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21/04/2016

VENIMEUSE PROXIMITÉ 1

au magma présent de l'écriture,

 

VENIMEUSE PROXIMITÉ

1



Il se croit désigné.
Guide inspiré détenteur d'un savoir unique.

D'ailleurs, exalté par des bouffées d'audace, il ne prétend rien de moins que jeter vers d'autres passerelles incertaines des fragments d'expérience mystique.
Il invente un substitut, déifie un artifice et assure, du moins le pense-t-il, une appréciable position de surplomb intellectuel.

Ainsi revendique-t-il la glose de ce qu'est le bien.
Mais, dans son univers en trompe-l’œil, la présence signalée reste problématique.
Du haut de sa suffisance, il ne se rend pas compte de l'inanité de ses propos si ouvertement prévisibles et, de plus, déjà si souvent entendus.
Alors, pour aller jusqu'au bout du paradoxe, il use et abuse de références compassées, de nouvelles et ridicules préciosités.
Il veut ressembler à sa définition.
Donc, pour étoffer plus encore son propos, il altère subtiles digressions et fines exégèses.
Bien entendu, la tentative d'endoctrinement avorte parce qu'il n'a rien pour étayer ses hypothèses de base et qu'il ne dispose que d'argumentations trop peu crédibles.
Et que tout cela souffre à l'excès d'un déficit d'altitude et de sublime.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

18/04/2016

ULTIME RANDONNÉE 10

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

ULTIME RANDONNÉE
10

 

Greg tombe maintenant. Le cri épouvanté d'Edgardo s'estompe. Jusqu'à disparaître dans un silence épais, lourd. Un silence instantané. Un silence définitif et irrémédiable dans lesquels les rêves ne peuvent que se briser comme son corps qui chute, se fracasse en rebondissant de rochers en rochers. Dans une ultime et esthétique attitude, tel un pantin désarticulé, il termine sa fantastique cabriole ensanglanté. Déchiqueté. Sans vie. Le visage, lui, est resté étonnamment serein. Il paraît rassuré même, presque paisible. Souriant aussi. Outrageusement souriant. Il était si sûr qu'Edgardo le pousserait.

 

(FIN)

 

P. MILIQUE

22/09/2015

CONCISION FRAGMENTAIRE 44

concision fragmentaire.jpg

 

CONCISION FRAGMENTAIRE

44

 

J'aurais préféré

Mourir un jour

En prétendant

Avec assurance:

C'était si bien,

Merci pour tout!

 

 

 

P. MILIQUE

 

06/06/2015

A L’ÉPICENTRE DE NOS RÊVES 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

A L’ÉPICENTRE DE NOS RÊVES

4

 

On pourrait concevoir la joie comme contraire au bonheur ou au divertissement. Il n'en est rien.

Chez ceux-là, la colère passagère semble n'être que pour leur assurer une bonne conscience.

La joie, peut-être parce que naturellement moins lâche, n'esquive pas le réel.

Elle ne masque en rien la beauté des choses et, par conséquent, n'en ignore rien.

Le faire serait pour elle un total non-sens.

Et puis, elle possède cette faculté presque anormale, de rester toujours attentive à s'indigner des scandales multiples qui traversent sans vergogne la vie de chacun.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

19/11/2014

INTEMPORELLE UTOPIE 2

au magma présent de l'écriture

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

INTEMPORELLE  UTOPIE

2

Elle, elle traverse le sien au rythme inconnu de l'éternel,
Assurée qu'elle est de cet avenir en cours, porteur apaisé
De quelques bouquets lourds de trésors encore secrets.

Elle caresse la surface des jours comme on lit un poème,
Et continue à décrypter attentivement les libres pages du hasard
Au moment précis où chacun des chapitres en gésine
En exacerbe avec fierté toute l'intensité capiteuse.

Qu'elle est donc importante d'intemporel cet époque
Qui offre aux lendemains le luxe d'une telle lenteur...

P. MILIQUE

11/08/2014

LA MORT

au magma présent de l'écriture,

 

LA MORT

 

Aussitôt abandonné l'équilibre provisoire de l'enfance,

Elle apparaît, fatalité irrésistible aux dimensions de mystère.

 

Ce n'est qu'un vide sans écho, un néant à perte de vue

Qui annihile nos volontés et nos facultés de raisonnement,

En nous enveloppant de lourdes épaisseurs de silence.

 

C'est une éternité immuable à l'irréductible étrangeté,

Où chaque instant se dilate, où chaque instant s'évanouit.

 

Il n'existera jamais d'explication à l'inexplicable.

Alors on tente, tant bien que mal, de la neutraliser.

En la marginalisant. La mort n'est pas présentable.

Elle est impartageable. Désespérément ordinaire.

 

P. MILIQUE

23/02/2014

MARIANNE MOORE: "Le passé est le présent"

 

MARIANNE MOORE

"LE PASSE EST LE PRÉSENT"

SUIVI DE

"UNE BOUTEILLE ÉGYPTIENNE EN VERRE SOUFFLE EN FORME DE POISSON"
LECTURE PAR

JENNIFER DECKER


RÉFÉRENCES:

MARIANNE MOORE, POÉSIE COMPLÈTE, LICORNES ET SABLIERS
édité et traduit par

Thierry GILLYBOEUF

© éditions José CORTI, 2004.  

 

Marianne Moore (1887-1972) professeur puis bibliothécaire, contemporaine et amie de William Carlos William et Wallace Stevens, elle participa au prestigieux journal The Dial dont elle assura même la responsabilité éditoriale entre 1925 et 1929.  Elle a obtenu pour son œuvre les prix les plus importants (National Book Award, Pulitzer Prize, etc).

 

Prise de son Amandine Grévoz
Réalisation Gilles Davidas

12/02/2014

POLAROÏD: TEXTE MARIE RICHEUX MUSIQUE GRASS HOUSE

 

POLAROÏD

14/11/2013

 

TEXTE

MARIE RICHEUX

MUSIQUE

GRASS HOUSE

"AND NOW FOR THE WILD"

11/02/2014

POLAROÏD TEXTE MARIE RICHEUX MUSIQUE BETH GIBBONS

 

POLAROÏD

 

15/11/2013

 

 

TEXTE

 

MARIE RICHEUX

 

 

MUSIQUE

 

 

BETH GIBBONS

 

"SHOW"

10/02/2014

POLAROÏD:TEXTE MARIE RICHEUX ---- MUSIQUE DHAFER YOUSSEF

 

POLAROÏD

 

18/11/2013

 

 

 

TEXTE

MARIE RICHEUX

 

MUSIQUE

 

DHAFER YOUSSEF

"Humn to the absent"

08/02/2014

POLAROÏD: 05/12/2013 TEXTE ETEL ADNAN -- MUSIQUE ALEXANDRE KINN

 

POLAROÏD

05/12/2013

 

 

TEXTE

ETEL ADNAN

"VOYAGE AU MONT TAMALPAÏS"

(ÉDITIONS MANUELLA)

MUSIQUE

ALEXANDRE KINN

"PARTIR"

 

06/02/2014

POLAROÏD 04/12/2013: MARIE RICHEUX -- HOLOGRAM

 

POLAROÏD

 

04/12/2013

 

 

 

 

TEXTE

 

MARIE RICHEUX

 

 

MUSIQUE

 

 HOLOGRAM

"I DON'T KNOW"