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03/01/2017

DÉCALAGE HORAIRE

au magma présent de l'écriture,

 

DÉCALAGE HORAIRE



C'est sûr que le temps est relatif,
Quelqu'un l'a déjà dit je crois...

Mais d'abord, est-il vraiment?
S'agit-il de temps de plus en moins,
Ou bien du temps de moins en plus?

Pourquoi ne sommes-nous que passagers,
Missionnés sur terre pour justifier l'infini?
Pourquoi, au lieu d'être durablement installés
Dans le train de la vie, somme-nous assignés
D'en descendre à une gare non communiquée?

Dans l'impalpable éthéré de ce qui s'écoule
Liquide, le temps s'échappe entre les doigts
Comme le feraient les grains d'un sable fin
Aux reflets du soleil sur une plage exotique.

Parfois je pense que les décalages d'or errent
Tandis qu'ils ne sont que la projection fidèle
De ce qu'ils sont: une éternité effarouchée.
Dès lors, et afin que cela soit su de chacun...

C'est sûr que le temps est relatif,
Quelqu'un l'a déjà dit je crois...

Mais par ailleurs, est-il vraiment?
S'agit-il de temps de plus en moins,
Ou bien du temps de moins en plus?

P. MILIQUE

02/06/2016

BADINER AVEC L'HUMOUR 6

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

BADINER AVEC L'HUMOUR

6

 

En cela, l'humour est aux antipodes de la trop basse et commune ironie.

Pour autant, rien ne saurait lui échappé durablement. Qu'il s'agisse d'un revers de parole ou d'une pirouette sémantique, de maladresses rances ou d'une quelconque et cinglante réplique, aucun adversaire ne lui résiste.

Car c'est bien connu, l'humour ne conçoit pas de s’embarrasser d'encombrante morale.

C'est ainsi qu'il n'est, pour celui qui en est l'heureux dépositaire et utilisateur, qu'intense plaisir égoïste et jouissance éhontée.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

17/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 14

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

14

Plaît-il?
Pas par-là, tu le sais bien! Tu le fais exprès ou quoi? Cela t'a déjà été dit des milliers de fois: ton passage systématique sur le bel outil à clavarder n'a de cesse que de tout tournebouler l'écran? Ta maîtresse, pour le coup d'une indulgence à toute épreuve, a déjà tout tenté pour que tu le comprennes. Tu provoques ou quoi là? Il doit bien t'être possible d'opéré de manière différente non?
Bon. Admettons que cette fois encore je n'ai rien fait pour le contourner. Mais après tout, ça n'est pas d'une telle importance non plus. Et puis d'abord, s'il arrivait à cet appareil d'être parfois éteint plutôt que toujours allumé...
Là n'est pas la question! Tu pourrais juste faire un effort pour ne pas réitéré volontairement un acte que tu sais répréhensible. Susceptible, on te l'a assez explicité, d'activer inconsidérément de l'informatique qui n'a pas à l'être.
Je pourrais, c'est vrai. Mais tu sais, il n'est pas rare que les conséquences de certaines de mes agissements m'échappent en partie. Que veux-tu, il se trouve que je ne suis qu'un chat moi Môssieur! Et parfois, il m'est difficile de ne pas laisser filtrer ce petit quelque chose de sauvagement attachant qui m'identifie à mes ancêtres. Mais, rassure-moi, ça ne présente tout de même pas un tel caractère d'extrême gravité, si?
C'est à dire que... C'est le caractère éminemment volontaire et récurrent de ce comportement précis qui est énerve. C'est agaçant vois-tu? Soit franc, il y a pas mal de provocation dans ton attitude, ne dis pas le contraire. Tu comptes faire croire à qui que tu es d'une telle naïveté!
Tu as raison, je t'accorde ça. Mais pourquoi me comporterais-je différemment? Pourquoi n'aurais-je pas le droit moi aussi d'être un asocial, un inadapté. Une sorte de marginal assumé quoi. Vous les Hommes croyez peut-être en avoir le monopole. Il n'en est rien je t'assure. Pour ma part, il ne m'a pas fallut bien longtemps pour me soumettre à ces criantes évidences de la folie humaine et de la cruauté.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

16/03/2015

LA BEAUTÉ 5

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LA  BEAUTÉ

5

 

Il est vrai que cela nous échappe parfois.

