Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19/11/2012

LÈPRE LENTE

MIROIR.jpeg

 

LÈPRE LENTE

 

C’est avec stupeur et tristesse que s’entame la traversée

Des invraisemblances patiemment débusquées

Sur l'un des sentiers tourmentés de la vie

Où se retrouve à fébrilement arpenter l'espace

Une de ces histoires contemporaine où la désespérance règne

Et rabat les rêves fous au plus bas niveau du quotidien.

 

Dans le miroir trouble d'une époque trop lourde

De concomitance entrelacée et de non-événements absolus,

On cherche plutôt à déceler les éclairs influents

Et définitifs de la lèpre lente ou du cancer rongeur

Sur le seul témoignage avéré depuis toujours

Que la survie réside dans l’amour et le désir.

 

P. MILIQUE

07/10/2012

LA VIE

iBELLE FEMME.jpg

 

 

LA VIE

 

La vie:

C'est un ciel de malheur habité de rêves fracassés

De certitudes ébréchées et de confiances trahies,

C'est une succession folle et ininterrompue

De mouvements désordonnés et incohérents,

C'est une douteuse abstraction que l'on ne fait

Qu'effleurer jusqu'au vertige, jusqu'au silence,

C'est un échantillon intensément capiteux

Qui offre l'amère saveur d'un décalage constant,

C'est une outrance peu recommandable

Qui porte l'évidence du conflit à venir,

C'est une indifférence née de lé sérénité....

 

Dès lors et parce que je refuse cela,

Je m'invente un itinéraire singulier.

 

Je me veux esprit enragé, hanté, lunaire,

Débordant sans retenue d'une colère nécessaire, vitale,

Qui saura me détourner des forces obscures

Inévitablement générées par cette cohérence-là.

 

Je rejette avec violence les normes établies

Parce qu'elles l'ont été par la contrainte.

Je m'oblige à débusquer en moi la part d'intolérance

Générée par la vision contradictoire du monde.

 

Et je le fais dans l'infime de chaque instant

Pour mieux me situer sur l'acéré du paradoxe,

Pour ne jamais être suspecté d'une complaisance

Qui n'existe jamais que dans le grave et le mortifère.

 

C'est ainsi qu'à force de coups je boite de l'intérieur

Et que je perçois dans l'éclat mat d'évidences

Jusque-là obscures cette vie qui s'organise

Dans la lenteur sèche tendus sur le vide

Juste troublée par les coïncidences bienvenues.

 

Il est des désespoirs qui restent à jamais secrets

Sauf à forcer la banquise de la douleur exacerbée.


Il y a cet inaccomplissement tangent et lourd

Qui fait de la vie un long chemin solitaire.

 

Et je m'esquive, piteusement éteint et modeste

Dans la brillance si belle de ce Soleil Absolu

Qui a su amarré sa rassurante présence

A l'affligeant revendiqué de mon désordre.

 

P. MILIQUE

16/09/2012

LÂCHER-PRISE

ABANDONNE.jpeg

LÂCHER-PRISE

 

La lettre est cynique et cinglante

Qui exhibe la laideur tumultueuse de la vie.

 

Pourquoi s’acharner à exister,

Malheureux de chair et de sang

Quand, dans le simple temps d’un regard,

S’éprouve l’abandon total des forces

Jusque-là absolues, de la présence au monde.

 

P. MILIQUE

19/08/2012

MAGNIFICENCE FERTILE

MAGNIFICENCE.jpeg

 

 

MAGNIFICENCE FERTILE

 

Tant d'amertume, de regrets et de ressentiments

L'ont projeté violemment dans le certain désenchanté

De son non-appartenance avérée au monde...

A cela, il doit inclure ses propres hermétismes

Qui, dans la fragilité têtue de souvenirs incertains,

Rejettent la secrète mécanique de l'existence.

