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24/06/2017

OSMOSE MAGNIFIQUE

au magma présent de l'écriture,

 

 

OSMOSE MAGNIFIQUE

 

Il imagine quel aurait pu être son bonheur

Si elle avait pu, de son œil vif et observateur,

Entrevoir quelques-uns de ces beaux animaux

Au cours de ces longues et lentes promenades

Dans la montagne qu'ils n'auraient pas manqué

De parcourir main dans la main et tout proche,

En un cœur à cœur fervent, en osmose magnifique,

Exaltés au-delà du dicible, saturés d'exceptionnel.

 

Oui il imagine, et plus encore il le rêve tout haut,

Et fort aussi, car il trouve l'image tellement belle!

 

P. MILIQUE

11/03/2017

FAIRE LA VOLUPTÉ

au magma présent de l'écriture,

 

FAIRE LA VOLUPTÉ



Parfois se présente le précieux d'une fusion torrentielle!

Il ne s'agit pas de la représentation ciselée d'un amour
Ponctuellement convoqué sur le pré pour un duel inné,
Mais plutôt celle d'un souffle imprévu et virevoltant
Dans les interstices offerts par les sens exacerbés.
Il se peut que se manifeste là les strates d'un amour rare,
De ceux qui ne s'éprouvent qu'en fleuve exempt de houle.

Il n'a de cesse de le confronter à la puissance de ses désirs,
En une vaste soif de l'autre qu'il n'est pas aisé de nommer.
Vaste exigence terminale engagée par la grisante passion,
Grandiose jusqu'à ce moment fantasque où jaillit la frénésie.

Le voilà, envoûtant de virtuosité dans l'avide ineffable,
Qui transmue la volupté aux sensuels instants de l'ailleurs.


P. MILIQUE

14/01/2017

IMBROGLIO NEURONAL

au magma présent de l'écriture,

 

IMBROGLIO NEURONAL



Il faudrait que chaque être humain sache
Identifier la bête fauve embusquée en lui!

De l'errance au long parcours rouge épuisé,
Aux plus noires profondeurs de la conscience,
Il mesure combien le cauchemar s'amplifie.

L'irrépressible frisson derrière ses remparts fragiles
Laisse apparaître les questions jusque-là en suspend.

Le temps est désormais venu de parcourir le labyrinthe,
De s'attacher à disséquer les différentes manifestations
D'une folie qui n'existait encore qu'à l'état d'ébauche.

Il est terrifiant d'assigner le cerveau dans l'indésirable
Capable d'engendrer tant de stupéfiante monstruosité!

Le fantasme terminal peut-il vaincre
La réalité jusqu'à se substituer à elle?

Ce qui importe le plus dans cet imbroglio neuronal,
C'est de rester pleinement digne de la dépossession,
Car le fond détient une part importante de la vérité
Contenue dans l'insécable de l'essentiel et de l'initial.

P. MILIQUE

25/05/2014

UNE PETITE LAINE AU CŒUR 1

au magma présent de l'écriture,

 

UNE PETITE LAINE AU CŒUR

1

 

Un jour la page se tourne et l'absence s'installe dans le présent.

Il n'est rien d'extraordinaire, je le sais, à ce que cela se termine ainsi.

Le temps passe et, tout naturellement, les forces s'amenuisent.

La course s'accélère obligeant à puiser tout au fond de soi-même,

Mais rien n'y fera car la partie est depuis longtemps perdue,

Ne suggérant plus qu'une impasse forte d'une seule injonction: laisse tomber la vie!

 

Cesser de vivre, c'est en quelque sorte le dernier pouvoir qui reste,

A opposer en finalité aux souffrances les plus intimement personnelles.

Il ne reste plus alors qu'à entamer l'intemporel voyage dont on ne revient pas,

Et à se laisser glisser dans l'enveloppe séduisante du silence définitif.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

 

20/03/2013

INITIALEMENT FATAL

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INITIALEMENT FATAL

 

Chaque mot que j'écris là perle d'une profonde blessure.

 

Lorsque la souffrance devient aussi palpable,

La rage dilatée ne peut plus se contenir

Et noie tout dans une gangue de nuit et d'horreur.

 

L'enfer sur terre, c'est la mort lente !

 

Quel effroyable malentendu dans ce long murmure

Qui impose de faire face, armé d'inutile dignité,

A une situation aussi obscène que douloureuse.

 

Corps-à-corps convulsés jusqu'à l'ultime,

Jusqu'au terme d'une vie initialement fatale.

 

P. MILIQUE

24/01/2013

JE M'ACCUSE 24

JE M'ACCUSE.jpg

 

Je m'accuse

De n'avoir toujours

Pensé mon existence

Qu'en termes de fuites et d'échecs.

L'implacable bilan alors dressé s'exalte,

Aussi lucide que désespérant.