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05/09/2017

BOÎTE DE NUIT 1

au magma présent de l'écriture,

 

 

BOÎTE DE NUIT

1

 

Vacarme de la boîte de nuit.

Corps collés les uns contre les autres mais qui, étrangement, continuent d'exister en toute indépendance.

Ni sourires heureux, ni bousculades intempestives.

Moi seul.
Je suis, et tout autour, chacun est.

La provocation n'a pas de forme, pas de couleur.

Son relief s'efface au fur et à mesure que les corps se rapprochent.

Atmosphère Tokyo, avec un coût d’accès bien moindre, c'est entendu.

 

La pénombre aide à l'absence.

Les mains ne se rencontrent pas.

Les corps inamovibles demeurent, en toute sérénité.

C'est un rien qui se déplace et embaume la foule.

Les visages disparaissent, les membres bientôt, aussi.

Il ne reste de leur passage que des verres et des bouteilles en bien triste état.

 

Il arrive qu'on se parle, qu'on se cherche du regard.

Les mots, eux, sont le reflet du regard.

Instables, ils ne renvoient à rien sinon à ce qu'ils interdisent de penser, d'interpréter.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

27/04/2017

HUMOUR OPIACE

au magma présent de l'écriture,

 

 

HUMOUR OPIACE

 

Il était de la race des humoristes,

Ce genre particulier, marginalisé,

Qui fait de chaque adepte un solitaire.

 

L'humour reste toutefois l'opium du peuple

Mais, paradoxalement, très peu le supportent,

Et encore moins savent le manier et pourtant,

Accuser quelqu'un d'être dénué d'humour,

Est une invective particulièrement grave.

 

L'humour requiert d'être pourvu de confiance

En la relativité des choses, de douter de l'absolu,

Et d'avoir la capacité de se moquer de soi-même,

Car il s'oppose de tout son naturel à la gravité

Et au sérieux qui, en matière d'art et de pensée,

Sont les seules attitudes éminemment acceptables.

L'humour est donc un sacrilège, une anarchie,

Une exception qui ne vit que dans la tolérance,

Un explosif instable qu'il est plus que dangereux

De faire transporter par n'importe quels mots.

 

Le sérieux pourtant est aussi affaire d'humoristes

Tant qu'ils ne le déterminent pas avec componction.

Il arrive que le mauvais soit aussi leur lot quotidien,

Toutefois ils savent ne pas l'éclabousser de larmes

Mais plutôt de tendresse et d'hilarité sous-jacente.

 

Les humoristes ne sont certes pas que des rigolos.

Ils portent en leur tréfonds un théâtre de l'absurde,

Du non-sens fou et du burlesque qui ne sont autres

Que la dénonciation d'un monde bête et méchant.

 

 

P. MILIQUE

25/08/2016

MANQUE

au magma présent de l'écriture,

 

MANQUE



Qu'il est donc éreintant cet écoulement trop lent des heures.
Parce-ce que tu me manques mon soleil, sais-tu à quel point?
Tu me manques, mais c'est merveilleux à quel point c'est vrai.

Amour, je veux te rejoindre au plus près dans l'instant
Et passer la nuit, toute la nuit avec toi si tu veux bien.
Et ensemble, nous donnerons vie à ce vœux de beauté
Déjà formulé qui fera de cette nuit-là un jardin apaisé
Dans lequel ma bouche avide, te constellera de baisers.

P. MILIQUE

28/06/2016

OBSERVATEUR STUPÉFAIT 1

au magma présent de l'écriture,

 

OBSERVATEUR STUPÉFAIT

1

Je n'ai jamais été un technicien de la nature,
Il s'en faut même de beaucoup, il n'empêche
Qu'un long cheminement dans l'infinité du ciel
M'apaise bien au-delà d'un quelconque supposé.
De fait, on dirait l’intense ineffable d'une fable,
Un conte au fol intérêt, un ruban de rêve éveillé.

Dès lors, on ne peut être que durablement fasciné
Par le vif éclat et l'éminente force de son imagerie.
C'est une promenade intime qui murmure en secret.
Dans notre monde de bruits et de d'éparpillements,
Sourd une poésie envoûtante d'une splendeur rare.

Il y a la sublime fantasmagorie proposée par la nature,
Et tous ces paysages d'où surgissent des émotions fortes.
Il y a les nuances multiples diffractées par la luminosité,
Nobles d'étrangeté, semblent n'être là que pour le mystère.
Il y a ces lueurs polaires dilatées en arcs d'absolue pureté.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

29/01/2016

CASTING ERRONÉ

au magma présent de l'écriture,

 

CASTING ERRONÉ



Il n'est pas superflu de préciser que la vie
Me pose problème depuis longtemps déjà.

