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18/08/2015

EN ROUTE POUR L'INEXORABLE 1

au magma présent de l'écriture,

 

EN ROUTE POUR L'INEXORABLE

1

 

Inconcevable de dimension, le temps passe en nous, nous traverse à petits pas aussi feutrés qu'inexorables.

 

Contrairement à ce qu'il semble afficher d'emblée, le temps n'offre aucune alternative d'ordre temporel. Dès lors, il fait de nous des êtres changeants, et ne manque pas de faire naître des considérations nouvelles. Ce qui fait que d'insoupçonnées intuitions se substituent généralement à la communauté de sensations que l'on pensait, jusque-là, éternelles. C'est peut-être à ce moment-là que s'ouvre la conscience à la multiplicité du temps: il y a celui qui passe, celui qui semble cristalliser le quotidien en son sein et aussi, celui que l'on perd. Une crainte prosaïque suinte souvent de ce dernier, figeant les souvenirs en rictus d'aliénation prochaine.

(A SUIVRE..)

 

P. MILIQUE

10/08/2014

AU LENT TRAVAIL DU PEU

au magma présent de l'écriture,

 

 

AU LENT TRAVAIL DU PEU

 
 

La poésie doit être libre d'accès, ou ne pas être !

 

C'est la forme de prose la plus musicalement exigeante.

Elle est l'ouverture béante d'innombrables possibles,

Accroissement ambitieux du champ de la sensibilité.

 
 

A travailler le stade premier de la révolte,

A s'attacher à cerner la trace la plus secrète

De tout ce qui induit, exaspère ou mobilise,

On parvient parfois à la saisir, dans le lent travail du peu.

La poésie se situe toujours au plus ras du vivre et,
A tâcher de rendre lisible la transparence du muet
Dans l'intensité maximale de ce qui vagit à l'intime,
Il finit par naître, dans l'efficacité du rien ou du pire,
L'initial tâtonnement intuitif imputable au mot venu.

 
 

P. MILIQUE

13/11/2013

AU LENT TRAVAIL DU SI PEU

poésie.jpg

 

AU LENT TRAVAIL DU PEU

 

La poésie doit être libre d'accès, ou ne pas être !

 

C'est la forme de prose la plus musicale et la plus exigeante.

Elle est ouverture d'innombrables possibles,

Accroissement ambitieux du champ de la sensibilité.

 

A travailler le stade premier de la récolte,

A s'attacher à cerner la trace la plus secrète

De tout ce qui induit, exaspère ou mobilise,

On parvient parfois à la saisir, dans le lent travail du peu.

 

La poésie se situe au plus ras du vivre et,

A tâcher de rendre lisible la transparence du muet

Dans l'intensité maximale de ce qui vagit à l'intime,

Il finit par naître, dans l'efficacité du rien ou du pire,

L'initial tâtonnement intuitif du mot.

 

P. MILIQUE