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09/12/2014

UN MAL PROVISOIRE 1

au magma présent de l'écriture,

 

UN MAL PROVISOIRE

1

 

C'est le début de l'errance et des rejets,

De ce temps ou la vie avait un sens

Et reflétait l'éternelle nouveauté de ce qui a lieu.


Cependant, la nostalgie n'est qu'un mal provisoire,

Une sorte de maladie du temps au langage subtil

Dont l'enjeu est d'affirmer à quel point l'immuable est précaire.

 

Elle transforme l'horizon en mémoire dénuée de souvenirs

La soumettant ainsi aux aléas coupables du hasard.

A certains moments, elle semble immotivée,

Mais ce sentiment de déchirure s'estompe vite

Tant elle paraît soluble dans les strates de l'espoir.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

14/01/2014

PIERRE LEGENDRE: EXTRAIT 18/10/2007

 

PIERRE LEGENDRE

EXTRAIT

18/10/2007

13/01/2014

PIERRE LEGENDRE "ENFANCE ET ADOLESCENCE"

 

PIERRE LEGENDRE

"ENFANCE ET ADOLESCENCE"

(EXTRAIT)

15/10/2007

18/12/2013

IL COMMENCE A SE FAIRE TARD

au magma présent de l'écriture,

 

IL COMMENCE A SE FAIRE TARD

 

On le voit bien que, une fois parvenu à sa presque apogée,

Le jour régresse et se met à tomber, bousculé par le temps.

 

Il convient désormais de passer les heures en contrebande

Alors que dans la douceur des choses vagit le pulsé du monde

Et que les bribes de conscience n’occultent pas les possibles.

 

La vie qui prend de l’âge suggère la complicité avec le présent

Dans lequel le feu de l’enfance s’applique à ne pas s’éteindre.

 

Il commence à se faire tard dans la vie et les connivences s’érodent…

Tandis que, surgi d’on ne sait quel passé, l’avenir perce avec acuité.

 

Un pénible sentiment de frustration éclot les fleurs du regret,

Des nouvelles portées par le vent attisent l’obscur du vivre

Et incitent le merveilleux à trouver refuge au cœur des rêves.

 

Mais nous avons le cœur assez têtu pour tenir tête aux maux,

Pour briser la fatalité qui nous pille le corps jusqu’à l’assujettir.

 

Dans la nuit qui peu à peu déchire le jour s’exalte l’instant nu

Lorsqu’aux lumières de l’aube scintillent des larmes de rosée

Et que le soleil donne consistance à un écrin de perles de jade

Excluant d’une rigueur tenace l’absurde phrase inachevée.

 

P. MILIQUE

29/09/2013

VIEILLIR

au magma present de l'ecriture,

 

VIEILLIR

 

Vieillir, cette inévitable ode à la déchéance physique !

Pourquoi tolérer à longueur de vie cet insurmontable,

Cet insondable infini dessiné aux flancs de l’inexorable ?

Combat douteux jusqu’à l’obscène puisque perdu d’avance.

 

Vieillir, étrange affaire qui enlaidit le regard d’ombres fanées.

Glissement qui fige en un attentisme aussi désabusé qu’inutile.

Soleil disloqué qui hurla à l’imposture d’un masque grimaçant

Au cœur d’un univers de gris sale seulement zébré de noirceurs

Dans lequel tout porte à l’incapacité d’offrir du bonheur encore.

 

Vieillir, et tous ces mots suspendus qui, déjà, interrogent le silence,

Alors qu’il ne reste plus rien à dire et tant à raconter pourtant !

 

P. MILIQUE