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08/10/2016

DUPES DE RIEN 9

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DUPES DE RIEN

9

 

En ce sens l'illusion peut donc se concevoir comme une servitude volontaire.

Car, tout comme la perception, elle ne prétend toujours qu'à elle-même.

Il faut une bonne dose de complicité pour qu'elle soit.

Ou d'ignorance: puisque erreur et vérité tiennent souvent, on le voit de la même illusion.

Association de malfaiteurs!

Mais tout de même...

Les dupes ont comme point commun de tous, à un moment ou à un autre, avoir refusé de se tromper.

Pourtant, la vie nous apprend combien il faut se méfier de ce qui se devine sous le masque transparent. Alors...

Peut-être n'est-il pas si simple au fond d'admettre que l'on s'est laissé berner.

C'est pourtant faire preuve d'une belle intelligence que de refuser d'être jocrisse.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

21/09/2016

CELUI QUI SAVAIT 5

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CELUI QUI SAVAIT

5

Mais puisque Jim, fidèle à lui-même, avait d'abord ri – car enfin, il le connaissait bien ce chemin: à cet endroit la roche était à l’ordinaire solidement ancrée – puis s'était tout de suite raidi dans cette agacement si familier, il n'était plus en mesure d'écouter Jules, et encore bien moins de l'entendre.

A quoi aurait servi de tenter l'insurmontable au risque de tout détruire comme à l'accoutumé?
«Tu passes devant?» avait juste suggéré Jules.

Les femmes étaient, cela leur arrivait fréquemment, réunies chez Jim lorsque Jules revint chez lui.
«Déjà de retour» s'exclamèrent-elles de concert.
«Tu es seul?»
«Oui! Jim n'est pas venu au rende-vous aujourd'hui.» s'entendit-il répondre.

(FIN)

 

P. MILIQUE

25/05/2016

T'APPROCHES PAS DU FEU 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

T'APPROCHES PAS DU FEU

2

C'est ainsi qu'auprès de toi naîtra sa légitimité
D'homme exclusif préposé à te maintenir en vie.
Tourmentée auprès de lui, tu partiras en dérive
Sur le chaos d'une souffrance qui submerge tout,
Jetant ton cœur en sang dans les entrailles fétides
De, l'insatiable blessure de tes questions multiples.

N'oublie jamais cela:
T'approches pas du feu
Tu vas t'abîmer les yeux
Plus t'es loin du brasier
Mieux tu vois le danger.

Et voilà qu'elle dit les douleurs enflammées
De ce qui est, qui n'aurait jamais dû exister,
Que, c'est sûr maintenant, elle regrette déjà.

(FIN)


P. MILIQUE

12/09/2015

AU SAFRANE DES ÉTOILES

au magma présent de l'écriture,

 

AU SAFRANE DES ÉTOILES



Il sert à quoi de vagabonder dans le vaste monde,
D'expéditions lointaines en pérégrinations insolites,
Pour se forger les destins les plus rocambolesques,
Si rarissime est le plaisir exquis de moments intenses!

La vie est ailleurs, dans la complicité d'un soir ici ou là,
Ou l'imprévu s'apprête de son plus bel habit de fête
Pour, aux heures flamboyantes en lesquelles s'entend
Le hululement de la chouette et le chant des grenouilles,
Faiblir progressivement jusqu'à tisser le silence parfait
D'une nuit de poésie étanchée aux belles étoiles safranées.

Moments qui ne reviendront peut-être jamais plus
Dans l'insondable mélancolie d'un temps finement
Ajusté aux reflets parchemin, rehaussés de mystère,
Obstiné toujours à tricoter les heures avec les siècles.

P. MILIQUE

23/01/2015

AVEC DES GRAINES D'UTOPIE 1

au magma présent de l'écriture,

 

AVEC DES GRAINES D'UTOPIE

1

Dans le tumulte sans fin de la vie, rien n'est possible lorsque l'espoir n'est pas! Certes il n'est pas indispensable au fait d'entreprendre, mais il encourage toute espèce de mutation novatrice destinée à cristalliser le désir d'une existence optimale.

Au quotidien, il est inconcevable de se soumettre à l'odieuse servitude des lendemains désenchantés. On a beau être parfois échaudé par la faillite répétitive de certaines expériences passées, la prégnance grandissante d'une situation qui désespère ne sera jamais un moteur pour nous conformer à l'ordre en cours d'établissement. L'espoir naît de ce constat précis: nous ne connaissons pas l'issue véritable de ce qui se trame aujourd'hui autour de nous! D'où l'impérieuse nécessité de se ménager les trouées de lumière initiatrices d'un âge d'or futur à inventer.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

26/10/2014

CHOYER LE PRÉSENT 1

au magma présent de l'écriture,

 

CHOYER LE PRÉSENT

1

 

Dans l'éclaboussure grise de certains jours, il convient de laisser du temps aux silences.