 

Le choc émotionnel en état d'exacerbation

Ne provoque même pas de sentiment de peur

Face à l'absolu abandon qu'est l'impulsion du partir

Lorsque son sens aigu de l'anéanti justifié

N'est plus qu'une pleutre façon de se quitter

Pour aller, inquiet, au-devant son ombre,

Appelé par la manie de la mort inquiète

Qui émane, hagarde, de l'instant suspendu.

 

Amené à épeler les heures qui endiguent sa vision de l'universel,

Il cherche confusément à faire s'épouser l'écho et l'épars présents

Dans le chamboulement durable inhérent à l'ordre des choses.

 

Sur fond de vie enflammée, son centre de mémoire vive

Lui remémore cette incandescence essentielle

Qu'est la trace encore chaude d'un chant d'immanences

Qui, dans la beauté tremblante de l'après-coup,

Agite la richesse de la multitude de tous ces petits riens

Indispensables de communion avec l'exacte respiration

De la magnificence fertile et violente de ineffable Vie.

 

P. MILIQUE

16/08/2012

LENTEURS PASTEL

FLOU RADIEUX.JPG

 

 

LENTEURS PASTEL

 

 

 

Les mots ne portent plus rien que la haine des autres,

 

Entremêlant les crises stridentes de la vie intérieure

 

En un glissement alangui vers l'introversion, puis l'aphasie.

 

 

 

Cela traduit de lui l'inflexible témoin partiel contraint

 

D'une douleur entretenue au brasier sans cesse alimenté

 

Par le lourd secret d'un présent réputé inconciliable.

 

 

 

Face à ce glauque absolu qu'est l'abomination,

 

Il se retrouve piégé dans oppressif de l'esprit.

 

 

 

Au regard de l'extrême, aucune échappatoire possible,

 

L'inquiétude dessinée en creux d'une ultime situation

 

Conjugue l'expérience métaphysique et la splendeur du terrible

 

Et choisissant le flou radieux d'une lumière en devenir,

 

Riche enfin d'épures fertiles aux fines lenteurs pastel.

 

 

 

P. MILIQUE

 

05/08/2012

LA MORT

LA MORT.jpg

 

 

LA MORT

 

 

Aussitôt abandonné le confort provisoire de l’enfance bénie,

Elle apparaît, fatalité incontournable aux dimensions de mystère.

 

Ce n’est qu’un vide sans échos,

Un néant à perte de vie qui annule nos volontés,

Nos facultés de raisonnement aussi.

Et nous enveloppe de lourdes épaisseurs de silence.

 

C’est une éternité immuable à l’irréductible étrangeté

Où chaque instant se dilate, où chaque instant s’évanouit.

 

Il n’existe pas d’explication à l’inexplicable.

Alors on tente de la neutraliser. En la marginalisant.

Parce que la mort est irreprésentable dans l'instant.

Absolu impartageable d'un désespérément ordinaire.

 

 

P. MILIQUE

15/07/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE: "DECONNECTEZ-VOUS!"

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

Superbe et talentueuse...

A l'écriture riche et précise.

Il est important de ne pas passer à côté!

Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

http://www.lejournaldepersonne.com/

Ou sur sa chaine Youtube:

http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


Le tribunal de l’opinion
Le Sanhédrin des temps anciens
Le Sanhédrin des temps nouveaux
S’apprête à me juger, à me condamner, à me crucifier
Et pourtant je n’ai rien fait d’autre qu’exister
Non… je ne dirai pas que je suis dans le vrai
Tout ce que j’éprouve, je ne pourrais le prouver
Ce qui est juste, n’a pas besoin d’être justifié
L’armée de l’ombre n’a pas besoin de mes lumières
Je crois… je crois que je vais me laisser faire
Pour rendre le fils ou la fille à son père
La liberté est partout dans les fers
Quand elle ne croit pas en elle, elle finit toujours en enfer
Non… je ne crois pas à la traversée du désert
Et je n’ai rien fait d’autre que d’aller de part en part de mon désir…
En attestant que l’Absolu est plus grand que le plus grand empire…
Et l’absolu qu’est-ce que c’est ?
C’est un secret… qu’aucune opinion ne m’arrachera jamais
Non je ne répondrai à aucune pression
Pourquoi?
Parce que je suis à l’image de celui qui m’a fait :
Une question sans réponse.

