Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

18/06/2014

LE PARDON 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LE PARDON

3

 

Dans l'invisible profondeur de ce que nous sommes, il ne peut y avoir de place utile que pour l'amour.

Elle a pardonné, juste en sciant d'un coup les barreaux qui les isolaient l'un de l'autre. Elle a recousu leurs atomes communs au fil d'or d'une filiation lumineuse et incontournable. Il se trouve que les yeux ne mentent pas lorsqu'ils brisent le silence.

Ce ne sont pas les mots qui manquaient, juste le cœur pour les dire. Ainsi, le dialogue s'est rétabli dès lors qu'elle a su interprété ce que son père venait de lui formuler du bout des cils : «N'oublie jamais ma fille de préférer la caresse à la guerre !»

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

10/02/2014

CHARLOTTE DELBOT "MESURE DE NOS JOURS"

 

CHARLOTTE DELBOT

"MESURE DE NOS JOURS"

"CE POÈTE..."

(il s'agit non pas du titre mais des premiers mots du poème)

 

 

 

Poèmes lus par

 

CLOTILDE DE BAYSER

 

 

Références:

 

 

IN

 

 

"MESURE DE NOS JOURS"

 

 

© Minuit 1971

 

 

 

 

Charlotte Delbo naît en 1913 à Paris. Elle adhère à la Jeunesse communiste en 1932 et rencontre Georges Dudach en 1934, qu'elle épouse. Assistante de Louis Jouvet, de 1938 à 1941, jusqu'au départ du comédien, en mai 1941, pour une tournée en Amérique latine. Avec son mari, elle entre dans la Résistance en 1941 et fait partie du « groupe Politzer », responsable de la publication des Lettres françaises dont Jacques Decour était rédacteur en chef. Ils sont arrêtés le 2 mars 1942 et Georges Dudach sera fusillé au Mont Valérien, le 23 mai 1942, à l'âge de 28 ans. D'abord incarcérée à la Santé, à Paris, elle est transférée à Romainville, le 24 août 1942, avant d'être déportée à Auschwitz, par le convoi du 24 janvier 1943 - un convoi de 230 femmes dont elle racontera le destin, après la guerre. Elle est l'une des 49 femmes rescapées de ce convoi et portera, le reste de sa vie, le numéro 31661 tatoué sur le bras. Par la suite, elle est envoyée à Ravensbrück le 7 janvier 1944. Libérée par la Croix-Rouge le 23 avril 1945, elle est rapatriée en France en passant par la Suède. Après la guerre, Charlotte Delbo travaille pour l'O.N.U. puis, à partir de 1960, au C.N.R.S., devenant la collaboratrice du philosophe Henri Lefebvre. Elle mourut à Paris en 1985.

 

 

 

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

 

 

Prise de son Djaisan Taouss 

 

 

Montage Anne-Laure Chanel

15/12/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LE MAL DES MOTS"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"LE MAL DES MOTS"

 

Je vais laisser au monde la bonne parole… et opter pour la belle parole.

Celle du conte qui va me permettre de vivre et de raconter…

De me réconcilier avec mon passé et mon avenir… souvenir et survenir… ensemble !

Pour rebondir et cesser de nous mentir, il faut finir par se l’avouer : nul n’est disposé à changer ses désirs… c’est la raison pour laquelle je me propose de changer de point de mire, changer ma vision et la vôtre en même temps… trouver d’autres pôles d’attraction.

Conter, raconter une nouvelle histoire sur les ombres du passé, mais surtout sur les ombres à venir.

Refaire la lumière… sur les secrets de l’univers… de nous autres, vers de terre.

Parce qu’il faut marcher  quand tout le monde dort… au lieu de dormir quand tout le monde marche…

C’est ce que je m’apprête à raconter pour que nous restions éveillés… sans recourir pour autant à une flûte enchantée…

C’est ma nouvelle mission, ma transmission  de la bouche à l’oreille, de mon œil à vos yeux, jetés sur deux corps enlacés: celui du temps et de l’Éternité…

Orphée a perdu sa bien-aimée en se retournant pour la voir… qui ne s’en souvient ?

Vous me remercierez peut-être un jour de vous avoir redonné le goût du passé indéfini en vous répétant inlassablement, il était une foi…

Je ne mets pas d’S parce que la Foi reste à définir.

Encore mille et une nuits à écrire… à ouï-dire… sans rien figer, sans rien anéantir…

L’intonation, le rythme, la mimique, le regard, le geste… tout conte… quand on veut s’arracher à sa finitude, et songer ne fut-ce qu’un instant à l’infini… l’infinité des baisers et l’infinité des risées.

C’est toujours le même qui nous embrasse et nous embrase…

La femme et la flamme…

Je vous épargnerai le petit chaperon rouge qui prend les enfants pour des adultes et je vous conterai l’histoire des bonnets rouges qui prend les adultes pour des enfants.