Depuis longtemps, oui, ma relation à elle est faussée,
Me la rendant parfois incroyablement inhospitalière.
Elle n'est pas l'unique responsable: je le suis tout autant!
Chacun sait cela: pour un jour être un, il faut être deux!

Je me suis souvent perçu comme égaré, pas à ma place.
Cela m'a bien sûr exposé, m'a rendu vulnérable jusqu'à
Me faire me poser des questions aussi essentielles que
La simple raison d'être dans un contexte aussi hostile.

En préambule précisons-le: la maladie n'y est pour rien.
Elle n'est même qu'un élément tout à fait secondaire
De mon mal-être chronique, et peut-être anecdotique.
C'est sans doute pour cela que je m'en préoccupe si peu.



P. MILIQUE

27/05/2015

ARCHAÏSMES ET PRIVILÈGES 3

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

ARCHAÏSMES ET PRIVILÈGES

3

Au cœur de l'existence, il est possible de tout nier sauf la négation!
Dans ce contexte singulier provoqué par l'actualité de l'époque, il est nécessaire de remettre certain vestiges à jour.

S'attacher à en dévoiler progressivement les motifs, peut-être pas supérieurs, mais à tout le moins autre.
Ceux-ci objectivant un sens global, ils rendront compte de la vérité d'un monde nouveau peut-être craint, mais en tout cas voulu.

Il ne sert à rien de tenter de dénoncer des responsabilités par ailleurs très adroitement diluées.

De plus, nul n'a le goût de l'abîme. Une fois perdue la totalité des illusions il reste, sans bien sûr ni se démettre ni se trahir dans une vive opposition, à dire non à l'anéantissement programmé.
S'ensuivent les actions simultanées de compagnons d'infortune qui, à l'aide de l'explosif surpuissant que peut représenter une gerbe d'actes aussi insolents que subversifs, se refusent de tous leurs viscères à faire le mort pour accéder enfin à la vie.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

07/10/2014

AUX MARGES CACHÉES ….. 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AUX MARGES CACHÉES …..

3

Aux marges cachées de nos vies scintillent
Ces miettes d'or que sont le mystère d'un regard porté,
La douceur d'une peau ou la beauté d'une fleur...

Jeux d'ombres et de lueurs.
Il s'agit de poser les fondations de situations
Sur lesquelles pourront se bâtir d'autres fondations.
C'est dans ce contexte qu'elle lui est apparue.
Elle était peut-être jusque-là restée présente
Infiniment proche, en même temps que secrète.
Tout de suite elle a occupé auprès de lui
Une place aussi considérable que soudain.
Ce qu'elle lui a apporté s'est vite révélé
Être un précieux trésor qui l'a transporté dans l'éblouissement.
Format ramassé d'une recherche portée plus loin.
Aide extraordinaire et clairement exposée
A lui conférer une dimension particulière dans l'infini
De sa richesse et de sa multiplicité.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

08/06/2013

YANNIS RITSOS, LA SYMPHONIE DU PRINTEMPS: «REGARDE AU LOIN»

 

YANNIS RITSOS

LA SYMPHONIE DU PRINTEMPS

«REGARDE AU LOIN»

Lu par Benjamin JUNGERS

Poème extrait de La symphonie du printemps, recueil publié chez Bruno Doucey éditeurs

 

 

Traduction Anne Personnaz

 

 

Je suis le ciel étoilé des moissons.” Le poète qui écrit cela paraît pourtant l’avoir perdue, sa bonne étoile. Voyez plutôt : Yannis Ritsos naît en Grèce dans une famille de nobles propriétaires terriens, mais sa jeunesse est marquée par la ruine économique, des drames familiaux et la maladie. Proche du parti communiste grec, il aspire à un idéal de fraternité, mais la dictature dévaste son pays. C’est dans ce contexte désespéré que le poète écrit l’une de ses plus belles oeuvres, jusqu’alors inédite en français : Symphonie du printemps. Un hymne à l’amour, à la nature, à la vie. À mes yeux, un antidote à la crise. Dans la situation douloureuse que connaît la Grèce, le lyrisme explosif de Yannis Ritsos est une tentative de libération par l’imaginaire. Le poète danse à deux pas de l’abîme, les bras tendus vers les étoiles.

Yannis Ritsos est né à Monemvassia, en Grèce, le 1er mai 1909. Ses combats contre la droite fasciste et la junte militaire, l’expérience de la prison, l’exil ne l’empêcheront pas de mener à bien une oeuvre qui fait de lui l’une des grandes voix de la poésie universelle. Il meurt en 1990. Symphonie du printemps, publié en 1938, a été mis en musique par Mikis Theodorakis en 1984. Sa parution en 2012 aux Éditions Bruno Doucey est la première traduction en France de ce recueil.