C'est juste parce que ça peut ne pas nous regarder.

De fait, lorsqu'elle exulte sa manière jubilatoire d'exister, laissons-la ne nous raconter qu'elle-même.

 

La beauté n'en finit pas de fasciner.

Ambassadrice du réel, elle est apparence, émotion universelle.

Et, en conjurant chaque infime de l'instant, elle escalade sans fin les pentes escarpées du vrai jusqu'à faire du beau  le marchepied du bien.

 

Ainsi prend âme ce qu'il nous plait de nommer: La Beauté Intérieure.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

 

P.  MILIQUE

21/10/2014

AU SAVOIR DE SES BRISURES 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AU SAVOIR DE SES BRISURE

2

Il est très curieux d'observer ses frayeurs,
D'aller plus loin encore à l'extrême du mal,
D'une folie laide et de plus en plus solitaire,
Pas assez définie au savoir de ses brisures.

Quel futur est-il assujetti à se préparer quand,
A sentir la pulsation désordonnée de ses fractures,
La conviction l'emporte sur d'éventuelles hésitations?
Faut-il vraiment échafauder une pensée-laboratoire
Où la mort semblerait la seule échappatoire possible?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

28/09/2014

BRICOLEUR DE MOTS 1

au magma présent de l'écriture,

 

BRICOLEUR DE MOTS

1

Je m'éprouve être parfois le parangon de l'homme
Qui lit un texte comme s'il avait été écrit pour lui,
Le matin même, dans le long vécu formulé du temps.

Mais il est un autre espace révolu au texte imprimé.
Au sortir de telles lectures, il n'est plus qu'un amas
D'obligations à connaître certaines lignes par cœur.
Comment en laisser échapper une seule de sa tête,
Alors même qu'il est de notoriété que toute mémoire
N'est pas mémoire d'un mot rare ou d'un phrase
Unique, mais plutôt mémoire vive de leur chair?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

22/03/2014

JE M'ACCUSE 38

JE M'ACCUSE.jpg

 

JE M'ACCUSE 38

 

Je m'accuse

De me nourrir

D'évidences approximatives pour,

Dans leur texture même,Tenter d'échapper

Aux rapports de force

Qui caractérisent le monde,

M'exposant de fait

Aux affres obscurs

De leur négation totale.

12/02/2014

POLAROÏD: TEXTE MARIE RICHEUX MUSIQUE GRASS HOUSE

 

POLAROÏD

14/11/2013

 

TEXTE

MARIE RICHEUX

MUSIQUE

GRASS HOUSE

"AND NOW FOR THE WILD"

26/12/2013

DANS LA CHAIR DE SES RÊVES

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DANS LA CHAIR DE SES RÊVES

 

 

Sous l'effet d'une grandissante inquiétude,

La tenaille de la peau se fait plus mordante encore.

 

Abandonné à sa propre inquiétude,

Il flotte dans ce temps au mouvement énergique et lent

Qui, à trop l'éloigner du vrai et du sensible,

Lui procure le délectable tourment

D'une conscience prête à franchir l'irrévocable.

 

Les spéculations abstraites qui échappent à la maîtrise

Intériorisée de l'irréversible passion

Et de désir inachevé, sources de tant de voluptés,

Génèrent l'agitation hors-contrôle de son esprit en détresse.

 

S'installe alors la fête perpétuelle d'un présent

Marqué à jamais dans la chair de ses rêves

Pour avoir choisi la brûlure de ce moment précis

Comme naissance impromptue à de nouvelles beautés.

 

 

P. MILIQUE

19/12/2013

DANSE IMMOBILE

au magma présent de l'écriture,

 

DANSE IMMOBILE


De quel poids pèse la solitude ?


