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11/04/2012

REVE MINERAL

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REVE MINERAL

Ce rêve est d'abord  minéral, et absolument réaliste,
Qui balaie d'ombres géantes l'ampleur des paysages.

Dans l'espace d'un autre temps aux rives de l'impénétrable,
Se structure un chaos d'incohérences bordé d'austère,
Offrant aux yeux étonnés l'étrangeté sourde
D'une vision modulée, fraîche et remarquable esthétique,
Aux apparences criantes de l'instantané.

Au cœur de ce rêve d'abord minéral, et absolument réaliste
S'amplifie l'écho infini d'interrogations métaphysiques
Qu'il faut d'emblée écarter d'un rire provocateur
Pour ne pas avoir à hurler sa peur de l'abandon !


P.  MILIQUE

26/03/2012

INCOHERENCES PRIMITIVES

 

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INCOHERENCES PRIMITIVES

 

 

Dans l'expression d'une énergie universelle,

 

L'instinct et l'intuition se mêlent à l'appétit d'absolu,

 

Pour faire de ses états émotionnels une source infinie de créativité.

 

 

Cependant, dans sa capacité qui subsiste

 

A ressentir les incohérences primitives

 

De cette violence qui l'unit parfois à ce monde animal

 

Offrant de donner contour saillant à une réalité

 

Hantée d'ombres secrètes et silencieuses,

 

Il s’éprouve durement à la merci de sa vulnérabilité,

 

Dans l'assourdissante cacophonie de désirs et de peurs,

 

De désastres et de métamorphoses qui contient le mystère opaque

 

D'une mort déroutante jusqu'à l’irrévocable.


P. MILIQUE

22/03/2012

A L’OREE DE L’AUBE

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A L’OREE DE L’AUBE


 

Inoubliable jardin d’éclats d’intelligence

 

Par amour de l’échange absolu.

 

 

Une bulle parée de mille couleurs

 

Me prends la main et la caresse.

 

 

Ce chevauchement d’univers sublime et doux

 

Est une iridescente manière de commencer l’année.

 

 

P. MILIQUE

11/03/2012

L'AVEU DANS SA FËLURE

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L'AVEU DANS SA FËLURE


Il est dans le malheur de l'écriture.
Cela vient chez lui, toujours, d'un absolu mal à dire.
Mais au bout de la dérive,
Il est une victime consentante
De la difficulté de la mise en mots.

Il faudrait qu'il sache se contenter d'un langage silencieux,
Seulement verbalisé au contact imperceptible de l'ordinaire.
Au lieu de cela,
Il s'anéantit dans de désespérantes circonvolutions cérébrales.

Sous le fallacieux prétexte qu'il a beaucoup de néant à combler,
Tout semble épouser la trajectoire
D'une fuite éperdue, désespérée.
Une fuite qui l'aide à ne pas perdre pied dans la masse croupissante et fétide de ce qui est.

Donc, inlassable, il livre un duel à la tranquille indifférence des mots.
Il s'arrête un instant -- ou davantage --
Auprès de chacun d'eux,
Les soupesant comme pour une expertise.
Entre eux et lui, c'est comme un intense corps à cœur.
Il est un artisan qui œuvre avec une obstination et une impertinence brûlantes de tenter l'impossible.
Rêves ouverts sur un insondable de feu et de lumière.

Et que reste-t-il au final de la seule réalité qu'il ait vraiment vécu ?
Seulement l'aveu qui cache ses belles larmes de sang gracieux,
D'une fêlure hagarde qui se fige et se sèche.

Amen !
Âme--Haine...

P. MILIQUE