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19/09/2017

EN MARGE DES RÉALITÉS

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EN MARGE DES RÉALITÉS

 

Le monde va très vite et développe trop de superficialités

Mettant ainsi en place la lourdeur d’un quotidien

Au fumet par trop mortifiant pour les irrésolus.

 

La colère gronde et s’amplifie à l’envi

De manques de respect et de crachats mesquins.

 

Dans le chemin touffus en marge des réalités,

Seules les belles rencontres savent encore offrir de la joie.

 

Doit-on qualifier de magique et d’intemporel,

Cette merveilleuse liberté que donne soudain

L’impression radieuse que tout redevient cadeau

Au beau d’un esprit ouvert comme rarement?

 

Dans l’ondulé vibrant des rêves qui habitent

Certains de ses souvenirs chauds et caressants,

Il reste l’incrédulité d’enfin reconnaître

L’énigme de tout cet enchanteur qu’il perçoit

A l’insidieux certain de ne l’avoir jamais vu.

 

P. MILIQUE

15/07/2017

PERSPECTIVES D'APOCALYPSE

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PERSPECTIVES D'APOCALYPSE

 

Affolement des repères de la certitude

Au parfum de mémoire partagée,

Attentif à l'imprévisibilité du monde.

 

Dans l'accumulation lente d'impasses

De noires perspectives d'apocalypse

Nourries au fiel d'ultimes convulsions,

Prospèrent, farouches, sur les décombres.

 

Il est urgent, alors, de réfuter l'effervescence de cet instant-là

Où, l'inavoué d'une voix cynique qui hurle et lacère,

Se projette en une dernière ombre d'avant le crépuscule.

 

P. MILIQUE

18/02/2017

ENCHAÎNEMENT LEXICAL ET TENDANCIEUX.... TENDRESSE

Cet Enchaînement Lexical a été composé en révérencieuse référence à cet inégalable Poète qu'est Eric Ducelier. Un maitre!

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 (Comme il s'agit – cela ne vous aura pas échappé – d'un enchaînement lexical, il conviendra de remonter le fil des archives pour consulter les précédentes lettres de l'alphabet nous ayant conduits, non sans une ostentatoire désinvolture, jusque là...)

 

TENDRESSE

 

La tendresse, c'est cette sensation qui ensoleille l'existence, nous lève et nous soulève, transis d'émois, et nous porte, accompagnés de la suave mélodie de l'inéluctable, enfin.

C'est un réflexe esthétique initiateur d'une autre approche de la beauté, celle-la même qui rend le monde intensément plus attrayant en empruntant le long, très long et majestueux chemin qui mène, tel un rêve à l'intérieur du rêve, à la rencontre de l'Autre.

La tendresse, c'est ce sentiment intime et singulier qui, dispensateur et bienveillant, autorise certains regards à s'enchevêtrer, à certains gestes de s'ébaucher. C'est un état-douceur qui suggère de penser d'un seul et même esprit, rendant ainsi les instants d'une coloration romantique plus enchanteresse et magnifique encore.

C'est ainsi que parfois advient une exaspération subite mais néanmoins harmonieuse. Cette inclination participe à une sorte de célébration têtue d'un bonheur qui ne pourra plus jamais exprimer l'unicité de son sens que dans l'évidence programmée d'une prochaine union

P. MILIQUE

 

UNION

05/12/2013

JOUR DE DEUIL A MARSEILLE YOHANNE LAMOULERE CONTRE LES CLICHES « L'IMAGE QUE JE N'AI PAS FAITE »

 

JOUR DE DEUIL A MARSEILLE
YOHANNE LAMOULERE CONTRE LES CLICHES

(1’59’’)
« L'IMAGE QUE JE N'AI PAS FAITE »


Photographe indépendante, Yohanne Lamoulère vit à Marseille dans les quartiers Nord. Un jour, le journal Libération l'appelle pour couvrir une marche en l'honneur d'un jeune abattu par un voisin. Rien à voir : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise.
Yohanne Lamoulère fait partie du collectif Transit et de la coopérative Picturetank. Elle publie ses photographies dans Le Monde, Téléra,ma, Elle, Vacarme, VSD, Le Tigre, CQFD...

 

Enregistrements : avril 13
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : Aude Laporte

25/10/2013

NUITS DE KIN UNE VIRÉE MUSICALE DANS LES RUES DE KINSHASA « LES LARMES DE L’INTÉRIEUR »

 

NUITS DE KIN
UNE VIRÉE MUSICALE DANS LES RUES DE KINSHASA
« LES LARMES DE L’INTÉRIEUR »

(10'41")


La nuit tombe sur "Sans fil", un quartier populaire de Kinshasa. L'orchestre Yaco se réunit au fond d'une arrière-cour semblable à celle d'un village. Ces musiciens d'origine yansi ont quitté la Bandundu, une région voisine de Kinshasa, pour trouver un avenir meilleur dans la capitale du Congo. Ils improvisent sur des instruments de fortune, deux guitares fabriquées sur place et des pieds de chaise métallique en guise de percussions. Et quand passe la fanfare des shégés, les enfants abandonnés, les rues de Kinshasa résonnent comme celles de la Nouvelle-Orléans dans la série "Treme".
ARTE Radio a coproduit avec Le Monde.fr le webdoc de Geoffroy Heimlich, "Un archéologue au Congo" - lien plus bas.


Enregistrements : août 13
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation & voix : Geoffroy Heimlich

12/04/2012

SONGE CARESSANT

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SONGE CARESSANT

Sur l'étroit sentier du jamais encore foulé
Surgit parfois l'inattendu et le déroutant.

Les forces de l'ordre et du désordre
Qui trament l'imaginaire amoureux
Installent un rapport inédit au monde.

S'il est un chemin sur lequel il est aisé de se perdre,
C'est bien celui, quêteur, qui se cache
Sous l'envoûtante flambée d'amour.

Victime de ses propres égarements,
Il perçoit le retour d'une lumière dans le désert
Qui devient rayonnement d'extrême douceur.

Petit miracle de sensibilité et de délicatesse
Débordant d'une toute puissance sublime et dérisoire
Qui ouvre grand l'horizon d'un probable
Et transforme la vie en songe caressant
Ne serait-ce que pour en brûler le désespoir.

P.  MILIQUE

02/03/2012

A L’AUBE TOURMENTEE

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A L’AUBE TOURMENTEE

 

Au miroitement prétentieux des mots,

Il cherche dans l’écriture le moyen de dire l’indicible.

Chaque mot est pesé à revenir sans cesse sur des phrases

Qui se déplient, se renouvèlent encore, à nouveau,

Puis parfois s’étirent et se réinventent.

 

Mais le danger est grand que l’écriture se substitue

Au monde sans jamais parvenir à vraiment l’imiter.

 

A l’aube tourmentée de ses écrits fragmentaires

Bouillonne un turbulent ressac de mots

Aux fragrances savoureuses qui offrent l’essence

D’un plaisir coulant d’une plume-émotion,

Jusqu’à marquer la page au réel de merveilles

Dans la prise de conscience au pouvoir subversif.

 

P. MILIQUE

25/02/2012

JE M'ACCUSE 14

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Je m'accuse

D'avoir autorisé la vie

A ne me laisser

Comme seul fait marquant

De mon passage au monde

Que cette empreinte

Aussi gravée que douloureuse.