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11/03/2017

FAIRE LA VOLUPTÉ

au magma présent de l'écriture,

 

FAIRE LA VOLUPTÉ



Parfois se présente le précieux d'une fusion torrentielle!

Il ne s'agit pas de la représentation ciselée d'un amour
Ponctuellement convoqué sur le pré pour un duel inné,
Mais plutôt celle d'un souffle imprévu et virevoltant
Dans les interstices offerts par les sens exacerbés.
Il se peut que se manifeste là les strates d'un amour rare,
De ceux qui ne s'éprouvent qu'en fleuve exempt de houle.

Il n'a de cesse de le confronter à la puissance de ses désirs,
En une vaste soif de l'autre qu'il n'est pas aisé de nommer.
Vaste exigence terminale engagée par la grisante passion,
Grandiose jusqu'à ce moment fantasque où jaillit la frénésie.

Le voilà, envoûtant de virtuosité dans l'avide ineffable,
Qui transmue la volupté aux sensuels instants de l'ailleurs.


P. MILIQUE

30/11/2016

NUITS COMMUNES 1

au magma présent de l'écriture,

 

NUITS COMMUNES

1



Certaines nuits, ses rêves suggèrent
Que cesse le cauchemar de son absence.
Pourquoi cela ne serait-il qu'un rêve?

Ils rêve aussi de ces autres douces nuits communes
Où il se sent tellement heureux au creux de ses bras,
Lorsqu'elle se fait attentive, accueillante et curieuse.

Il y a son corps dénudé offert à ses lèvres cajoleuses.
Il y aussi ce chant ancestral qu'elle semble découvrir
A la naissance des caresses et que recueille sa bouche.
Il y a ce sommeil bref qui leur permet d'accoster
Aux promesses déferlantes de l'aube pressentie,
Leur offrant l'insécable réalité de leur amour embrasé.

Alors, tandis qu'elle sommeille encore, il s'insère avec de
Tendres précautions en l'ardente coquille de ses membres,
Formulant ainsi l'ancrage définitif de leurs amours mêlés.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

19/10/2016

NUITS COMMUNES 1

au magma présent de l'écriture,

 

NUITS COMMUNES

1

Certaines nuits, ses rêves suggèrent
Que cesse le cauchemar de son absence.
Pourquoi cela ne serait-il qu'un rêve?

Il rêve aussi de ces autres douces nuits communes
Où il se sent tellement heureux au creux de ses bras,
Lorsqu'elle se fait attentive, accueillante et curieuse.

Il y a son corps dénudé offert à ses lèvres cajoleuses.
Il y aussi ce chant ancestral qu'elle semble découvrir
A la naissance des caresses et que recueille sa bouche.
Il y a ce sommeil bref qui leur permet d'accoster
Aux promesses déferlantes de l'aube pressentie,
Leur offrant l'insécable réalité de leur amour embrasé.

Alors, tandis qu'elle sommeille encore, il s'insère avec de
Tendres précautions en l'ardente coquille de ses membres,
Formulant ainsi l'ancrage définitif de leurs amours mêlés.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

12/04/2015

POÉSIE BLANCHE ET RÔDEUSE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

POÉSIE BLANCHE ET RÔDEUSE

2


Une intense fusion d'effervescence préside aux destinées de certains.
Il leur arrive d'être pris en flagrant délit d'un viscéral grondant de rumeur fondamentale.
Fluctuations intimes aux tentations hasardeuses.

Il faudrait pouvoir réfuter la possibilité de demeurer immobile là où, dans la saisie passionnée du monde sensoriel, l'éblouissement formel de vivre au souffle instantané des demains prometteurs l'emporte.
Au cœur d'un maintenant de poésie blanche et rôdeuse, les instants de vie défilent et cultivent l'art d'un silence douloureusement inutile.

La vie, lorsqu'elle est offerte, doit être sans cesse célébrée.
Elle monte par vague de désirs, de joies et de chagrins parfois.
Elle peut donc, avec un orgueil assumé, revendiquer la multiplicité dans le considérable et l'inexpliqué.

(FIN)

P. MILIQUE