TON SOURIRE

sourire.jpg

 

 

TON SOURIRE

 

 

D’abord, c’est un éblouissement

Et l’enchantement est immuable.

 

Il y a ce sourire qui éclaire ton visage

D’un mystérieux éclat saturé de tendresse.

 

Présence irréelle et pure.

Image douce et réconfortante

Qui offre des armes pour affronter l’avenir.

Elle fait don de sa beauté

Envoûtante de sensualité.

 

Un sourire étoilé, toujours à fleur de peau,

D’une sincérité fraîche et absolue,

Désarmant de naïveté et d’extrême générosité

Qui protège contre l’inattendu qui point

Et fabrique de l’amour sage et fou comme des synonymes.

 

Un sourire d’ambre et de velours

D’une justesse frémissante,

Caressante comme une main.

Il dégage autant qu’un parfum

Et affiche ta féminité essentielle :

Ta beauté de femme.

 

C’est un sourire à l’élégance intuitive,

Annonciateur d’aubes nouvelles.

 

Ce sourire-là exprime un amour puissant et lumineux.

Ce sourire-là, incomparable et complice, c’est le tien.

 

Parfois, cependant, il se retire.

Il devient d’une immense fragilité

Et peu à peu se désintègre dans l’instant.

 

Le beau sourire maintenant se voile de crépuscules subits.

Il laisse désormais transparaître

L’insondable mélancolie qui l’habite.

Il n’est plus qu’une lumière indécise

Qui dit la face sombre de la désespérance à vivre.

 

Il n’est plus qu’un sourire qui cache mal la cruauté des blessures reçues,

Parce qu’on ne dissimule pas mieux un secret qu’une cicatrice.

 

C’est un sourire qui dit l’espoir effrité,

Le regret de l’astre disparu

Et la nostalgie de l’astre aimé

Transformé en étoile.

Il s’accroche aux merveilles passées de rêves obsolètes

Et se consume au soleil noir de la mélancolie.

 

Le voilà qui entre en survivance aux racines même

De la souffrance et de la folie.

Désormais, il ne peut plus l’ignorer :

C’est un sourire plein de nuit,

Un sourire qui n’en n’est plus un.

 

Une fois devenu une absence,

Quoi de plus terrible à la fin qu’un tel sourire ?

 

La douleur est que ce sourire-là, c’est le tien !

Et il lui faut attendre auprès de lui

Que le jour se lève sur la beauté crapuleuse de nouvelles illusions.

 

 

P. MILIQUE

12/07/2012

UN BONHEUR FASCINANT

INCANDESCENCE.jpeg 

 

A MA JOSS QUI SAIT....

 

 

UN BONHEUR FASCINANT

 

La vie est remplie de choses redoutables...

 

Je sollicite donc tous les pouvoirs des mots

Poussé par l'obsédant souci de me connaître....

Me reconnaître,

En m'imposant la règle d'une authenticité absolue

Pour m'affranchir des mes démêlés intimes avec le réel.

 

Mais quel bonheur fascinant, quand un

Jour moyen éclot.

 

Avec toujours cette conscience en désordre

Qui cherche à en découdre d'abord avec elle-même.

Atermoiement dérisoires de la pensée

Me dépossédant avec obstination des fils obscurs de la vie.

Sentiment d'étrangeté. Malsaine nostalgie.

 

Mais quel bonheur fascinant, quand un

Jour moyen éclot.

 

Dans mon cœur ruissellent des angoisses plus que secrètes.

Mais je les sais travaillées, ciselées

Jusqu'à atteindre la précision ultime d'une hallucination.

Le cauchemar surgit à la marge de chaque instant,

Le temps vacille, devient diaphane, puis s'efface.

 

Mais quel bonheur fascinant, quand un

Jour moyen éclot.

