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16/11/2016

SUR LES AILES DU RÊVE 6

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

SUR LES AILES DU RÊVE

6

 

Nous savons donc que l'apparence se travestit de n'importe quoi: ce peut être un regard, un sourire, une hésitation, une forme inexacte, un humour provocant, une éclat inédit de bêtise aussi volontiers virulent que lourdement régressif, un aveu d'échec ou une croyance ordinaire.
Enfin cela peut être tout ça qui balbutie une évidence aussi inutile que vraisemblable, n'étant rien d'autre que l'esquive séductrice et trompeuse d'un improbable.

Et que cela ne peut donc en aucun cas prétendre masquer plus longtemps la vérité qui la surmonte.

Peu importe que tout cela ne se sache pas depuis le début!

Rien n'arrêtera jamais l'évidence ni la certitude originelle.

Il suffira d'adopter face à cela une posture intelligente afin de parvenir à garder le réel bien visible. Découverte héroïque et ultime de la vérité cachée dans un essentiel connu depuis toujours.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

10/08/2014

AU LENT TRAVAIL DU PEU

au magma présent de l'écriture,

 

 

AU LENT TRAVAIL DU PEU

 
 

La poésie doit être libre d'accès, ou ne pas être !

 

C'est la forme de prose la plus musicalement exigeante.

Elle est l'ouverture béante d'innombrables possibles,

Accroissement ambitieux du champ de la sensibilité.

 
 

A travailler le stade premier de la révolte,

A s'attacher à cerner la trace la plus secrète

De tout ce qui induit, exaspère ou mobilise,

On parvient parfois à la saisir, dans le lent travail du peu.

La poésie se situe toujours au plus ras du vivre et,
A tâcher de rendre lisible la transparence du muet
Dans l'intensité maximale de ce qui vagit à l'intime,
Il finit par naître, dans l'efficacité du rien ou du pire,
L'initial tâtonnement intuitif imputable au mot venu.

 
 

P. MILIQUE

01/06/2014

LE CHAPELET ÉGRENÉ 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LE CHAPELET ÉGRENÉ

3

 

Toutes ces années à déguster sans cesse cette vie goûteuse,

Étrangement orchestrée d’insondables et lumineux vertiges,

A interroger l’invisible du regard, à s’approcher au plus près

Des réponses sans toutefois ne jamais pouvoir les atteindre,

Puis à s’en retourner toujours lesté de ses interrogations.

D’ailleurs ces interrogations, il est prudent de se les concilier

Afin d’anticiper au mieux leur éventuelle élucidation finale.

Rien n’est de trop pour espérer parvenir à l’indispensable,

A l’incomparable connaissance cueilleuse de fruits mûrs.

Il n’est qu’ainsi que l’inespérée destinée se confectionne.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

 

 


 

29/05/2014

PERCEPTION DÉVASTATRICE

au magma présent de l'écriture,

 

PERCEPTION DÉVASTATRICE

 

Elles sont émouvantes ces lignes parvenues jusqu’à moi,

Parce qu’elles disent tant de choses, sans complaisance.

 

Elles disent les difficultés d’adaptation à un milieu différent,

Elles disent l’histoire confuse, douloureuse car si tourmentée,

Ainsi que l’enchevêtrement épais où les espoirs s‘engluent.

Elles disent les forces antagonistes qui génèrent à tout coup

La crainte d’ignorer d’où on vient sans trop savoir où on va.

Elles disent la dérangeante sensation d’un changement inabouti.

 

L’alternative cruciale vibre en griffure dans le silence cristallisé.

Un éclair de lucidité amère traverse, dans la concordance du temps,

La perception dévastatrice d’un horizon que nul ne saurait atteindre

Se refuse à faire coïncider la vie avec tant d’émotions exacerbées.

 

Tous ces mots enregistrés à l’incertain d’une lumière tremblée

Sont de singuliers révélateurs, indispensable à identifier les maux.

