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20/09/2012

SOLITAIRE

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SOLITAIRE

 

Dans l'apaisant silence nocturne

S'élève un doux murmure:

 

Je suis un solitaire de toujours

Et jamais je n'aurai besoin de toi.

Je sais faire vivre d'étranges créatures,

Des êtres étonnants germés de l'imaginaire.

Essaie pour voir si tu le souhaites!

Ça n'est pas si difficile sais-tu?

Il te suffit de t'abandonner alangui

Dans les grands espaces interstellaires

Et toi aussi tu les percevras sans peur.

 

Dans l'apaisant silence nocturne

S'élève un nécessaire murmure.

 

P. MILIQUE

13/07/2012

CONCISION FRAGMENTAIRE 14

concision fragmentaire.jpg

 

 

Longue balade aux travers des sables

 

Aux grains brûlants et iridescents

 

Ou encore dans le lunaire minéral

 

Lorsque la nuit envahit la dune battue par les vents.

 

 

 

Apaisement par l’errance salutaire.

 

 

 

P. MILIQUE

 

04/07/2012

LIGNES DE VICE

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LIGNES DE VICE

 

 

Nul ne le contestera: écrire est un vice

 

Et les mots un matériaux fort mystérieux

 

Qu'il est bien difficile de travailler.

 

 

 

Oser s'y confronter est déraisonnable,

 

Mais il me plait cependant de m'y adonner

 

Avec une gaîté un peu désinvolte.

 

 

 

Rayons dardés d'un soleil incandescent

 

Qui illumine une vie bien trop basse de plafond.

 

Gésine aussi apaisante qu'un chant subtil

 

Dont chaque murmure serait souffle de vie.

 

 

 

A voir le monde si laid,

 

Seul le merveilleux à droit d'existence.

 

Il est alors impératif de se comporter en éveilleur de rêves,

 

De se nourrir des vibrations des autres

 

Et de semer des graines de poésie

 

Pour fleurir l'oasis tant espéré.

 

 

 

Nous savons bien que le bonheur, souvent,

 

Ne tient accroché qu'a des branches d'illusions.

 

Mais la réalité n'est toujours que ce que l'on fait d'elle!

 

Et même si le fleuve de la vie n'est que tumultes redoutables,

 

Il ne faut surtout pas s'empêcher d'être

 

Par simple inquiétude du peut-être.

 

Surtout pas!

 

 

 

P. MILIQUE

 

11/06/2012

SAUVE PAR LA CAMARDE

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SAUVE PAR LA CAMARDE

 

 

Qui peut juste comprendre

 

Ce malheur nocturne chargé de drogues-poisons,

 

Ces nuits que tout le jour ne saurait guérir

 

De l’amitié surhumaine de la mort

 

Dans l’infini transparent qui sert d’horizon

 

Et accède, exaspéré, aux portes

 

Apaisantes de l’autre univers.

 

 

Qui peut juste comprendre ça?


 

P. MILIQUE

 

27/04/2012

LE VICE ET L’ECRITURE

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LE VICE ET L’ECRITURE


Manifestement, écrire est un vice
Et les mots un matériau mystérieux
Et difficile à travailler.

Oser s’y confronter est tout à fait déraisonnable,
Mais je m’y applique cependant
Avec une gaieté sereine
Et un peu désinvolte.

Rayons d’un soleil incandescent
Qui illumine une vie
Bien trop basse de plafond.

Gésine apaisante comme un chant subtil
Dont chaque murmure serait un souffle de vie.

A voir le monde si laid,
Seul le merveilleux à droit d’existence.
Il est alors impératif de se comporter
En éveilleur de rêves,
De se nourrir des bonnes vibrations des autres
Et de semer des graines de poésie
Pour atteindre à l’oasis tant espérée.

Nous savons bien que le bonheur souvent
Ne tient qu’à de frêles branches d’illusions.
Pour autant, la réalité ne sera toujours
Que ce qu’on aura su faire d’elle!

Et même si le fleuve de la vie
N’est que tumultes redoutables,
Il ne faudra surtout pas oublier d’être
Par simple inquiétude du peut-être.
Surtout pas!


P.  MILIQUE

18/04/2012

LE HURLEUR APAISE

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LE  HURLEUR  APAISE 



Tout le monde crie de plus en plus fort,
Car pour exister il faut se faire entendre,
Avec le risque latent d'organiser l'inaudible.

A travers les méandres d'une écriture en mouvement,
Graphie polyphonique au rythme spécifique
Qui serpente entre investigations et hypothèses,
Le pouvoir d'expressions fougueuses et libres existe.

A force de travail, patient bûcheronnage,
Les mots indociles s'associent en phrases
Dont la fécondité semble intarissable.

Il organise le désordre en leur donnant une forme,
Parfois un sens, et on les retrouve disséminés,
A recomposer les éléments d'une vie ordinaire
Pas si différente des autres, mais bien plus: unique.

P.  MILIQUE

30/03/2012

LA FOLIE

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LA FOLIE

 

La folie, c'est un renversement de tendance.

Une rupture. Ou un accomplissement. C'est selon.

Mais c'est à l'évidence inscrit dans le destin de chacun.

 

Nous avons tous,

Invisiblement tatouées au centre de nous-même,

Des expériences impossibles à décrire,

Des déchirures personnelles qui précipitent notre naufrage

Et donnent naissance à la confusion générale,

A l'inextricable désordre.

Désormais, sous le vernis craquelé

Des signes les plus conventionnels,

Se précipite une pluie d'images mortes

Et de sanglots convulsifs.

Ce sont des larmes de l'esprit.

 

Nous venons soudain de passer d'une logique à l'autre.

Il va falloir faire face à certaines transformations irréfutables

Lorsque le langage se tarit

Et que la pensée s'atrophie,

Dans la crainte sans scrupules.

 

Par bonheur, cette nouvelle donne

Est également capable de nous ouvrir

A de formidables démesures.

A une subite, appréciable et joyeuse anarchie.

 

Grâce à elle nous pouvons sortir des chemins balisés pour oser, enfin,

Nous perdre dans des ruelles obscures et encore inexplorées:

Celles de notre inconscient !

Cela nous pousse à bousculer les conformismes

En faisant voler en éclat les carcans les plus codifiés.

Nous pouvons maintenant, et c'est bien là l'essentiel,

Nous réchauffer à la flamme prometteuse

De cette nouvelle présence.

 

C'est un endroit où il est agréable de s'épanouir.

Où la certitude disloque les futurs regrets.

Il faut vivre dans cette marge-là jusqu'à y disparaître.

 

Elle est ombre insaisissable.

Elle est nuit énigmatique et définitive.

Elle est la vie qui bégaye.

Elle est la Folie. Stridente d'apaisement.

 

P. MILIQUE