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07/12/2015

PAR CRAINTE DE DÉCEVOIR

au magma présent de l'écriture,

 

PAR CRAINTE DE DÉCEVOIR



Il prend forme en lui telle une évidence,
Une angoisse aveuglante, assourdissante,
Qu'il lui faut daigner nommer: il a peur!

Peur de la désenchanter
Tant elle sait discerner
De rais de lumière en lui.
Peur de ne pas le mériter.

Peur aussi de son insondable fragilité,
Peur de son existence détériorée déjà.
Peur enfin de son propre feu intérieur,
Et peur de trop revendiquer l'illusoire.

Que son fier amour lui pardonne,
Lui qui a tant fait pour lui offrir
L'intégralité de ce qu'il constitue.
Lui qui lui propose grand ouvert
Le chemin d'un bonheur indicible.
Lui qui insuffle sa force impétueuse,
Qui l'enjôle de son immuable sourire.
Lui qui l'aime tellement et le lui dit.

Si elle savait combien il s'apprécie peu,
Si elle savait à quel point elle lui et tout.

Dans quelques minutes l'heure sera venue:
Elle va vouloir lui offrir le baiser du soir.
Moment tant attendu où, pour clore le jour,
L'amour affolé s'exacerbe davantage encore:
A tout de suite si douce, si amoureuse aimée.

P. MILIQUE

18/08/2015

EN ROUTE POUR L'INEXORABLE 1

au magma présent de l'écriture,

 

EN ROUTE POUR L'INEXORABLE

1

 

Inconcevable de dimension, le temps passe en nous, nous traverse à petits pas aussi feutrés qu'inexorables.

 

Contrairement à ce qu'il semble afficher d'emblée, le temps n'offre aucune alternative d'ordre temporel. Dès lors, il fait de nous des êtres changeants, et ne manque pas de faire naître des considérations nouvelles. Ce qui fait que d'insoupçonnées intuitions se substituent généralement à la communauté de sensations que l'on pensait, jusque-là, éternelles. C'est peut-être à ce moment-là que s'ouvre la conscience à la multiplicité du temps: il y a celui qui passe, celui qui semble cristalliser le quotidien en son sein et aussi, celui que l'on perd. Une crainte prosaïque suinte souvent de ce dernier, figeant les souvenirs en rictus d'aliénation prochaine.

(A SUIVRE..)

 

P. MILIQUE

23/01/2015

AVEC DES GRAINES D'UTOPIE 1

au magma présent de l'écriture,

 

AVEC DES GRAINES D'UTOPIE

1

Dans le tumulte sans fin de la vie, rien n'est possible lorsque l'espoir n'est pas! Certes il n'est pas indispensable au fait d'entreprendre, mais il encourage toute espèce de mutation novatrice destinée à cristalliser le désir d'une existence optimale.

Au quotidien, il est inconcevable de se soumettre à l'odieuse servitude des lendemains désenchantés. On a beau être parfois échaudé par la faillite répétitive de certaines expériences passées, la prégnance grandissante d'une situation qui désespère ne sera jamais un moteur pour nous conformer à l'ordre en cours d'établissement. L'espoir naît de ce constat précis: nous ne connaissons pas l'issue véritable de ce qui se trame aujourd'hui autour de nous! D'où l'impérieuse nécessité de se ménager les trouées de lumière initiatrices d'un âge d'or futur à inventer.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

20/07/2014

LE SOI DÉPOSSÉDÉ

au magma présent de l'écriture,

 

LE SOI DÉPOSSÉDÉ

 

Cela exprime l'inévitable sentiment d'injustice

Éprouvé face au palpitant vif d'une disparition.

 

Tous les repères sont abolis, plus rien désormais n'a de sens

A soulager les souffrances causées par ce départ inconcevable.

 

Confrontation douloureuse et nécessaire dans l'instant

Qui souligne l'altération de l'identité dans le chaos du deuil.

 

Au regard d'une présence à la fois insistante et fantomatique

Il reste seulement le souffle de l'impuissance et du chagrin

Induite par la disparition de celle qui plus jamais ne sera,

Ainsi que la sensation constitutive d'être dépossédé de soi

Qui lui fait écrire d'étranges poèmes augmentés de violence.

 

P. MILIQUE

21/06/2014

UNE LEÇON A RETENIR

au magma présent de l'écriture,

 

UNE LEÇON A RETENIR

 

Je n'ai pas de mots, je n'en cherche pas,

Jamais je ne parviendrai à formuler ceux

Capables de dire la réalité du cauchemar.

 

Folle extravagance des circonstances.

Amplitude du chagrin, du triste désarroi.

Jours tourmentés d'étranges fogs intimes.

 

Expérience déstabilisante à l'odeur forte.

Et ce faisant, l'impératif naissant du refus,

Tant viscéral qu'intellectuel, de l'inconcevable.

 

Seule la souffrance psychique permet d'explorer

Le tréfonds relâché d'aussi humaines exaltations.

 

P. MILIQUE

11/03/2014

DOULEUR D'AIMER 2

au magma présent de l'écriture

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DOULEUR D'AIMER

2

 

Les voilà ensembles, cœurs de porcelaine aux regards séduits,

A traquer les instants fragiles et les moments inoubliables.

Des moments de prodigieuse harmonie où le temps soudain aboli

Provoque la rareté d'un état d'exaltation sublimée

Qui rend possible l'éblouissement immédiat.

Et, c'est l'inconcevable d'une réalité

Qui donne la main à l'imaginaire,

Pour atteindre à l'impossible pureté.

Pour fixer les fiers enchantements

D'un absolu d'émotions d'où s'extrait,

Souverain, leur diamant intérieur.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

05/03/2014

EN AUBE D’HUMANITÉ

AUBE.jpg

Photo empruntée sur ce site qu'il faut absolument visiter:

http://keloise2630.blogspot.com/ 

 

EN AUBE D’HUMANITÉ

 

C'est à la suite de ce moment définitif où le jour baisse

Dans le brouillard dense d'une nuit inconcevable...

 

Promiscuité plutôt troublante avec cet éclairage différent

Qui, dans la violence sourde du monde,

Hésite encore, perturbée, à envisager le pire.

 

Comprendre la complexité du réel au dédale propre du rêve,

Le laisse affaibli par le joug d'une gêne qui frôle la crispation

D'être engluée au magma de l'énorme déflagration.

 

Pris dans l'aura inépuisable du souvenir,

Un tissu de mémoire lui propose des sensations fortes,

Hachées, inachevées dans la profondeur altière de la solitude.

 

Il devient alors impératif de ne pas s'obstiner dans l'erreur,

Et d'apprécier combien, entre l'homme et le monde,

Martèlera toujours le galop effréné de l'imagination.

 

Aussi, sous le manteau apprêté des apparences,

S'ébroue, éblouissant, l'inattendu d'une lucidité retrouvée

En aube d'humanité simplement belle de sa singularité,

Affirmant la présence à demeure de la force de la pensée.

 

P. MILIQUE