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17/11/2013

COMME UNE LAMPE D’ORGUEIL

orgueil_600.jpg

L'orgueil  Acrylique sur toile, 70 x 70 cm Février 2009.  (Oeuvre de Pierre MARCEL)
Pour le péché capital Orgueil, cet arbre envahit avec arrogance toute la toile, il n'y a ni ciel ni terre pour ses racines qui ne tiennent d'ailleurs plus à rien, tout va vers le haut, et se noie dans son propre feuillage 

 

COMME UNE LAMPE D’ORGUEIL

 

Après avoir pris en compte l’immaculé de la page

Qui semble adopter de façon délibérée

Une tonalité profonde au fil du temps,

Il espère proposer une forme alternative, mais déroutante,

A ce mode d’expression devenu minoritaire,

Absolu fragile constamment menacé.

 

Dans ce monde chaotique auquel il ne comprend plus rien,

Il ose prendre l’étrange chemin naissant

Qu’il lui faudra poursuivre, attentif, par la suite.

 

Au magma de ce lieu d’expérimentation, une part de sens échappe,

Faisant éclater la conspiration du mensonge de la vie.

 

A l’infime de cette intimité dont il ne faut pas parler,

Celle qui, dans sa cohérence interne ôte du discernement à l’absurde.

Le simple respect de ces émerveillements rares expose alors

L’humilité comme lampe d’orgueil dans sa propre nuit.

 

P. MILIQUE

16/11/2013

DÉCADENCE

au magma présent de l'écriture,

 

DÉCADENCE

 

L’injustice est rustre et sans discernement

Qui me pétrifie l'âme d’horreur vive .

 

Je perçois des choses hideuses

Au magma du quotidien et,

Le long de ces nuits égarées,

Je descend avec délectation

L’escalier imaginaire du vide absolu.

 

P.  MILIQUE

14/11/2013

AILES D’ÉPHÉMÈRES

HALO LUMINEUX.jpg

 

AILES D’ÉPHÉMÈRES

 

Quand le langage hésite dans le temps,

Que la phrase reste en suspend et nous avec

Pour glisser dans un mystérieux monde parallèle à la mort,

Les ressassements ne suffisent plus

Dans l’étonnant durable du non maîtrisé

Qui donne, comme fière, sa langue en spectacle.

 

Lorsque vient l’attendu de nouvelles pensées,

Il est urgent d’ouvrir la fenêtre au chapitre des joies

Et, de donner raison à ces oiseaux aux ailes d’éphémères.

 

Qu’ils lèvent une poussière d’or absolument légère,

Nimbée du halo lumineux qui exalte la vie

Comme ces chants d’amour oubliés aux ferveurs extrêmes.

 

P. MILIQUE

13/11/2013

RÊVE MINÉRAL

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RÊVE MINÉRAL

 

Ce rêve est d'abord minéral, et absolument réaliste,

Qui balaie d'ombres géantes l'ampleur des paysages.


Dans l'espace d'un autre temps aux rives de l'impénétrable,

Se structure un chaos d'incohérences bordé d'austère,

Offrant aux yeux étonnés l'étrangeté sourde

D'une vision modulée, fraîche et remarquable esthétique,

Aux apparences criantes de l'instantané.

 

Au cœur de ce rêve d'abord minéral, et absolument réaliste,

S'amplifie l'écho infini d'interrogations métaphysiques

Qu'il faut d'emblée écarter d'un rire-provocation

Pour ne pas avoir à hurler sa peur de l'abandon !

 

P. MILIQUE

27/10/2013

LE BONHEUR DE T'AIMER 3

au magma présent de l'écriturej

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LE BONHEUR DE T'AIMER

3


Ensemble, nous saurons faire d’agréables et bucoliques promenades

Sous le soleil tendre, éclatant comme touche dorée dans le bleu du ciel,

Attentifs aux moindres frissons du feuillage dans les branches ventées.

 

Extraordinairement généreuse et spontanée, riche de tout ce que tu es,

Tu m’éduqueras le regard, élargiras ma vision de l’amplitude de la tienne

Jusqu’à provoquer, enfin, l’émerveillement pour la nature enchanteresse,

Jusqu’à ce que mes yeux éblouis, écarquillés par tant de poétique beauté,

Brillent d’un vif enthousiasme et ensemencent l’âme de graines d’absolu.

 

Rien à ce moment-là ne pourra faire obstacle à nos tendresses unies.

 

Dans l’intimité de nos sensibilités se murmurent l’heureuse insouciance,

Des vibrations au contenu sublime, qui mettent  la tête dans les étoiles,

Qui traduisent extraordinaire stimulant des mots d’amour échangés.

Alors s’incrustera en moi pour toujours ton offrande à ce moment-là.

Mon amour, nous saurons donner du charme à n’importe quel quotidien,

Nous saurons faire bon usage de cette autre vie qui se propose à nous.

Et cela me serre le cœur de devoir rester frustré de tout ce soleil offert.

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE

22/10/2013

COMME UNE LAMPE D’ORGUEIL

au magma present de l'ecriture

 

COMME UNE LAMPE D’ORGUEIL

 

Après avoir pris en compte l’immaculé de la page

Qui semble adopter de façon délibérée

Une tonalité plus profonde au fil du temps,

Il espère proposer une déroutante forme alternative

A ce mode d’expression devenu minoritaire,

Absolu fragile et constamment menacé.

 

Dans ce monde chaotique auquel il ne comprend plus rien,

Il ose prendre l’étrange chemin naissant au creux de l’incertain

Qu’il lui faudra poursuivre, attentif, au proposé d’un jour prochain.