On use d'artifices qui donnent l'illusion,

Prompts à nous répandre

Dans la basse célébration des apparences.

 

Cependant, quelques difficultés dans la réflexion,

Génèrent aussitôt un léger changement de perception.

Apparaît alors une lente dissolution des énergies

Qui soumet une volonté à l'ordinaire

Peu assujettie aux faiblesses .

 

Et nous habitons désormais une étonnante zone d'ambiguïté,

Où nos gesticulations résolument grotesques

S'évanouissent progressivement dans une étouffante danse immobile.

Un espace hasardeux où l'on doute des vérités les mieux établies,

Simplement parce que, rebelles encore,

Les voilà échappées de leur terreau d'origine.

 

Voilà que nous inventons, acharnés,

De longues nuits troubles qui traquent l'aléatoire,

Ouvrent des fissures qui dévoilent obscènes,

Un néant peut-être primordial,

L’endroit mal déterminé

Et pourtant séduisant d'une autre vie

Somptueuse de richesse.

 

La solitude est grand isolement certes,

Mais tellement préférable à l'intolérable compromis !

 

P . MILIQUE

25/11/2013

LA SIMPLICITÉ 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LA SIMPLICITÉ

2

L'esprit doit-il se priver pour assouvir son besoin, quasi viscéral, d'adapter le monde … à ses besoins? A celui de s'accommoder de toutes les complications ordinaires qui le rassurent? Ces questions posées... pour le moins désarçonnent. Mêmes si elles restent à portée d'intelligence courante, elles échappent néanmoins à toute forme de compréhension spontanée. Car elles ne servent guère, qu moins de prime abord, le juste cause d'un quelconque lieu commun. Il devient dès lors bien compliqué de s'extraire d'un tel labyrinthe. Les faits sont accablants qui plaident pour ce facile à vérifier: pour en venir à la simplicité, il convient d'abord de commencer par elle. C'est ce qui rend difficile l'art complexe de faire simple. Et c'est en même temps ce qui tranquillise: car tout labyrinthe sécrète en lui les germes mêmes de sa propre issue.

C'est quand tout s'explique qu'on ne comprend plus rien. Il s'agit-là d'une réflexion d'apparence anodine et commune. Elle porte pourtant en elle quelque chose d'irrécusable. D'un point de vue strictement pratique, il n'est nul besoin d'entretenir des relations étranges ou conflictuelles avec la réalité pour en arriver à cette conclusion: la certitude des apparences accompagnent toujours le mensonge ultime de la vérité.

(A SUIVRE...)

P. MILIQUE

10/11/2013

CE N'EST PAS ENCORE L'HEURE OU LE SOIR TOMBE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


CE N'EST PAS ENCORE L'HEURE OU LE SOIR TOMBE

2


Par bonheur, il y a dans l'âme des lucioles qui veillent

Et suggèrent d'user de toutes les ruses du vivant

Pour contrecarrer ces ans insidieux qui volent le futur.

Savoir que l'éternité est sans fin puisque le terme nous échappe

Est de fait une formidable exhortation à vivre l'exceptionnel !

 

Alors, avant que la morne habitude ne dissolve tout,

Et parce qu'il y a toujours de la place dans le cœur

Pour quelque chose d'immensément plus grand,

Il convient de s'intégrer à la braise du monde

Et de se projeter dans cette incroyable sarabande

Qui fait danser l'âme en attente les pas exaltés de la vie.

 

Cette exhortation aux saveurs enfantines a de quoi surprendre,

Mais l'enfance n'est pas une maladie dont on doit guérir vraiment !

Car c'est une certitude, ce n'est pas l'heure où le soir tombe

Mais bel et bien celle qui se missionne à augmenter le vécu.
Le merveilleux est toujours présent, tapi dans le banal,

Et me voilà devenu enfin assez fou pour atteindre la sagesse.

(SUITE...)


P. MILIQUE