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28/11/2012

LE PAROXYSME DISSIPÉ

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LE PAROXYSME DISSIPÉ

 

Pour s'initier à ce monde conforme à l'ordre cosmique,

Il convient de congédier toutes les illusions engrangées

Afin de resserrer autour de ce qu'il y a d'essentiel.

 

Les ruptures incessantes de la continuité

Anéantissent le non-être aliéné à lui-même.

 

Le songe alors s'efface devant la perception,

Dissipant pour toujours le paroxysme

D'une recherche profonde et véritable

Ouverte sur l'éblouissement acéré de la déraison.

 

P. MILIQUE

05/07/2012

POUR DES RAISONS PERSONNELLES

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POUR DES RAISONS PERSONNELLES

 

Pour des raisons personnelles,

Je n'aime pas cet homme,

Son avarice de sentiment, ses petitesses,

Sa rancœur, ses rancunes, son autorité possessive,

Sa manière de traiter ceux qu'il appelle ses amis.

 

Pour des raisons personnelles,

Je n'aime pas cet homme,

Jamais sincère et le plus souvent ingrat,

Aspirations inconciliables parce que malsaines

Qui me font, par bonheur, étranger à son monde nauséabond.

 

Pour des raisons personnelles,

Je n'aime pas cet homme,

Et je crois bien qu'il est de finalité affichée

Que chacun déteste l'autre pour ce qu'il est,

Probablement parce que mépriser un peu est agréable.

 

Pour des raisons personnelles,

Je n'aime pas cet homme,

Et je n'aurais pas goûté être ami avec lui,

Trop insupportable de morgue suffisante.

Il serait salutaire que l'existence même

De cet individu s'évapore promptement,

Qu'il ne reste rien de lui... ou si peu!

 

Ne soyez pas inquiet de cette brutale radicalité,

Car reprendront vite le dessus son exhibitionnisme,

Sa bouffonnerie galopante et sa mythomanie éventée.

 

Pour des raisons personnelles,

Je déteste abhorrer cet homme.

 

P. MILIQUE

16/06/2012

LECTEUR DU MONDE

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LECTEUR DU MONDE

 

 

A distance respectable d'une ville toute de volutes rébarbatives

A l'affligeant apocalyptique d'environs déjà sinistrés,

S'offre déployé un théâtre à l'esthétique autoritaire

Où s'aperçoivent au loin des arbres jetant des écus jaunes.

 

Et l'on reste étonné qu'une rivière gouleyante et fraîche coule si proche....

 

A l'impératif éprouvé de se débarrasser de ce qui est factice,

On sent tout de suite un regain de respect pour l'Homme.

Il ne serait pas humain de réfuter cette émotion...

 

Nous avons les yeux pour lire sur les lèvres du monde et le comprendre,

Pour voir ce qui rampe à terre ou majestueux plane là-haut.

 

Il faut vivre ces sensations-là de cette unique manière,

Afin qu'elles deviennent anarchiquement créatrices

Tel ce coffre à jouets où les trouvailles s'entassent en riant.

 

P. MILIQUE

25/05/2012

MILIEU INHOSPITALIER

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MILIEU INHOSPITALIER


Esseulé dans un milieu inhospitalier,
Toile de fond menaçante et triste à l'immensité aride
Qui marque de noir les choses et les êtres.

Comment supprimer la solitude de ces espaces glacés
Et noyer sa douleur dans l'infinitude de ce microcosme ?

Comment faire pour que les eaux rugissantes de la colère
Ne se laissent volontairement submerger par le désir de révolte ?

Économie de mots, de gestes, de paroles et de sentiments
Dans une poussée intime inscrite
Au tréfonds expérimental qui endurcit.

Au dehors, c'est la nuit sombre,
Monde de brumes et de pluies arrogantes
Qui cache mal son secret brûlant.



P. MILIQUE

 

22/05/2012

DU SOUFFLE JAILLISSANT DES MARGES

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DU SOUFFLE JAILLISSANT DES MARGES

 

Sur la peau mince des mots s'égrène, aux instants tannés,

Un mélange de quotidien, d'absurde et d'onirique

Contribuant à faire de lui cet être là qui,

Dans la croûte obscure d'un monde de cendre et de rosée,

Hésite encore à perdre l'équilibre jusqu'à la connaissance de l'autre.

 

La danse du réel avec l'imaginaire fait durer l'impossible

D'une écriture fragmentaire au chant mélancolique,

Mère de l'inutile dans son vibrato le plus dérisoire.

 

Quand la fatigue excédée tient lieu d'unique inspiration,

Le constat s'impose et assèche les mots maîtres de l'ultime échec,

Il ne peut que s'effondrer et accéder soudain au surplomb de l'abîme.

 

Inexplicablement quelque chose de beau lie alors le verbe,

Et du souffle jaillissant des marges devenues silencieuses,

Une écriture ample et lumineuse cisèle les phrases intimidées

Dans un vibrant écho, éloge de la vie aux fulgurantes attentions.

 

Éberlué, presque sonné par tant de captures poétiques,

L'approche enchantée insiste sur le sensoriel nouveau

D'une recherche de satisfaction abrupte et joyeusement perturbée.

 

Écrire est un abandon, c'est une extase aussi...

En une telle occurrence, il épouse l'apesanteur de l'infini,

Et s'avance souriant vers cette lumière qui ruisselle des étoiles.

 

P. MILIQUE

11/12/2011

CIORAN 14

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"Se détacher du monde

Pour s'attacher à soi."

11/10/2011

CONCISION FRAGMENTAIRE 2

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Enserrer d’une étreinte pure,

L’espace de naissance infinie

Dont l’éclat irradie sans trêve

La fluidité subjective du monde.

 

P. MILIQUE