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10/09/2013

A L'AUBE D'UN AILLEURS

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A  L'AUBE  D'UN  AILLEURS

 

Cette nuit-là encore fut une nuit blanche

De tension taraudée, de souffrance endurée,

A percevoir le murmure lancinant

De la mort au souffle inhumain.

 

Et pourtant, dans l'aube de cet ailleurs,

Se lève une respiration puissante comme la houle

Qui, dans le jaillissement impromptu de joies oubliées,

Fait surgir la lumière, remède le plus précieux,

Sous la forme dardée d'un soleil vif et accueillant

Témoin d'un orage de scrupules face à l'improbable.

 

P.  MILIQUE

22/03/2013

JAILLISSEMENTS PROVOQUES

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JAILLISSEMENTS PROVOQUES

 

C’est pour tenter d’échapper à un passé qui le poursuit

En donnant l’oppressante sensation de vivre dans l’ombre

De ce monde où tout se dresse, obstacle, refus,

De cet univers décadent où l’humanité est un souvenir,

Qu’il s’attache à effacer la poussière saupoudrant de lumière noire

Le drapé du repli temporel en cache au chevet de l’impossible.

 

Il veut, la conscience au repos,

Amorcer le beau d’une autre histoire,

S’appliquer à être toujours, à l’intérieur de ce voyage en vertige,

Cet enfant aux yeux de merveille ouverts

Sur l’incroyable régénérescence d’un temps

Qui réinvente d’inexistantes lumières.

 

Jusqu’aux jaillissements provoqués d’autres clartés envoûtantes,

Aux bandes minérales alternées d’or et d’ébène.

 

P. MILIQUE

17/11/2012

CETTE NUIT- LA ENCORE

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CETTE NUIT- LA ENCORE

Cette nuit-là encore, fut une nuit blanche
De tension taraudée, de souffrance endurée,
A percevoir le murmure incessant
De la mort dans ce qu'elle a d'inhumaine.


Et pourtant, dans l'aube d'un ailleurs
Se lève un souffle doux et puissant comme la houle
Qui, dans le jaillissement impromptu de joies oubliées,
Fait surgir la lumière du remède le plus précieux
Sous la forme de rayons d'un soleil vif et tonifiant
Témoin de tous les scrupules éprouvés face à l'improbable.


P. MILIQUE

22/05/2012

DU SOUFFLE JAILLISSANT DES MARGES

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DU SOUFFLE JAILLISSANT DES MARGES

 

Sur la peau mince des mots s'égrène, aux instants tannés,

Un mélange de quotidien, d'absurde et d'onirique

Contribuant à faire de lui cet être là qui,

Dans la croûte obscure d'un monde de cendre et de rosée,

Hésite encore à perdre l'équilibre jusqu'à la connaissance de l'autre.

 

La danse du réel avec l'imaginaire fait durer l'impossible

D'une écriture fragmentaire au chant mélancolique,

Mère de l'inutile dans son vibrato le plus dérisoire.

 

Quand la fatigue excédée tient lieu d'unique inspiration,

Le constat s'impose et assèche les mots maîtres de l'ultime échec,

Il ne peut que s'effondrer et accéder soudain au surplomb de l'abîme.

 

Inexplicablement quelque chose de beau lie alors le verbe,

Et du souffle jaillissant des marges devenues silencieuses,

Une écriture ample et lumineuse cisèle les phrases intimidées

Dans un vibrant écho, éloge de la vie aux fulgurantes attentions.

 

Éberlué, presque sonné par tant de captures poétiques,

L'approche enchantée insiste sur le sensoriel nouveau

D'une recherche de satisfaction abrupte et joyeusement perturbée.

 

Écrire est un abandon, c'est une extase aussi...

En une telle occurrence, il épouse l'apesanteur de l'infini,

Et s'avance souriant vers cette lumière qui ruisselle des étoiles.

 

P. MILIQUE

11/05/2012

POUSSIERE EN SURSIS

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POUSSIERE EN SURSIS

 

 

Le vie sur terre est un combat majeur

 

Aux frontières mouvantes.

 

Mais à toujours écorcher davantage

 

La pierre à grands coups de fougue et de vitalité,

 

Jaillit plus encore l’évidence de l’effrayante réalité:

 

Nous ne sommes jusqu’à preuve du contraire

 

Que poussière en sursis.

 

Alors, on se heurte, haineux,

 

A l’énigme de l’absurde.

 

 

P. MILIQUE

06/04/2012

LE JAILLISSEMENT DU DOUTE

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LE JAILLISSEMENT DU DOUTE


 

Il faut être attentif à cette tenue de la phrase

 

Qui forme l'étonnement dans l'avancée du texte.

 

Il se façonne- là toute la raison d'être du désir

 

Dans la confiance-méfiance qui affleure le silence au ras des mots.

 

 

Quand l'écrit se déploie, il est bon d'avoir cet orgueil

 

De pouvoir y insuffler l'émergence d'autre chose

 

Et, lorsque il s'agit d'évoquer quelques fragments trop intimes,

 

De s'autoriser à le faire aussi naturellement apaisé

 

A l'ignoré de la maladresse, que dans le savoir dire...

 

 

Habiter le délire d'être entier dans les mots qui arrivent

 

Cependant dans, l'approche minutieuse d'un orgueil imminent,

 

Jusqu'a prétendre, vêtu du seul sourire traceur d'humilité,

 

A être le premier à s'assujettir au jaillissement du doute.

 

P. MILIQUE