05/06/2017
PASSE-PASSE CONCEPTUEL 8
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
PASSE-PASSE CONCEPTUEL
8
La présence d'une certaine rigueur revenue suffit le plus souvent à en dénoncer les approximatifs subterfuges.
Cessons de voir au travers pour ne plus voir de travers!
Désireux de penser par soi-même ce que l'on observe, il n'y a au vrai qu'à tendre les yeux sur quelques détails révélateurs pour que, éreintant soudainement la contrainte, s'agglutinent en sauvetage les idées de la raison.
En ce sens, l'illusion peut donc se concevoir comme une servitude volontaire.
Car, tout comme la perception le fait, elle ne prétend jamais qu'à elle-même. De fait, il faut une bonne dose de complicité pour qu'elle soit. Ou d'ignorance Puisque erreur et vérité tiennent souvent, on le voit, de la même illusion. Association de malfaiteurs!
(A SUIVRE..)
P. MILIQUE
08:32 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, farouche, réformer, financement, surveillance, campagne électorale, danger, monopoliser, financer, démocratie, étau, libération, projection, jeu de massacre, palmes scaphandrier, sauvetage, tabassage, narcissisme, flagellation, crédit, aristote, croiserles doigts, recruter
20/11/2013
AU PRÉSENT DÉSACCORDÉ
AU PRÉSENT DÉSACCORDÉ
Dans la chronologie de ton instant, le présent est désaccordé.
Assujettie à la terrible soumission d'un étau tragique,
Ton corps révolté fracasse les labyrinthiques obstacles.
Là où les interférences se chevauchent, tu renverses la perspective
Tandis que, d'actes prodigieux en élans vitaux, tu gravis les peut-être.
L'espoir affamé a occulté l'immédiat, l'intruse parenthèse se referme,
Le temps régénéré est contraint de renouer avec les commencements
Et l'inéluctable reconstruction en cours terrasse l'assourdissant silence.
Ton soleil secret a restitué la joie des goûteux bonheurs minuscules,
Espace chargé de toi où l'horizon s'éclaire au prélude des demains,
Avenir en héritage riche de quartz de tendresse à la beauté farouche.
Au détour de l'initial, nous t'attendons. Prends ton temps, tu es là!
P. MILIQUE
09:09 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, orésent, désaccorder, chronologie, instant, assujettir, terrible, soumission, étau, tragique, corps, révolté, fracasser, labyrinthe, obstacle, interférence, chevaucher, renverser, perspective, acte, prodigieux, élan vital, gravir, gravure, espoir, affamer, occulter, immédiat, intrus, pare, thèse, se refermer, temps, régénérer, containdre, contrainte, renouer, commencement, inéluctable, reconstuction, en cours, terrasser, assourdissant, assourdir, silence, soleil, secret, restituer, restitution, joie
02/09/2013
UN VIVANT ACCESSIBLE AU REGARD
UN VIVANT ACCESSIBLE AU REGARD
Je veux que le temps ralentisse,
Qu'il s'étire jusqu'à l'extrême.
Je te sais si fatiguée parfois.
Je ne veux plus de ce grand froid
Qui t'envahit, de cet étau de pierre
D'une brutalité sourde et fulgurante
Qui sans délicatesse te broie le corps.
Je veux que tu provoques l'éclat de rire
De cet hiver irrémédiable preneur d'aise,
Prétentieux obscène qui s'installe en toi.
Je ne veux plus de ces nuits trop longues
Où les pleurs ravinent ton visage de larmes,
Réceptacle d’un trop-plein de douleurs liquides.
J’aimerais tant te retrouver à naviguer encore
Sur les routes prédéterminées de l’impatience.
Je veux que tu cesses de bercer ta détresse
Aux murmures de désespoirs circonspects.
Que tu cesses d’être absente à toi-même,
De porter ce fardeau de souffrances cachées,
Blessures secrètes à l’énigmatique confus de toi.
Que tu ne saccages pas ton présent de regrets.
Que tu disperses tes étouffants cauchemars
Dans les noires vapeurs de l’immédiat.
Je veux que chaque obstacle se fasse tremplin
Pour traverser, dans la voluptueuse légèreté,
La passerelle joyeuse pour l’inconcevable.
Je veux que tu t’éprouves moins fragile,
Que ta vie soit balisée de traces ordinaires,
Que tu saches être, et que tu saches devenir.
(A SUIVRE....)