 

Hanté par le souvenir d'êtres aimés désormais improbables,

Je tente de découvrir l'unique point de surie

Tapi en ces tanières où je souffre sans recours,

M'abîmant dans ce désespoir accueillant

Le seul qui s'offre à moi sans l'aide de personne.

 

Mais quel bonheur fascinant, quand un

Jour moyen éclot.

 

Dans cet espace envoûtant, l'impasse est totale

Qui me pousse aux horreurs pour braver l'épouvante.

Je dois expulser de moi les faux sentiments,

Les souvenirs initiés au vitriol

D'une impudique désinvolture teintée de mépris.

Paroles bizarre et furieuse d'un fou vomi de son enfer.

 

Mais quel bonheur fascinant, quand un

Jour moyen éclot.

 

Il y a pourtant la radieuse quête

De joie, d'amour et de sagesse.

Il y a la confusion des mots chuchotés de velours,

Craquants de malice et de tendresse assumée.

Il y a l'étonnant regard qui accentue le mystère

Des lueurs embrumées par la mélancolie des vies étouffées.

 

 

L'amour parfois s'autorise des éclipses.

On l'éprouve alors vide, froid... glacial.
Mais lorsque l'on sait à quelle majesté l'offrir

Il se fait chaleur, flamboyance... incandescence.

 

Alors,

Mais quel bonheur fascinant, quand un

Jour moyen éclot.

 

P. MILIQUE

 

19/06/2012

GIEDRE: En Concert au Bikini de Toulouse le 2 Février 2011

 

GIEDRE: En Concert au Bikini de Toulouse le 2 Février 2011

 

 

 

GiéDré fut ce soir là une découverte d'importance!

 

Cette jeune femme est un personnage tout à fait étonnant... Elle distille des "chansonnettes"  très politiquement incorrects, teintées d'humour noir, qui contrastent absolument -- là est le jeu -- avec son apparence physique et ses tenues de scènes d'une naïveté confondante.

 

Giedré estime que ses chansons -- résolument crues -- ne sont pas provocantes, elle dit retranscrire la réalité, qui est selon elle obscènement plus choquante.

Visionnez cet extrait qui vous en indiquera le ton général!

01/06/2012

GIEDRE: En Concert au Bikini de Toulouse le 2 Février 2011

GIEDRE: En Concert au Bikini de Toulouse le 2 Février 2011

 

GiéDré fut ce soir là une découverte d'importance!

Cette jeune femme est un personnage tout à fait étonnant... Elle distille des "chansonnettes"  très politiquement incorrects, teintées d'humour noir, qui contrastent absolument -- là est le jeu -- avec son apparence physique et ses tenues de scènes d'une naïveté confondante.

Giedré estime que ses chansons -- résolument crues -- ne sont pas provocantes, elle dit retranscrire la réalité, qui est selon elle obscènement plus choquante.

Visionnez cet extrait qui vous en indiquera le ton général!

28/04/2012

MUSES EN ATTENTE

rapace-en-vol (3).jpg

 

MUSES  EN  ATTENTE


C'est au vif d'une équivoque volontaire et constante
Que se déclenche le rythme pulsionnel de l'écriture.

On parle d'urgence, d'absolue nécessité offerte
Au granit d'un long processus d’obsessions
Lâchant enfin les brides à ce qui ne demandait
Qu'à s'extraire du magma, au réel du spontané!

Les muses en attente lui offrent la parole
Et trouvent les mots justes aux images incertaines
D'un souffle ténu, d'un presque murmure,
Sensibilité poétique au plus immédiat de l'émerveillé.

Dommage qu'au fil de l'étrange amer,
Initiée aux tortures du cheminement intérieur,
L'écriture pour la vie se confronte à l'impasse,
Entravée par le destin, parmi les ombres
Portées sous les lourdes ailes sombres d'un rapace,
Attirée qu'elle est par le non-temps palpable
Justifié jusqu'à longtemps par l'incompréhensible présent.

P.  MILIQUE