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01/04/2017

FIÈVRES PERNICIEUSES

SOUFFRANCE.jpeg

 

 

FIÈVRES  PERNICIEUSES

 

Espace indéfiniment saturé de vibrations immobiles

Dans la stupeur grandissante d'images brouillées

Qui s'affichent aussi fragiles que vulnérables.

 

Dans les ruines ombrées d'un désastre annoncé,

Fermente le souffle chargé de fièvres pernicieuses

Qui, dans l'anarchique mouvement d'une dérive maussade,

Considère peu le voile subtil et pervers exhibé

Dans l'indifférence cruelle d'une excoriation,

Représentation absolue et souveraine de la souffrance.

 

P. MILIQUE

06/03/2014

DISPARAITRE DANS LE PRÉVISIBLE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DISPARAITRE DANS LE PRÉVISIBLE

2

 

C’est un quotidien étonnant qui à chaque fois se renouvelle et parvient

A exprimer son bonheur en joyeuses gambades subtilement chorégraphiées.

Image champêtre et bucolique qui suggère la certitude de ne jamais parvenir

A cet équilibre dévastateur qui l’empêcherait de se sustenter de ses riches

Différences, seules sources capables de l’enjoindre à ne jamais lâcher-prise.

 

Pour cela, il ne servirait à rien que le temps stoppe son pas inéluctable.

S’il devait le faire, qu’il ne s’autorise à le faire qu’en ces rares moments

A l’intérêt merveilleusement dense saturé d’extraordinaire précision

Dont l’agencement miraculeux semble fluidifier les rouages du bonheur.

 

Lorsqu’il en a l’opportunité, le charme fou de l’Amour opère toujours

Et s’affirme d’autorité comme un point d’ancrage pour faire l’inertie,

Traduction d’un désir qui porte les fruits lumineux du sang de l’utopie.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

19/11/2013

FIÈVRES PERNICIEUSES

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© Maxime Desmettre pour NVArt Nvidia / CGSociety 

 

FIÈVRES PERNICIEUSES

 

Espace indéfiniment saturé de vibrations immobiles

Dans la stupeur grandissante d’images brouillées

Aussi fragiles que vulnérables.

 

Dans les ruines probables d’un désastre annoncé

Fermente le souffle éphémère de fièvres pernicieuses

Qui, dans l’inéluctable d’une dérive maussade

A jamais taillée pour le malheur avide,

Considère avec une moue inquiète

Le voile subtil et pervers exhibant

Dans l’indifférence cruelle d’une excoriation,

L’absolue souveraineté de la souffrance.

 

P. MILIQUE

12/10/2013

INSTANTS ORDINAIRES

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INSTANTS ORDINAIRES

 

Elle existe cette force naturelle,

Cette troublante relation qui laisse entrevoir

Derrière le réel, un monde enchanté.

Pourquoi ne pas prendre en considération

L'importance de ce rêve niché en chacun de nous ?

 

Cette femme souriante, lumineusement belle,

Sait prendre tendrement soin de son paradis secret.

Le sourire aux lèvres, cette grande contemplatrice de nuages,

Virtuose de la couleur, habite un paysage champêtre

Peuplé d'images chatoyantes et d'oiseaux étonnants.

 

Plus tard, lorsque le jour se déchire

Et que le regard saturé d'enluminures

Recouvre l'horizon d'un voile de brume légère,

Elle emprunte, au cœur du flamboiement crépusculaire,

La porte solaire qu'elle est seule à percevoir,

Pour y rencontrer les présences mystérieuses qui bousculent les nôtres.

 

Oui, elle existe cette force naturelle,

Cette troublante relation qui laisse entrevoir

Derrière le réel, un monde enchanté.

 

Et cette lumineuse femme-là a su mériter

Le privilège rare de vivre ces instants ordinaires

Que les gens ordinaires ne vivent pas.

 

P. MILIQUE

11/12/2012

LE CHANT DU DESTIN

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LE CHANT DU DESTIN

 

Parce qu'il s’indigne sans cesse des aveuglements qui perdurent

Dans un monde qu'il pressent inhabitable pour une durée indéterminée,

Il entonne avec force le chant d'un destin désintégré

Qui l'éprouve faillible, fragile, et débordé par les événements.

 

Il perçoit tous les symptômes avérés d'une grande faiblesse

Et d'une rage acérée qui n'est que cri de frustration.

 

Maintenant il ressent une grande fatigue, pesante,

Qui sourd dans le flux empêché de ses membres.

Il ne jette que des regards désemparés et indécis,

Et bredouille des mots noyés aux larmes de ses pleurs

En se souvenant du cri de révolte et d'insoumission

Aussi inaltérable et infaillible qu'un atome saturé

Que cependant, confus, il ne parvient plus qu'à hurler.

 

P. MILIQUE