P. MILIQUE
09:18 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, survivant, accessible, regard, temps, ralentir, s'étirer, extrême, fatiguer, froid, envahir, étau, pierre, brutalité, sourde, fulgurant, dé;icatesse, broyer, corporel, provoquer, éclat de rire, hiver, irrémédiable, preneur, aise, prétentieux, obscène, installer, nuit, longueur, pleurs, raviner, visage, larmes, réceptacle, trop-plein, douleur, liquide, aimer, se retrouver, naviguer, route, prédéterminer, impatience, bon vouloir, cesser, bercer, détresse, murmure, désespoir
19/06/2013
LA PARISIENNE LIBEREE : "LA BOUEE QUI FAIT COULER"
LA PARISIENNE LIBEREE
"LA BOUEE QUI FAIT COULER"
Paroles et musique : la Parisienne Libérée
[citation de M. Rajoy]
Allô allô,
Ici la zone Euro
On dirait que les banques espagnoles
Sont candidates pour le pactole
Combien ? Faut voir…
40 à 100 milliards
Accrochez-vous aux pare-battages
On est en présence d’un naufrage
C’est pas un plan de sauvetage
Juste un petit remorquage
Les riches prennent le canot
Les pauvres, eux, prennent l’eau
Pas une aide au pays
Juste une « ligne de crédit »
Un nouveau genre de bouée :
La bouée qui fait couler
L’Espagne, allô
Il faut faire baisser tes taux
L’étau de tes taux d’intérêt
Doit au plus tôt se desserrer
Pourquoi, comment ?
Au-dessus de six pour cents
D’un coup les rats quittent le navire
Et c’est tout l’Etat qui chavire
C’est pas un plan de sauvetage
Juste un petit remorquage
Les riches prennent le canot
Les pauvres, eux, prennent l’eau
Pas une aide au pays
Juste une « ligne de crédit »
Un nouveau genre de bouée :
La bouée qui fait couler
Eh, Madrilène
Entends-tu les sirènes ?
Si tu prends ces liquidités
Tu pourras plus les éponger
Seulement te voilà
Devant un drôle de choix
Si tu refuses nos petits cadeaux
Tu peux dire adieu à l’Euro
C’est pas un plan de sauvetage
Juste un petit remorquage
Les riches prennent le canot
Les pauvres, eux, prennent l’eau
Pas une aide au pays
Juste une « ligne de crédit »
Un nouveau genre de bouée :
La bouée qui fait couler
Allô la chaloupe
Ici l’Eurogroupe
Ta dette publique a explosé
Tes comptes prennent l’eau de tous côtés
Hé ho, toi là-bas
Manœuvre ta TVA
Baisse les salaires, les aides sociales
Et passe la barre à l’Amiral
Comme ça les gens seront encore plus dans la misère
Rembourseront encore moins leurs prêts bancaires
Les banques auront à nouveau besoin de liquidités
L’Europe leur fera de nouveaux prêts
Qui aggraveront l’endettement de l’État
Alors le gouvernement augmentera la TVA
Baissera et les aides sociales et les salaires
Comme ça les gens seront encore plus dans la misère
Rembourseront encore moins leurs prêts bancaires
Les banques auront à nouveau besoin de liquidités
L’Europe leur fera de nouveaux prêts
Qui aggraveront l’endettement de l’État
Alors le gouvernement augmentera la TVA
Baissera et les aides sociales et les salaires
Etc.
13:59 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, m.rajoy, zone euro, banque espagnole, candidat, pactole, accrochernparer, abatage, battage, présence, naufrage, plan de sauvetage, remorquage, riche, canot, pauvre, prendre l'eau, aider, pays, ligne de crédit, faire baisser les taux, étau, taux d'intérêt, desserrer, les rats quittent le navire, chavirer, madrilène, entendre les sirènes, préhension, liquidité, éponger, drôle, choix, refuser, cadeau, dire adieu, chaloupe, eurogroupe, dette publique, exploser, baisse des salaires, aide sociale
25/02/2013
BARBARA : " LE SOLEIL NOIR "
BARBARA : " LE SOLEIL NOIR "
Discorama
29/12/1968 - 04min28s
BARBARA chante "Le soleil noir" en s'accompagnant au piano
Production
Générique
23:24 Publié dans GOUTTES d'ÂME, LES ARCHIVES DE LYNA, MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, barbara, soleil noir, discorama, denise glaser, s'accompagner au piano, jacques audoir, rendez-vous, indifférence, brive la gaillarde, se crêper le chignon, interrompre, échauffourée, usage établi, se réconcilier, guignol, spectacle, croquignolesque, succomber, macchabée, mansarde, mégère, gendarmicide, maréchal des logis, fesses, serrer, étau, femelle, corsage, mamelle, confettis, hécatombe, victime, furie, par bonheur