Poèmes choisis par Laurence Courtois

 

Prise de son, montage : Manon Houssin

 

Assistant à la réalisation : Laure-Hélène Planchet

 

Réalisation : Juliette Heymann

03/06/2013

YANNIS RITSOS, LA SYMPHONIE DU PRINTEMPS: «J'AVAIS FERME LES YEUX»

 

YANNIS RITSOS

LA SYMPHONIE DU PRINTEMPS

«J'AVAIS FERME LES YEUX»

Lu par  Félicien JUTTNER

Poème extrait de La symphonie du printemps, recueil publié chez Bruno Doucey éditeurs

 

Traduction Anne Personnaz

 

 

 

Je suis le ciel étoilé des moissons.” Le poète qui écrit cela paraît pourtant l’avoir perdue, sa bonne étoile. Voyez plutôt : Yannis Ritsos naît en Grèce dans une famille de nobles propriétaires terriens, mais sa jeunesse est marquée par la ruine économique, des drames familiaux et la maladie. Proche du parti communiste grec, il aspire à un idéal de fraternité, mais la dictature dévaste son pays. C’est dans ce contexte désespéré que le poète écrit l’une de ses plus belles oeuvres, jusqu’alors inédite en français : Symphonie du printemps. Un hymne à l’amour, à la nature, à la vie. À mes yeux, un antidote à la crise. Dans la situation douloureuse que connaît la Grèce, le lyrisme explosif de Yannis Ritsos est une tentative de libération par l’imaginaire. Le poète danse à deux pas de l’abîme, les bras tendus vers les étoiles.

 

 

 

Yannis Ritsos est né à Monemvassia, en Grèce, le 1er mai 1909. Ses combats contre la droite fasciste et la junte militaire, l’expérience de la prison, l’exil ne l’empêcheront pas de mener à bien une oeuvre qui fait de lui l’une des grandes voix de la poésie universelle. Il meurt en 1990. Symphonie du printemps, publié en 1938, a été mis en musique par Mikis Theodorakis en 1984. Sa parution en 2012 aux Éditions Bruno Doucey est la première traduction en France de ce recueil.


Poèmes choisis par Laurence Courtois

 

 

Prise de son, montage : Manon Houssin

 

 

Assistant à la réalisation : Laure-Hélène Planchet

 

 

Réalisation : Juliette Heymann

02/06/2013

YANNIS RITSOS, LA SYMPHONIE DU PRINTEMPS: «JE QUITTERAI»

 

YANNIS RITSOS

LA SYMPHONIE DU PRINTEMPS

«JE QUITTERAI»

Lu par Benjamin JUNGERS

 

Poème extrait de La symphonie du printemps, recueil publié chez Bruno Doucey éditeurs

Traduction Anne Personnaz

 

Je suis le ciel étoilé des moissons.” Le poète qui écrit cela paraît pourtant l’avoir perdue, sa bonne étoile. Voyez plutôt : Yannis Ritsos naît en Grèce dans une famille de nobles propriétaires terriens, mais sa jeunesse est marquée par la ruine économique, des drames familiaux et la maladie. Proche du parti communiste grec, il aspire à un idéal de fraternité, mais la dictature dévaste son pays. C’est dans ce contexte désespéré que le poète écrit l’une de ses plus belles oeuvres, jusqu’alors inédite en français : Symphonie du printemps. Un hymne à l’amour, à la nature, à la vie. À mes yeux, un antidote à la crise. Dans la situation douloureuse que connaît la Grèce, le lyrisme explosif de Yannis Ritsos est une tentative de libération par l’imaginaire. Le poète danse à deux pas de l’abîme, les bras tendus vers les étoiles.

 

Yannis Ritsos est né à Monemvassia, en Grèce, le 1er mai 1909. Ses combats contre la droite fasciste et la junte militaire, l’expérience de la prison, l’exil ne l’empêcheront pas de mener à bien une oeuvre qui fait de lui l’une des grandes voix de la poésie universelle. Il meurt en 1990. Symphonie du printemps, publié en 1938, a été mis en musique par Mikis Theodorakis en 1984. Sa parution en 2012 aux Éditions Bruno Doucey est la première traduction en France de ce recueil.


 

Poèmes choisis par Laurence Courtois

 

Prise de son, montage : Manon Houssin

 

Assistant à la réalisation : Laure-Hélène Planchet

 

Réalisation : Juliette Heymann

30/04/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 29.04.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

29.04.2013

29/04/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 26.04.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

26.04.2013