Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

01/12/2016

NUITS COMMUNES 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

NUITS COMMUNES

2

 

Mais vient la douleur quotidienne d'être arraché à elle.
Parce que parfois sa présence se révèle nécessité, là,
Tout de suite, maintenant, il s'instille une rage sourde
A ne pas l'éprouver à ses côtés, charnellement réceptive.

Avec la femme aimée, il leur faut enrichir leur amour
De toute la force recueillie dans l'absence de l'Autre,
Et dans la volonté affirmée de leur patience décrétée.

Amour, peux-tu percevoir à quel point je te souhaite?
Entends-tu ce que mon cœur et mon corps invoquent?

(FIN)

P. MILIQUE

28/09/2016

FEMME AIMEE

FEMME AIMEE.jpg 

 

FEMME AIMÉE

 

Trajectoire fulgurante entre innocence et culpabilité

Vers l'indiscernable dédale d'un parcours initiatique

Au fil de l'éloquence fragile d'une coïncidence.

 

Cela restitue avec beaucoup de justesse

Le presque imperceptible glissement

Dans l'affinité d'une rencontre foudroyante...

 

Lumière douce et silhouette ensoleillée s'allient

Pour imposer la discrète présence d'une femme aimée

Aussi exceptionnelle qu'une ambre fatidique

Qui se révèle, troublante, dans un ciel serein.

 

P. MILIQUE

23/10/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 28/09/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

28/09/2013

22/10/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 26/09/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

26/09/2013

21/10/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 25/09/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

25/09/2013

20/10/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 24/09/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

24/09/2013

08/08/2013

COMME UNE LAVE EN FUSION

LAVE.jpg

 

COMME UNE LAVE EN FUSION

 

Il lui donne tout mais, il n'a pas su le percevoir,

Son cœur alourdi était affamé d'autre chose.

 

Peu à peu, elle s'est éloignée de lui,

Distante jusqu'à la presque absence,

Femme aimée de moins en moins aimante.

 

Son présent désormais se zèbre de fêlures

Tandis qu'il s'éprouve solitaire face à la douleur

Provoquée par l'inexplicable disharmonie.

 

Malgré la violence du tourbillon, il s'obstine

A vouloir oublier le reflet de sa déchirure

Même s'il sait combien l'entreprise est vaine.

 

A l'embrasé incandescent d'une blessure inconsolable,

Il pleure la nuit tombée sur une existence amputée d'elle.

 

Il lui avait tout donné mais n'avait pas su percevoir,

Que son cœur alourdi était affamé d'autre chose.

 

D'un rêve renaît un après accroché à la mémoire.

La tendresse exaltée, restée sur le qui-vive, l'invite

A utiliser au mieux son art du doux affleurement,

Privilège lesté de mystère qui lui offre quelque atout

Et fait de lui un personnage fréquentable et sensible.

Alors, il se mire dans les yeux de l'Autre gracieux

Pour y chercher de quoi éclairer ses déséquilibres,

Vertiges attirants où noyer ses trop lourds tourments.

 

D'un sursis de vieillesse miroite un après possible,

Mais il n'est qu'utopie fuyante née d'un rêve forclos.

Puisque résigné à ne jamais atteindre l'inespéré,

Il laisse sourdre du tréfonds à bout de souffle

Un goutte à goutte de mots à pleurer de beauté,

Des mots de larmes brûlantes de lave chaude

Qui coulent dans la poussière de ce qui n'est plus.

 

Il lui aurait donné bien davantage s'il avait su percevoir,

A quel point son cœur alourdi était affamé d'autre chose.

 

P. MILIQUE