L'Ami ne relie, nous le savons, que des êtres profondément dissemblables. D'ailleurs, a quoi tient-elle l'Amitié au juste ?

A une rencontre ? A un bienheureux hasard ? A une certaines communauté de sensations. Ou bien encore, à l'impromptue découverte de son semblable ?

En réalité, elle ne saurait se trouver dans la recherche effrénée de l'identique. Du reste, il serait bien impossible d'avoir tout en commun. Et puis, ça n'aurait pas de sens, ou plutôt si : cela signifierait que l'un est sous la domination de l'autre. Ce qui, bien sûr, ne saurait être le cas, puisque seuls les égaux se nourrissent de leurs différences.

C'est pour cela que l'Amitié n'est jamais une servitude. Elle alimente l'échange, sans calcul, interdisant de fait que puisse exister l'impératif de l'autre.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

17/06/2014

LE PARDON 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LE PARDON

2

 

Elle a pardonné bien sûr. Cela n'aurait pu être différent : c'est tellement rationnel le pardon.

Le mot, dès qu'il est évoqué, remue tant de souffrances. Fouille tant de rancœurs peut-être. Cet état cadenasse toute possibilité d'échanges. Il devient alors nécessaire de dépasser l'amère frustration éprouvée, pour ne plus avoir à se soumettre dans l'infime d'une quelconque durée, à son intolérable servitude. Tout ce qui tourmente au cœur ayant la fâcheuse propension à entraîner les pensées dans le cercle vicieux d'incantations pesantes, il convient de l'éradiquer avec la plus grande fermeté.

 

C'est un bel acte que celui de pardonner. C'est l'irruption, sur la scène du jour, de ce que l'on croyait impossible. Et aussi, cela provoque une rupture définitive dans l'amère chaîne du ressentiment. Il est important de se battre contre la réalité et il se trouve que certaines injonctions y sont plus favorables que d'autres. Car enfin, le passé qui encombre n'est que du passé, n'est-il pas ? Et en tant que tel, il ne peut exister au présent. Cela peut se révéler obsédant certes, exaspérant peut-être, mais à quoi peut bien rimer de poursuivre une lutte contre ce qui n'est plus ? C'est quoi un destin sinon un chapelet d'erreurs ? Et puis, est-il vraiment indispensable de comprendre pour accepter ce qui est ? Il est autrement plus important d'être dans le non-jugement et de consentir au présent. Non ?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

24/02/2013

CHANSON PLUS BIFLUOREE " LES MICRO-ONDES "

 

CHANSON PLUS BIFLUOREE

" LES MICRO-ONDES "

 

" Les micro-ondes pour cuisiner

C’est bien pratique oui, mais y’a un mais
Pour les pizzas, c’est vraiment pas fameux
Et pour les pâtes, c’est carrément pateux

Les micro-ondes, on les programme
Mais attention tout ça peut tourner au drame
Si on s’en sert comme un sèche-cheveux
Ça peut donner des boutons sur les yeux... "


Paroles de Sylvain RICHARDOT

Parodie de « Les rois du monde » (Paroles et Musique de Gérard PRESGURVIC, 2000)

10/02/2013

CELESTE ALBARET ET MARCEL PROUST

 

CELESTE ALBARET

ET

MARCEL PROUST

Portrait souvenir

11/01/1962 - 11min39s

 

Céleste ALBARET relate ses années passées auprès de Marcel PROUST, sa méthode de travail, sa maladie et sa mort. Banc titre des manuscrits de l'auteur.

 

 

Production

 

Office national de radiodiffusion télévision française

Générique

 

Herzog, Gérard

 

Stephane, Roger ; Darbois, Roland

 

Roger, Stéphane

 

Albaret, Celeste

10/12/2012

LISE MARTIN: "Les plaintes d'un Icare" (Charles Baudelaire)

 

LISE MARTIN

"Les plaintes d'un Icare" 

(Charles Baudelaire)

 

Les plaintes d’un Icare


Les amants des prostituées
Sont heureux, dispos et repus;
Quant à moi, mes bras sont rompus
Pour avoir étreint des nuées.

C’est grâce aux astres non pareils,
Qui tout au fond du ciel flamboient;
Que mes yeux consumés ne voient
Que des souvenirs de soleils.

En vain j’ai voulu de l’espace
Trouver la fin et le milieu;
Sous je ne sais quel oeil de feu
Je sens mon aile qui se casse.

Et brûlé par l’amour du beau,
Je n’aurai pas l’honneur sublime;
De donner mon nom à l’abîme
Qui me servira de tombeau.


Musique: Lise Martin
Chant: Lise Martin
Guitare: Cyrille Aubert
Violoncelle: Camille Ablard