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12/09/2014

EN MÈCHES DE SOUVENIRS 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

EN MÈCHES DE SOUVENIRS

4

Irrépressible descente au fond de moi et mise à jour de ce qu'il y a,
De plus visible, de plus intime, de plus inconscient,de plus implacable.
Fulgurante préhension d'un étonnant réel trop réel dans la conscience
D'un échec fortuit qui violemment déconcerte, perturbe et blesse.
La brutalité précise de telles émotions confirme par les larmes
A quel point dans la vie il est dur de prétendre parvenir jusqu'à soi.

Ma préoccupation de ce fait est devenu d'un tout autre ordre
Puisqu'elle me conduit, chaque jour, de douleurs en douleurs
Jusqu'au désir de ne plus être avant que la proximité de la mort,
Par bonheur, ne me révèle en creux l'inestimable prix de la vie.

Il n'empêche que régulièrement, le silence se fait trop assourdissant.
Et cependant...

(FIN)

P. MILIQUE

24/06/2014

L’ABJECT

au magma présent de l'écriture,

 

L’ABJECT

 

Sensation lumineuse et acide

D’une image qui n’existe pas,

Telle une illusion vomissant l’angoisse

D’un regard sans regard,

M’affligeant cependant la grimace révoltée

D’une absence définitive.

 

Terrible douleur.

L’abject dans l’éternité, c’est… l’absence.

 

P. MILIQUE

03/10/2013

POT DE DÉPART COLLÈGUE A DURÉE DÉTERMINÉE « LEUR GENTILLESSE ET LEUR BONNE HUMEUR»

 

Chers collègues, 
Chers amis,

      Ca se passe à ARTE comme partout ailleurs, j'imagine. Partout où on a la chance de travailler avec de la moquette au sol et des écrans plats. On arpente ces couloirs familiers en chantant le Morrissey qui convient au baryton extraverti, tout est comme d'habitude, sauf qu'un beau jour on ne reconnaît plus personne. Qui sont ces jeunes gens qui se croient chez eux ? On se frotte les verres : serait-ce déjà Noël ? A Noël les enfants des salariés envahissent l'entreprise. Un autocar les prend pour les mener aux clowns, laissant les employés nullipares déprimer en silence à la cafétéria. J'en profite pour m'élever contre la politique outrageusement familiale du comité d'entreprise. Je réclame pour les salariés célibataires une fiesta du même ordre, avec distribution de prophylactiques et de mdma. Bref, ces coiffures en cascade, ces tatoués de frais, ces grandes tiges inconnus passent ici sans nous voir. Ils répondent en vouvoyant et louvoient en nous voyant. Une seule chose console de leur impudence, ils ne durent pas. On apprend leur prénom à leur pot de départ,  devant un pâté en croûte et des bonbons. Cette semaine nous rendons hommage à cette jeunesse précaire, ces salariés jetables. Nous parlons du silence entre les images. Écoutons l'homme qui trompe la mort. Jetons dans un piano des objets contondants. Des sons, des blagues et un adieu.

POT DE DÉPART
  COLLÈGUE A DURÉE DÉTERMINÉE
« LEUR GENTILLESSE ET LEUR BONNE HUMEUR»

(1'26")


Dans toutes les entreprises c'est pareil. Le temps de retenir un prénom, on lui dit déjà au revoir devant un pâté en croûte et des bonbons haribo. Et on reçoit une lettre touchante de salarié précaire.


Enregistrement : 20 septembre 13
Idée : Silvain Gire
Voix : Cécile Cozzolino
Réalisation : Samuel Hirsch

14/06/2013

CONCISIONS FRAGMENTAIRES 24

concision fragmentaire.jpg

 

Embarquement pour le rêve certes,
Mais comment, avec quels mots,
Espérer décrire l'indescriptible?


Comment exprimer l'éblouissement?
 
P. MILIQUE

30/05/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 29/05/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

29/05/2013

15/03/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

07.02.2013

29/01/2013

DONIA DJOFRI " Correspondances " (Charles BAUDELAIRE)

 

 

DONIA DJOFRI
" Correspondances "

(Charles BAUDELAIRE)

J’ai chanté sur un sample avec une mélodie de mon guitariste