 

P. MILIQUE

10/02/2014

J'ACCUSE 39

J'ACCUSE.jpeg

 

J'ACCUSE

39

 

J'accuse l'Homme

D'être cet être

Stupide et borné

Qui s'acharne à ne pas comprendre

Que le meilleur du monde

Est désormais derrière lui.

18/12/2013

IL COMMENCE A SE FAIRE TARD

au magma présent de l'écriture,

 

IL COMMENCE A SE FAIRE TARD

 

On le voit bien que, une fois parvenu à sa presque apogée,

Le jour régresse et se met à tomber, bousculé par le temps.

 

Il convient désormais de passer les heures en contrebande

Alors que dans la douceur des choses vagit le pulsé du monde

Et que les bribes de conscience n’occultent pas les possibles.

 

La vie qui prend de l’âge suggère la complicité avec le présent

Dans lequel le feu de l’enfance s’applique à ne pas s’éteindre.

 

Il commence à se faire tard dans la vie et les connivences s’érodent…

Tandis que, surgi d’on ne sait quel passé, l’avenir perce avec acuité.

 

Un pénible sentiment de frustration éclot les fleurs du regret,

Des nouvelles portées par le vent attisent l’obscur du vivre

Et incitent le merveilleux à trouver refuge au cœur des rêves.

 

Mais nous avons le cœur assez têtu pour tenir tête aux maux,

Pour briser la fatalité qui nous pille le corps jusqu’à l’assujettir.

 

Dans la nuit qui peu à peu déchire le jour s’exalte l’instant nu

Lorsqu’aux lumières de l’aube scintillent des larmes de rosée

Et que le soleil donne consistance à un écrin de perles de jade

Excluant d’une rigueur tenace l’absurde phrase inachevée.

 

P. MILIQUE

02/12/2013

J'ACCUSE 37

J'ACCUSE.jpeg

 

J'accuse l'Homme

De n'être pas encore parvenu

Avec l'insolente liberté

Qui devrait être sienne

A modifier significativement

L'intangible cours

Des siècles et des saisons.

16/11/2013

FUSIONNEL IMPROMPTU

fusionnel.jpg

FUSIONNEL IMPROMPTU

 

Tour à tour noir ou agréablement léger

S'établit un rapport de dépendance de plus en plus fort

A certaines saveurs anciennes dans leur noble simplicité.

 

On peut parvenir à une vraie joie de vivre

Au travers le mordant, l'absurde et le malheur,

A peine gêné par l'intérêt particulier

Porté aux hasards et aux coïncidences

D'une effervescence un peu baroque

Et broder en gestes de patience de subtiles variations

Qui diront notre attachement vif et notre proximité

Sous tendue au fusionnel impromptu

D'une lecture poétique du monde.

 

P. MILIQUE

24/10/2013

UNE PART DE SILENCE

au magma présent de l'écriture

 

UNE PART DE SILENCE

 

Simplement sortir de l'indifférence habituelle en utilisant le verbe

Alors que chacun sait que le mot est souvent l'arme indispensable

Avec laquelle il serait judicieux de prendre quelques distances.

 

C'est une bien délicieuse jubilation que d'y parvenir parfois,

Même s'il reste rare de parvenir au but du premier coup.

Dès lors se met en place une réflexion profonde et pleine d'intérêt

A considérer, au détour d'un partage, la difficulté à débusquer

Chez l'autre la part de silence tapie dans l'imperceptible qui fait signe.

 

Elle est impitoyable cette lucidité  feutrée qui permet d'accéder

A l'émotion pure, enfantine presque lorsque naît le subtil équilibre,

Nimbée à l'aube d'un soleil d'espérance prêt à fluidifier l'atmosphère.

 

Depuis, emmuré dans une révolte murmurée aux impératifs contradictoires,

Je me tiens, dans l'ombre du ridicule, au cœur d'un essentiel restant à définir.

 

P. MILIQUE

28/09/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 06/09/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

06/09/2013 

 

A PROPOS DE JACQUES TARONI, EN DIRECT DEPUIS LE PALAIS DE TOKYO