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30/08/2016

PARFUM 1

au magma présent de l'écriture,

 

PARFUM

1



Le petit matin a un parfum bien à lui,
Il a l'effluve d'une nuit bannie et rejetée.

La nuit que nous oublions tous,
Juste le temps de faire semblant,
Juste le temps de s'ébrouer.

Il n'est finalement pas si désagréable que ça,
Ce jour venant qui nous interpelle
Et nous ébauche les yeux et le cœur.


On arrive à consentir la place
En notre essence aux étoiles,
Et, pour peu que l'obscurité
Accepte de desserrer les doigts,
On peut goûter à chaque matin nouveau.


Le quotidien revendique deux parfums:
Celui de la révélation et celui du souvenir.

Entre les deux, il est difficile de choisir...

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

28/08/2016

ODE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 ODE

2

 

Un jour elle se fait Joconde
Tandis que son sourire d'énigme,
Tellement identique au tien,
Propose plus d'un milliard
De délices savourés en secret.

Tu es Marianne authentique,
Source de ce lieu où tu es née.
Tu ressemble à cette Eve nue, initiale,
Qui est convaincue d'aller loin
Au cœur d'un autre ailleurs, plus lointain.


Pour ma part je me joins à Morphée
Porté par un vent de poussière,
Tandis que se précise, mordicante,
La cendre nichée au creux de la pipe.

Imaginer polir du marbre rose
Se fendre d'un sourire aux horloges,
Ouvrir aussi ses yeux tout en grand
Et m'arrimer les paupières au front:
Il se peut qu'un jour je vois à en crever!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

26/03/2014

HUBERT VOIGNIER: LES HAUTES HERBES « Dès le retour du beau temps… »

 

HUBERT VOIGNIER

LES HAUTES HERBES

 

« Dès le retour du beau temps… »
- les poèmes ne portent pas de titres, il s'agit des premiers mots entre guillemets -

Lu par : Thierry HANCISSE

 

Références:

Les Hautes Herbes, Cheyne Editeur, 2004, nouvelle édition illustrée par Estelle AGUELON 2011

 

  Aller à la découverte des hautes herbes, au détour de paysages repeints aux couleurs de la reverdie annuelle, est un bonheur comparable à celui de se lever tôt pour constater que le soleil règne en maître absolu sur la campagne, avant que ses rayons, frappant de plein fouet les yeux du promeneur matinal, à peine éveillé, ne le jettent, l’esprit à moitié sonné, sur le carreau éblouissant des routes…

Illustration du premier mouvement du recueil Les Hautes Herbes d'Hubert Voignier Estelle Aguelon © cheyne

Hubert Voignier est né en 1964 à Lyon. Il a publié cinq livres à Cheyne et deux autres chez Deyrolle.

 

Lecture charnelle du paysage qui se réveille au printemps, Les Hautes Herbes est un récit d’émotions, de sensations et d’angoisses du plein champ, c’est aussi un appel au soleil, au printemps, à la sève qui monte et à ce besoin d’ouvrir les yeux, de humer la nouvelle saison, de boire le paysage, de goûter le vert tendre pour voir s’il n’a pas changé depuis l’an dernier.

***

Extraits choisis par Laurence Courtois

Prise de son, montage : Julien Doumenc et Pierre Henry

Réalisation : Michel Sidoroff

Assistante à la réalisation : Laure-Hélène Planchet

01/03/2014

ZONES DE PERCEPTIONS

JOLIE FEMME.jpg

 

ZONES DE PERCEPTIONS

 

Je suis heureux que la Femme que j’aime fasse l’unanimité.

Si tu savais combien elle redoutait d’échouer à cet examen-là.

 

Mais j’étais tranquille car elle est, je le sais, femme d’exception.

Elle laisse l’impression lumineuse de capter les ondes existantes

Qui donnent goût à la vie en initiant un vif intérêt à ses coulisses.

 

D’évidence, elle a trouvé de nombreux points d’ancrage en toi

Et, il ne faut pas s’y tromper, le fait est loin de relever de l’anodin.

Tu lui as ouvert tout en grand de nombreuses zones de perception,

De celles, perçues à l’œil nu, qui définissent notre rapport à l’autre.

 

Nous sommes amenés à négocier quelques arrangements avec une vie

Dont la philosophie, non seulement nous parvienne, mais se réalise aussi.

Vivre, c’est se laisser une chance de laisser venir à soi des images inédites,

Véritable irruption de l’impossible dans le possible de nouvelles perceptions.

 

P. MILIQUE

19/11/2012

LES PRIX LITTERAIRES: "GONCOURT DE LA POESIE"

 

GONCOURT DE LA POESIE

C'est la vie

13/09/1985 - 02min21s

 

L'écrivain Claude ROY a été primé par l'académie Goncourt pour son livre de poèmes "a la lisière du temps". C'est la première fois que l'académie Goncourt institue un prix de poésie. Interview de Claude ROY en extérieur dans un jardin public et en intérieur dans sa bibliothèque. " ... la poésie est prés de nous, qu'il suffit d'ouvrir les yeux ...". Lecture par l'auteur de deux poèmes de ce livre.

 

Production

 

Antenne 2

Générique

 

Marion, Sylvie

 

Roy, Claude