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27/10/2016

PARCOURS COMPLEXE

au magma présent de l'écriture,

 

PARCOURS COMPLEXE



La vie manque parfois prodigieusement d’imagination,
Mais nous sommes, de fait, obligés de composer avec elle.

Même si la folle complexité du parcours proposé
Ne nous laisse guère le loisir de rêveries évaporées,
De bonheurs en épreuves, de succès en échecs,
Le chemin est certes difficile, mais pas désespéré.

Comment trouver les mots justes dans une telle cacophonie
Dans le dédale complexe de nos desseins, de nos angoisses?

Peut-être est-ce possible en répétant encore et encore
Une gestuelle et un langage parfaitement récursifs,
A chaque fois différents, pourtant jamais les mêmes,
Ou ces mots qui, dans la vive chaleur des sentiments,
Organisent l'étonnante et désirable alchimie affective
Qui nous conduira jusqu'à l'enviable boulimie d'amour.


P. MILIQUE

20/01/2015

NUIT DE NEIGE 1

au magma présent de l'écriture,

 

NUIT DE NEIGE
1

C'est dans le froid d'une nuit de neige peuplée d'ombres et de fantômes que, souvent, la vie charrie son lot de questions déclinant la précarité de l'existence.


Lorsque tout tangue dans une actualité proche, les événements eux-mêmes ne sont que des confirmations à la fois cruelles et contraignantes.

Dans l'universel combat mené contre l'enjeu existentiel, la responsabilité première impose un détachement nécessaire.

Mais tout est affaire de cohérence: la vie est décidément bien difficile et mouvementée.

Aussi, dans l'immense équivoque des postures tronquées, des doutes, des vanités et des échecs, tout sens commun s'égare dans l'irrémédiable.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

13/10/2013

FISSURES SOURNOISES

 

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FISSURES SOURNOISES

 

Pourquoi écrit-on ce qu'on ne dit pas ?

 

Il faut être attentif à toutes les dissonances,

A toutes les cassures potentielles.

Ce sont elles qui constituent, inépuisables,

Les sources du désenchantement

Et contribuent à emmêler un peu plus encore

L'écheveau tumultueux de ce grand naufrage qu'est la vie.

Il serait inconsidéré,

Même par immense lassitude,

De banaliser le cheminement qui nous mène

Jusqu'au désastre final,

Jusqu'à l'inéluctable.

 

Qu'il est donc douloureux d'éprouver à ce point

Le sentiment trop présent de ce qui fuit,

De ce qui passe, de ce qui meurt !

Et vaine la tentative de calfatage

Des fissures sournoises de la vie.

 

Il faut pourtant bien s'attacher à sauvegarder l'essentiel.

Et crever un jour l'abcès obsédant du désespoir.

Celui de nos existences démontées.

 

Certes nos échecs sont criants, nos réussites sont invisibles,

Aussi invisibles que les ténèbres durant l'éclat du jour.

Alors, il s'agit d'entrer en dissidence,

Ne plus être du nombre des égarés.

Et s'obstiner à creuser un autre sillon

Pour aller encore d'étonnements en éblouissements.

Pour que la couleur de l'inquiétude

Se soumette enfin à celle de l'espoir.

 

Et l'on se mure dans un silence qui ne sert

Qu'à masquer nos angoisses.

Cela nous sert aussi à oublier le temps qui enterre nos rêves.

Car il y a tant d'autres choses derrière nos illusions

Que l'on ne dit pas !

Alors, on l'écrit...

 

P. MILIQUE