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28/09/2016

FEMME AIMEE

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FEMME AIMÉE

 

Trajectoire fulgurante entre innocence et culpabilité

Vers l'indiscernable dédale d'un parcours initiatique

Au fil de l'éloquence fragile d'une coïncidence.

 

Cela restitue avec beaucoup de justesse

Le presque imperceptible glissement

Dans l'affinité d'une rencontre foudroyante...

 

Lumière douce et silhouette ensoleillée s'allient

Pour imposer la discrète présence d'une femme aimée

Aussi exceptionnelle qu'une ambre fatidique

Qui se révèle, troublante, dans un ciel serein.

 

P. MILIQUE

06/10/2015

ATMOSPHÈRE

au magma présent de l'écriture,

 

ATMOSPHÈRE



L'obligée conséquence induite ne fut pas longue
Avant que n'apparaisse le glissement de ses mots,
Colmatage succinct de l'impérieuse urgence de dire.

Attirail racoleur et séduisant qui dissimule la stérilité
Pour en restituer l'atmosphère dans le pollen du temps.



P. MILIQUE

21/01/2015

NUIT DE NEIGE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

NUIT DE NEIGE
2

 

Le gouffre se creuse progressivement tant la somme possible des bifurcations égale zéro ou l'infini. Au cœur de cet équilibre fragile, la solution ne peut résider que dans l'apaisement. Mais comment posséder cette capacité d'indifférence, cette impossible innocence, avec une telle conscience du destin?
Le glissement silencieux prend une magnifique dimension au cynisme revendiqué dans l'irrépressible sentiment à se sentir étranger à soi-même. Stigmatisé par la violence perverse d'un caractère vital pétri d'obsessions qui ne sont pas à mettre en doute, s'exprime l'ultime fascination d'un renoncement définitif, d'une disparition soudaine.
Nous n'avons que trop enduré de souffrances toute la vie durant. La brève présence compte, dans l'inépuisable d'une rage mal contenue, atteindre dans l’œil du cyclone l'indicible et la part maudite d'une aspiration fatale sur fond d’abîme, la noire volupté qu'elle croyait lointaine.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

26/11/2014

CONCISION FRAGMENTAIRE 36

concision fragmentaire.jpg

 

CONCISION FRAGMENTAIRE

36

 

Dans ce monde en irrémédiable mutation
Se dévoile, obscène, notre pathétique condition.

Le désordre définitif des paysages urbains
Justifie alors la recherche du plus juste contrepoint.

Approche subjective d'une beauté dépouillée
Qui vibre à maintenir l'intégrité de l'existence
En donnant une dimension inouïe
A l'exploration étonnée de ses gisements inattendus.

P. MILIQUE
 

11/09/2014

EN MÈCHES DE SOUVENIRS 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

EN MÈCHES DE SOUVENIRS

3


Mais il y avait aussi cette ambiguïté lestée de jalousie trouble.
Je me suis exposé dans les flots virulents d'un rêve mouvant.
Rêve d'un amour idyllique qui a, tout est devenu clair ensuite,
Cruellement souffert des affres d'un désir ponctuel non partagé.
Ensuite?

Elle est complexe la conquête de soi dans sa relation à autrui.
Cette femme inespérée à été l'instrument actif de mon aliénation.
Depuis notre rencontre, tout est devenu de bruit et de fureur
Et cet instant m'a jeté sans ménagement dans le vif de la douleur.
Glissement progressif et inévitable basculement dans la marge.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

29/09/2013

VIEILLIR

au magma present de l'ecriture,

 

VIEILLIR

 

Vieillir, cette inévitable ode à la déchéance physique !

Pourquoi tolérer à longueur de vie cet insurmontable,

Cet insondable infini dessiné aux flancs de l’inexorable ?

Combat douteux jusqu’à l’obscène puisque perdu d’avance.

 

Vieillir, étrange affaire qui enlaidit le regard d’ombres fanées.

Glissement qui fige en un attentisme aussi désabusé qu’inutile.

Soleil disloqué qui hurla à l’imposture d’un masque grimaçant

Au cœur d’un univers de gris sale seulement zébré de noirceurs

Dans lequel tout porte à l’incapacité d’offrir du bonheur encore.

 

Vieillir, et tous ces mots suspendus qui, déjà, interrogent le silence,

Alors qu’il ne reste plus rien à dire et tant à raconter pourtant !

 

P. MILIQUE

23/06/2013

QUE FAISONS-NOUS?

DECHIRER LE SILENCE.jpg

 

QUE  FAISONS-NOUS?

 

Que faisons-nous sinon déchirer les silences

De cette vie avec trop d'indécence?

 

Il y a ce trop de présence chez certains êtres

Dont les yeux ont fondu au passage,

Un bonheur désespéré en route pour le saut dans le vide

D'une folie tranquille peuplée de fourmillements,

Creusant,jour après jour, l'unique de la ressemblance.

 

Que faisons-nous sinon déchirer les silences

De cette vie hautaine jusqu’à l'indécence?

 

S'acharner à restaurer, au gré d'infinies maladresses,

Tout un réseau complexe de glissements subtils,

Avant qu'il ne prenne la forme définitive

D'une interminable chute en spirale

Dans le spectaculaire revendiqué

Et démonstratif de l'ultime démonstration.

 

Que faisons-nous sinon déchirer les silences

De cette vie hautaine jusqu’à l'indécence?

 

Mener au renoncement d'un voyage impossible

Dont on peut croire à chaque instant qu'il peut se briser

Dans le fatras tumultueux de l'autre versant dévalé,

Insatisfait de l'irréparable sort destiné à l'humain

Tout au long d'une histoire tronquée en trompe-l’œil.

 

Dans l'éphémère douloureux de ces nuits implorées

A fixer le regard de la lune au plus vif du cœur,

Que faisons-nous sinon déchirer les silences

De cette vie hautaine jusqu’à l'indécence?

 

P.  MILIQUE