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21/09/2016

CELUI QUI SAVAIT 5

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CELUI QUI SAVAIT

5

Mais puisque Jim, fidèle à lui-même, avait d'abord ri – car enfin, il le connaissait bien ce chemin: à cet endroit la roche était à l’ordinaire solidement ancrée – puis s'était tout de suite raidi dans cette agacement si familier, il n'était plus en mesure d'écouter Jules, et encore bien moins de l'entendre.

A quoi aurait servi de tenter l'insurmontable au risque de tout détruire comme à l'accoutumé?
«Tu passes devant?» avait juste suggéré Jules.

Les femmes étaient, cela leur arrivait fréquemment, réunies chez Jim lorsque Jules revint chez lui.
«Déjà de retour» s'exclamèrent-elles de concert.
«Tu es seul?»
«Oui! Jim n'est pas venu au rende-vous aujourd'hui.» s'entendit-il répondre.

(FIN)

 

P. MILIQUE

03/02/2015

UNE APPÉTENCE MORTIFÈRE 1

au magma présent de l'écriture,

 

UNE APPÉTENCE MORTIFÈRE

1

L'abysse est si profond dans lequel il bascule.

Au sortir d'éprouvants voyages au centre de sa tête,
Il s'englue dans la désespérance d'aubes glauques aux relents marécageux.
Depuis longtemps déjà, il s'est installé dans la routine d'un perpétuel chagrin.
Depuis, il habite les ténèbres de l'avilissement de soi, à la recherche d'impossibles repères.

Lorsque la plus infime vétille peut prendre de si considérables proportions
Alors qu'une lassitude envahissante lui renvoie l'impitoyable image de sa médiocrité,
Tout devient insurmontable et se conjugue pour tenir la paix intérieure éloignée de lui.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

29/09/2013

VIEILLIR

au magma present de l'ecriture,

 

VIEILLIR

 

Vieillir, cette inévitable ode à la déchéance physique !

Pourquoi tolérer à longueur de vie cet insurmontable,

Cet insondable infini dessiné aux flancs de l’inexorable ?

Combat douteux jusqu’à l’obscène puisque perdu d’avance.

 

Vieillir, étrange affaire qui enlaidit le regard d’ombres fanées.

Glissement qui fige en un attentisme aussi désabusé qu’inutile.

Soleil disloqué qui hurla à l’imposture d’un masque grimaçant

Au cœur d’un univers de gris sale seulement zébré de noirceurs

Dans lequel tout porte à l’incapacité d’offrir du bonheur encore.

 

Vieillir, et tous ces mots suspendus qui, déjà, interrogent le silence,

Alors qu’il ne reste plus rien à dire et tant à raconter pourtant !

 

P. MILIQUE