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28/05/2016

BADINER AVEC L'HUMOUR 1

au magma présent de l'écriture,

 

BADINER AVEC L'HUMOUR

1

 

L'humour fait partie intégrante de la vie. A l'évidence, il est même l'apanage de l'homme. Insoutenable légèreté qui ne veut que rire de tout pour certains, il n'en reste pas moi l'artisan indispensable à la simple complexité d'être. Celui qui, lorsqu'il en a terminé de traiter de quelconques anecdotes avec un sérieux démesuré, donc superflu, autorise à minimiser les drames de la vie avec une salvatrice dérision.

C'est un abri éphémère certes, mais sûr, qui offre toujours le choix de rire plutôt que de pleurer. Ainsi parvient-on, dans les instants de relâche créés, à extraire avec subtilité le sublime du misérable.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

18/04/2016

ULTIME RANDONNÉE 10

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

ULTIME RANDONNÉE
10

 

Greg tombe maintenant. Le cri épouvanté d'Edgardo s'estompe. Jusqu'à disparaître dans un silence épais, lourd. Un silence instantané. Un silence définitif et irrémédiable dans lesquels les rêves ne peuvent que se briser comme son corps qui chute, se fracasse en rebondissant de rochers en rochers. Dans une ultime et esthétique attitude, tel un pantin désarticulé, il termine sa fantastique cabriole ensanglanté. Déchiqueté. Sans vie. Le visage, lui, est resté étonnamment serein. Il paraît rassuré même, presque paisible. Souriant aussi. Outrageusement souriant. Il était si sûr qu'Edgardo le pousserait.

 

(FIN)

 

P. MILIQUE

05/03/2016

FÉLIN POUR ELLE 31

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

31

Je n'ai rien qui me titille ni ne me picore le bout de la langue figure-toi! Et je n'allais pas poser de question...


Ça tombe bien, je n'en avais pas terminé!
J'allais dire ceci: Chrysalide est progressivement devenue, au fil de notre tissage relationnel, ma Petite Sœur.
En retour, elle m'offre sa part la gigantesque confiance de me considérer comme son Grand Frère.
Te voilà rassuré maintenant?


Pour en terminer j'ajouterai, pour être au plus près de la réalité, qu'il y a cette évidence: il n'existe rien, dans mon vocabulaire limité, pour nommer avec précision l'état d'Amitié. Lorsqu'on Aime, l'affaire est simple: on dit je t'aime. Mais lorsqu'on tombe en Amitié? Peut-être pourrait-on dire, pour exprimer l'intensité du sentiment aimer d'Amitié?
Alors oui je l'aime ta maîtresse, Eliott. Je l'aime d'une profonde et pure Amitié. Il est possible que cela sonne à tes oreilles comme une trop fiévreuse déclaration. Simplement, cet état de fait n'a plus à être  tellement c'est. Tu comprends?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

11/01/2015

AU TEMPS DU RESSAC 1

au magma présent de l'écriture,

 

AU TEMPS DU RESSAC

1

Arrive l’âge où l’on peut considérer la jeunesse comme terminée.

Comment enrayer cette fâcheuse tendance qu’a le temps
A passer si vite lors même que, happé par son miroitement
Sournois, on s’étonne sans cesse de son instabilité quotidienne
Et que l’on ne sait même plus si cela a une quelconque importance?
C’est repousser du temps volé depuis toujours à une éternité trop courte.

Comment vivre cela? Quel attitude, quel rapport opposer au présent?
Quel usage en faire? Mes mots bafouillent à formuler une réponse.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

16/03/2014

DERNIÈRES PAGES AVANT LA NUIT: JOSE BOVE

 

DERNIÈRES PAGES AVANT LA NUIT

JOSE BOVE

Il vient de terminer un roman de Joseph Conrad, et s'attaque désormais à une fiction historique qui renvoie aux débuts du Franquisme en Espagne.

 

Pour l'élu européen d'EELV, les trajets vers Bruxelles et Strasbourg sont l'occasion de se plonger dans un bon livre. "Le soir, confie José Bové, c'est important avant de s'endormir, d'ouvrir un livre sans aucun rapport avec ses activités." En ce moment, il lit Eduardo Mendoza, "Batailles de chat", dont l'histoire renvoie aux débuts du franquisme.

30/11/2013

BARBARIE DANS LE MÉTRO CHRISTOPHE AGOU A NEW YORK «J’APERÇOIS LES JAMBES D'UN HOMME SOUS LE DEUXIÈME WAGON»

 

BARBARIE DANS LE MÉTRO
CHRISTOPHE AGOU A NEW YORK

(1’52’’)
«J’APERÇOIS LES JAMBES D'UN HOMME SOUS LE DEUXIÈME WAGON»


Christophe Agou est photographe indépendant. Il réalise à la campagne comme à la ville des images parfois très dures. Voici comment il a pu terminer son travail et son livre sur le métro de New York. Rien à voir : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise.

 

Enregistrements : avril 2013
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : Aude Laporte

10/01/2013

SE RENCONTRER ENCORE

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


SE RENCONTRER ENCORE


 

Le martèlement syncopé de ses pas précipités résonne bruyamment dans l'escalier qu'il dévale maintenant quatre à quatre, hagard c'est vrai, et l'air absent. Ses yeux, son regard, semblent égarés dans un autre ailleurs. Une feuille de papier, banale de toute sa normalité anonyme, chargée pourtant d'une écriture fine et anguleuse et reconnaissable entre toutes tant elle lui est familière, lui brûle véritablement la main et lui embrase le cœur. Quelques lignes y sont griffonnées et comme jetées, tranchantes et lapidaires, mais denses dans leur énoncé précis: « Clément! Marre de ta passion si ambiguë. Trop. Je n'en peux plus.Tout est terminé maintenant. Dommage, c'était beau, si beau... au début. Adieu!...

 

Au pied de l'immeuble, il a rejoint la rue grouillante d'une monde quasi frénétique à cette heure-ci de la journée. Il a ralentit le pas et déambule maintenant la démarche hésitante, incertaine, tel celui d'un individu se débattant dans l'emprise évidente d'une alcoolémie avancée. C'est d'ailleurs probablement ainsi que ses congénères le perçoivent.


(A SUIVRE...)

23/11/2012

PRIX LITTERAIRES: "Jean EDERN HALLIER"

Jean EDERN HALLIER

Le petit rapporteur 

23/11/1975 - 02min37s

 

Interview humoristique de Jean Edern HALLIER sur le prix Goncourt 1976 par Pierre DESPROGES et Daniel PREVOST. Ces deux derniers se disputent et finissent par se battre sous l'oeil hagard de l'écrivain.

 

 

Production

 

Télévision Française 1

Générique

 

Prévost, Daniel ; Desproges, Pierre

 

Hallier, Jean Edern