Et je puiserai dans les biens de tous les particuliers, pour vous restituer votre part d’universel : l’instant unique qui rendra votre histoire inédite… insolite… ou interdite.

18/06/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "LES GRADINS DE LA DEMOCRATIE"

 

LA PARISIENNE LIBEREE 

"LES GRADINS DE LA DEMOCRATIE"

Paroles et musique : la Parisienne Libérée

 

JJ. Chirac – législatives de 2002
« Il faut avoir une action qui soit confortée par une vraie majorité. »

F. Fillon – législatives de 2007
« Mes chers compatriotes, l’élan est là. Mais il ne peut être concrétisé qu’avec une majorité présidentielle large, cohérente, et bien décidée d’aller de l’avant. »

F. Hollande – législatives 2012
« S’ils veulent ces réformes-là, s’il m’ont choisi, je pense qu’ils auront à cœur d’accorder une majorité large, solide, cohérente, au Président de la République.
– Merci monsieur le Président. Deux images de sport pour terminer avec d’abord un ciel toujours aussi bleu sur le tennis français aujourd’hui à Roland-Garros… »


Où l’on retrouve notre envoyée spéciale
Qui semble littéralement captivée par la finale…

Eh oui quelle pression
Inimaginable
Rien que des champions
Le suspense est intenable
On a beau se maîtriser
Faire des efforts sur soi
On ne peut pas s’empêcher
D’avoir le cœur qui bat

Dans les gradins
De la démocratie
Ça va, ça vient,
Mais tout le monde ici
Est transporté
Par une simple question :
Qui va gagner… les élections ?

On en rêve la nuit
On se réveille en nage
On a bien dormi
Pendant le redécoupage
On n’avait pas prévu
Des circonscriptions
Aussi biscornues
En compétition

Dans les gradins
De la démocratie
Ça va, ça vient,
Mais tout le monde ici
Est transporté
Par une simple question :
Qui va gagner… les élections ?

La balle brune reblondit
Quand les bleus se divisent
L’accord vert se ternit
Le rouge lui, s’électrise
Un problème essentiel
A la une des journaux :
La rose versera-t-elle
Du vin dans son eau ?

Dans les gradins
De la démocratie
On se demande
Parfois aussi :
Le Roi sera-t-il roi ?
Et pourra-t-il régner ?
Aura-t-il sa majorité ?
Absolue ?
Ou Relative ?
Absolue ?
Ou Relative ?

Avec un Président
Si fraîchement élu
Le gouvernement
Ne joue pas en terre battue
Bref, vous l’aurez compris
On dirait que tout arrive
C’est la ferveur ici
Pour les législatives…

[citation J.-M. Ayrault]
« il faut donc donner une majorité au changement »

[le public]
Ouais !!!

11/05/2013

MELISSMELL "ENFANTS DE LEO" : "LE CHIEN"

 

MELISSMELL

"ENFANTS DE LEO"

"LE CHIEN"   

FESTIVAL ALORS CHANTE!

MONTAUBAN

SALLE EURYTHMIE

7 MAI 2013

13/01/2013

"L'HURLUBERLU " DE JEAN ANOUILH JOUE PAR MICHEL GALABRU

 

 

"L'HURLUBERLU "

DE JEAN ANOUILH

JOUE PAR MICHEL GALABRU

JA2 DERNIERE 

24/09/1987 - 04min49s

 

Au théâtre du Palais Royal, Michel GALABRU joue "l'hurluberlu" de Jean ANOUILH. A la fin du spectacle, baissé de rideau et applaudissements. Interview dans sa loge de Michel GALABRU : " ANOUILH est un classique, qui fait surgir tout un monde avec trois mots... Dieu même ment, tout est faux, la création est une mystification. L'homme travestit tout. Extraits de Michel GALABRU sur scène.

 

Production

 

Antenne 2

Générique

 

Begou, Georges

 

Galabru, Michel

30/04/2012

AU SILLON DU SILENCE

SILENCE 1.jpeg

 

AU SILLON DU SILENCE

Entre ce qu'il imagine au départ déposer sur la page
Et le résultat final, s'impose le déclencheur
De toutes une coulée de brûlures échevelées.

Certaines observations reviennent, récurrentes,
En gouttes d'atmosphères lourdes et oppressantes ,
Et provoque cette importante dissension
Qui met tout en valeur dans l'entière acceptation
De cette violence entretenue par le cauchemar rémanent
D'un regard acéré qui se porte là où ça fait mal,
Où ça n'est pas joli. Là où parfois ça ment.

L'écriture alors est en état d'écoute et de recevoir
Qui glisse comme volupté sur fil de soie,
Sensible seulement au devenir d'une vie
Qui creuse son refuge au sillon du silence.

P.  MILIQUE