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20/04/2015

UN PÈRE, CE MYSTÈRE

au magma présent de l'écriture,

 

UN PÈRE, CE MYSTÈRE



Un père, ce mystère!
Il est comme un satellite attiré par
Leur lumière, incapable de s'en extraire.
Mais il éprouve le douloureux sentiment
De n'être pour eux qu'une lampe sans ampoule.

Cette sensation, il a maintes fois tenté de l'écrire
Sans parvenir à la satisfaction du juste exprimé.
Mais ces mots-là, tout de beauté, de folle majesté,
D'amour et vérité, il aurait aimé savoir les formuler.

Un père, ce mystère!

P. MILIQUE

03/06/2014

UNIVERS DE CRISTAL

au magma présent de l'écriture,

 

UNIVERS DE CRISTAL

 

Ce fut une sublime surprise que cette journée faste où à résonné

Le bruit étourdissant et neuf que fait l'Amour quand il s'installe.

Douceur d'une pensée arc-en-ciel qui semble me le suggérer ainsi.

 

D'emblée, tu m'as proposé ce rare demain qu'est désormais aujourd'hui,

Un aujourd'hui embelli de ta générosité aimante qui m'aide tant à vivre.

 

Parce que tu m'es l'indispensable, je ne puis me concevoir sans toi tant

Pas une seule de mes pensées qui ne porte ton empreinte en son intime.

Par toi, j'habite un univers de cristal éclairé de regards dans lesquels

Tu brilles comme couverte de diamant pur du plus élevé des sentiments.

 

Qu'il est donc agréable mon Amour de t'aimer autant

Jusqu'au bien plus loin au-delà du renaissant horizon!

 

P. MILIQUE

08/08/2013

COMME UNE LAVE EN FUSION

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COMME UNE LAVE EN FUSION

 

Il lui donne tout mais, il n'a pas su le percevoir,

Son cœur alourdi était affamé d'autre chose.

 

Peu à peu, elle s'est éloignée de lui,

Distante jusqu'à la presque absence,

Femme aimée de moins en moins aimante.

 

Son présent désormais se zèbre de fêlures

Tandis qu'il s'éprouve solitaire face à la douleur

Provoquée par l'inexplicable disharmonie.

 

Malgré la violence du tourbillon, il s'obstine

A vouloir oublier le reflet de sa déchirure

Même s'il sait combien l'entreprise est vaine.

 

A l'embrasé incandescent d'une blessure inconsolable,

Il pleure la nuit tombée sur une existence amputée d'elle.

 

Il lui avait tout donné mais n'avait pas su percevoir,

Que son cœur alourdi était affamé d'autre chose.

 

D'un rêve renaît un après accroché à la mémoire.

La tendresse exaltée, restée sur le qui-vive, l'invite

A utiliser au mieux son art du doux affleurement,

Privilège lesté de mystère qui lui offre quelque atout

Et fait de lui un personnage fréquentable et sensible.

Alors, il se mire dans les yeux de l'Autre gracieux

Pour y chercher de quoi éclairer ses déséquilibres,

Vertiges attirants où noyer ses trop lourds tourments.

 

D'un sursis de vieillesse miroite un après possible,

Mais il n'est qu'utopie fuyante née d'un rêve forclos.

Puisque résigné à ne jamais atteindre l'inespéré,

Il laisse sourdre du tréfonds à bout de souffle

Un goutte à goutte de mots à pleurer de beauté,

Des mots de larmes brûlantes de lave chaude

Qui coulent dans la poussière de ce qui n'est plus.

 

Il lui aurait donné bien davantage s'il avait su percevoir,

A quel point son cœur alourdi était affamé d'autre chose.

 

P. MILIQUE

27/04/2013

PENSÉE EXSANGUE

au magma present de l'ecriture,

 

PENSÉE EXSANGUE

 

Ce sont d'imprécises pensées véhiculées par l'imaginaire:

 

Elle est ce très bel inespéré, ce très noble,

Qui d'absolue tendresse est le ciel et la vie.

 

Elle ressemble à la bonté espérée en chacun

Et accueille dans sa douceur fluide

Le geste éclairé d'une grâce réconfortante.

 

Et, dans l'investiture aimante d'un cœur intégral

Naît la majesté invaincue de ce moi-même qu'elle est.

 

Que serais-je devenu hors de sa présence

Ô mystérieux bonheur que je ne comprends pas?

 

Je dois me souvenir à chaque infime d'instant

A quel point j'ai eu dans l'âme l'absolu en partage

D'avoir côtoyer le seul rêve que j'ai jamais osé rêver...

 

A sa place, vide et brûlante désormais,

Ne respire plus que l'espace, exsangue.

 

P. MILIQUE