 

Au magma de ce lieu d’expérimentation, une part de sens échappe,

Faisant éclater la sourde conspiration du mensonge de la vie,

A l’infime de cette intimité dont il est d’usage de ne pas parler.

Celle qui, dans sa cohérence interne ôte du discernement à l’absurde.

Le simple respect  de ces émerveillements rares expose alors

L’humilité  autant qu’une lampe d'orgueil dans sa propre nuit.

 

P.  MILIQUE

14/07/2013

CONCISIONS FRAGMENTAIRES 25

concision fragmentaire.jpg

 

Femme parfois rêveuse et romantique
Tout autant spontanée et pleine de passions,
Tu sais occuper le vide d'une vision neuve
Et réactiver l'essentiel appétit à t'inventer,
Sur fond tendu d'infini fébrile et impatient,
Un nouvel absolu d'une impitoyable beauté.
 
P. MILIQUE

22/06/2013

LENTEURS PASTEL

FLOU LUMINEUX.jpg

 

LENTEURS PASTEL 

 

Les mots ne portent plus rien que la haine des autres,

Entremêlant les crises stridentes de la vie intérieure

En un glissement vers l'introversion, puis l'aphasie.


Cela traduit de lui l'inflexible témoin partiel

D'une douleur entretenue au brasier sans cesse alimenté

Par le lourd secret du présent pour l'heure inconciliable.

 

Face à cet absolu qu'est l'abomination,

Il se retrouve piégé par l'écrasement de l'esprit.

 

Au regard de l'extrême, aucune échappatoire possible,

L'inquiétude dessinée en creux d'une ultime situation

Conjugue l'expérience métaphysique et la splendeur du terrible

Dans le judicieux et le flou radieux d'un lumineux en devenir,

Riche enfin d'épures fertiles aux fines lenteurs pastel.

 

P.  MILIQUE

27/04/2013

PENSÉE EXSANGUE

au magma present de l'ecriture,

 

PENSÉE EXSANGUE

 

Ce sont d'imprécises pensées véhiculées par l'imaginaire:

 

Elle est ce très bel inespéré, ce très noble,

Qui d'absolue tendresse est le ciel et la vie.

 

Elle ressemble à la bonté espérée en chacun

Et accueille dans sa douceur fluide

Le geste éclairé d'une grâce réconfortante.

 

Et, dans l'investiture aimante d'un cœur intégral

Naît la majesté invaincue de ce moi-même qu'elle est.

 

Que serais-je devenu hors de sa présence

Ô mystérieux bonheur que je ne comprends pas?

 

Je dois me souvenir à chaque infime d'instant

A quel point j'ai eu dans l'âme l'absolu en partage

D'avoir côtoyer le seul rêve que j'ai jamais osé rêver...

 

A sa place, vide et brûlante désormais,

Ne respire plus que l'espace, exsangue.

 

P. MILIQUE

30/12/2012

Détroit TheBAND : "Sensation" (Arthur RIMBAUD)

 

Détroit TheBAND
 Sensation

(Arthur RIMBAUD)

 

Ce poème de Rimbaud parle de l’intimité charnelle que l’homme peut trouver dans la nature. Une relation au-delà des mots et de la raison, un paradis originel d’avant la chute, toujours accessible pour qui le cherche.
J’aime y voir un hymne d’espoir et une méditation, une prière pour les jours où l’été est justement loin, où la solitude, l’enfermement sont absolu.

Aller loin, avec l’amour infini dans l’âme.

Pour citer un autre géant de la poésie française :
« la nature est un temple où de vivants piliers laissent parfois sortir de confuses paroles, l’homme y passe au travers d’une forêt de symboles »

06/12/2012

LA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE: "Dissolvons la monarchie absolue dans l'acide sulfurique".

 

DISSOLVONS LA MONARCHIE ABSOLUE DANS L'ACIDE SULFURIQUE

La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède

18/03/1983 - 01min44s

 

Louis XIV est soluble dans l'acide sulfurique. Il prononce alors cette phrase "L'Etat c'est mou".


 

Production

Agence, Paris : France 3

Générique

Fournier, Jean Louis
Desproges, Pierre

27/11/2012

LA PROMESSE D'UN FUTUR ÉCLATÉ

POETE MAUDIT.jpeg

 


LA PROMESSE D'UN FUTUR ÉCLATÉ


C'est quoi un homme qui écrit avec son sang ?
C'est d'abord un homme qui souffre,
Et puis qui cherche aussi.
Qui fuit la lenteur des jours,
Meurtri de désirs désespérés
Et d'attentes muettes.
Absurdement.

Il se consume en confessions
Brûlantes et douloureuses
Comme autant de feux
Trop longs à s'éteindre.

L'expérience déjà lui a dit
Quelle farce pitoyable est la vie.
Alors, dans le silence insolent
Et solitaire de certaines nuits,
Il part, désabusé un peu,
A la rencontre problématique
D'un univers fugitif.

Beaucoup de persévérance
Dans ses mots charbons,
Des mots qui, nourris d'inéluctable,
Se teintent de brume, d'ombre et d'opaque.
Les mots d'une aube incertaine
Qui ne se lève jamais.
Sauf sur la promesse d'un futur éclaté...

Un homme qui écrit avec son sang,
C'est un homme qui restitue sa douleur.
Un autodidacte absolu et obscène
Qui délivre sa prose de survivant
Où le rire désincarné s'étouffe aussitôt, mort-né,
Tel celui, malsain, d'un aliéné
Dont l'esprit déchiré laisse périr les couleurs.

P. MILIQUE