai pas pu voir bob dit l'âne,
Il nous a fait le coup de la panne!
Mais je connais toute ses chansons,
Ma sauvegarde s'appelle désolation.

Mon rêve était de rencontrer Hendrix,
Ce poète saturé de stridences électriques,
Lui qui triturait le manche de sa guitare,
L'ensorcelant un peu plus chaque soir.

(FIN)

 

P. MILIQUE

14/08/2015

LES RESSOURCES DE L'ERRANCE 1

au magma présent de l'écriture,

 

LES RESSOURCES DE L'ERRANCE

1



C'est dans cette ville déréalisée par les néons
Où l'anonymat règne en maître clandestin,
Qu'il a exploité les ressources de l'errance
Dans les dédales insoupçonnés de son intériorité.

Tout dépend de l'aptitude dont chacun dispose
Pour se faufiler à travers la douleur vive du réel.
Il faut profiter de la confusion crée par l'inconnu
Et mettre en perspective l'atypie lisse du familier
Sans jamais céder à l'utopie d'une transparence à soi.

Les vertiges de l'identité forcent la conscience de l'autre
Et, suspendu à une beauté aussi magique que sibylline,
Il s'éprouve absorbé dans la réminiscence du similaire.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

06/01/2015

LA HOULE 1

au magma présent de l'écriture,

 

LA HOULE

1

La traque à la métaphore doit se perpétué à longueur de lignes.

L'onirisme et sa dissémination tentaculaire à ce grand mérite d'autoriser beaucoup de choses.

Et d'en proposer une multitude d'autres.

Elles obligeront à faire l'effort de franchir quelques balises d'un imaginaire bien singulier.

Il convient de ne surtout pas hésiter à le faire, afin de s'offrir le possible d'un éclairage mutuel.

Comment ne pas considérer immédiatement
Aux plages urbaines désolantes d'incongruité
Puisqu'elles sont installées, c'est cliché de le dire,
Là où la mer et le ciel sont loin. Là où l'air manque.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

12/12/2013

LE MIKE ET L'ENCLUME (3): ROHFF, KAARIS, EMINEM, STROMAE & CIE « TU BOUFFES C'QUE J'TE PRÉPARE »

 

LE MIKE ET L'ENCLUME

(3)
ROHFF, KAARIS, EMINEM, STROMAE & CIE

(25’16’’)
« TU BOUFFES C'QUE J'TE PRÉPARE »


De bons amateurs de rap débattent et vannent dans une émission sans promo et sans sucre. Au menu du troisième round : le nouvel album de Rohff - La révélation Kaaris - Le retour d'Eminem - Le succès de Stromae - Les brèves "lourd, balourd ?" avec Clara Morgane, Jean Gab'1, Wu-Tang et Gims. Éloge inspiré des cultures urbaines par les chroniqueurs Mike Pesetas, Moe de Diakité, JR, Will et Labrax dans un débat animé tant bien que mal par Jérôme Larcin.


Enregistrements : 21 octobre 13
Voix : Will, Labrax, Mike, JR, Moe de Diakité, Jérôme Larcin
Réalisation : Arnaud Forest

07/09/2013

BAIGNADE URBAINE PLONGEZ DANS LA VILLE « Y'A TOUT LA-DEDANS »

 

BAIGNADE URBAINE
PLONGEZ DANS LA VILLE
« Y'A TOUT LA-DEDANS »

3'17"

 

 


 

Il fait chaud, la mer est loin : ils ont choisi de se baigner à Paris. Dans le canal de l'Ourcq, les fontaines ou la Seine. Là où c'est interdit et un peu dégoûtant. Plongeant dans l'eau brune avec ou sans maillot, ces jeunes militants du rafraîchissement se sont baptisés "Laboratoire des baignades urbaines expérimentales". La ville est leur terrain de jeux (d'eau).

 

Enregistrement : 23 & 28 août 13
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : Amadou Diallo, Martin Morales, Julie Pacaud

15/05/2013

CONCISIONS FRAGMENTAIRES 23

concision fragmentaire.jpg

 

 

Dans ce monde en pleine mutation

Se dévoile, obscène, notre pathétique condition.

 

Le désordre définitif des paysages urbains

Justifie alors la recherche du plus juste contrepoint.

 

Approche subjective d'une beauté dépouillée

Qui vibre à maintenir l'intégrité de l'existence

En donnant une dimension inouïe

A l'exploration étonnée de ses gisements inattendus.

 

P. MILIQUE

07/04/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 29.03.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

29.03.2013

28/03/2013

PRINTEMPS DES POETES 2013 : Anne-Marie BERNARD " Pour la voix du poème "

 

PRINTEMPS DES POETES 2013 

Anne-Marie BERNARD

" Pour la voix du poème "

 

Lu par Maëlys Ricordeau

 

Poème inédit écrit pour le Printemps des poètes 2013. "Les voix du poème" est le thème choisi pour cette 15ème édition.

 

Edito de Jean-Pierre SIMEON, directeur artistique: "Dès sa naissance, au début des temps humains, la poésie est une parole levée. Qu'il soit murmure, cri ou chant, le poème garde toujours quelque chose de son oralité native. Il est donc peu ou prou une affaire de voix, la voix intérieure du poète répondant aux voix du monde.
Le partage des poèmes dans la cité, qui est depuis quinze ans l'ambition du Printemps des Poètes, passe nécessairement par la voix haute.
Le Printemps des Poètes 2013 fera entendre plus que jamais cette polyphonie vivante."

 

Maëlys Ricordeau Richeux © RF

 
 

 

A l'occasion du Printemps des Poètes, les Poèmes du jour sont lus toute la semaine par la comédienne Maëlys Ricordeau, membre du collectif Das Plateau.

 

***

POUR LA VOIX DU POEME

 

Ecoute

le silence est fait de paroles

à l’intérieur de soi

comme une aube venue des profondeurs

entoure d’esprit

la lumière

 

Les mots de novembre annoncent l’espace

hauteur achevée des parfums vécus

l’odeur émaillée d’une vie qui avance

avec dans la bouche matinale

le goût d’une voix

 

Ecoute

le chuchotement du premier mot

se tait à la source

pour se désaltérer dans l’ombre

et combler le vide

 

Dans ce grenier inépuisable

enfin le cri

pétrifie l’essentiel

 

Anne-Marie BERNARD
inédit novembre 2012