04/01/2017
CÉCITÉ MENTALE 1
CÉCITÉ MENTALE
1
C'est un tonnerre qui grommelle dans un ciel bleu.
Soudain, c'est la prise de conscience du désamour,
Ostensible comme un cri trop longtemps refoulé.
Il n'y a plus d'amour, seulement son reflet, vague.
Quelle relation pourrais-je entretenir désormais?
Avoir pris tout ce temps pour en arriver
A pareille conclusion relève de la naïveté,
D'une cécité mentale à peu près souveraine,
D'un parti pris apathique des choses de la vie,
D'une candeur terrifiante, d'une légèreté rare.
Cela se dérobe à toute compréhension. Alors que...
Il faut bien un jour tailler dans le vif des querelles.
Dire les désaccords et les incohérences flagrantes.
Ne pas s'accrocher plus à des émotions altérées,
Ne pas se cristalliser sur des bonheurs obsolètes,
Ne pas subir l'émoi majuscule d'un rare trop banal.
Parce que le malentendu est réel et l'histoire houleuse,
Tombent un jour les masques de ce que l'on avait cru
Savoir nommer. Dès lors s'installe une morne frustration.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
10:11 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, cécité, mentalité, tonnerre, grommeler, ciel bleu, prise de conscience, désamour, flagrante, cri;longtemps, refoulé, amour, sorbet, reflet, vague, relation, entretenir, désormais, prendre le temps, arriver, pareille, conclusionrelève, naïvesouveraine, parti pris, apathique, les choses de la vie, candeur, terrifiant, légèreté, rarissime, se dérober, compréhension, tailler dans le vif, querelle, désaccord, incohérance, accrocher, altération, cristalliser, obsolète, subir, émoi, mauscule, rare, banaliser, malentendu, réel, histoire, houle, tomber le masque
19/01/2014
INTERROGATION ÉCRITE 1
INTERROGATION ÉCRITE
1
Pourquoi j’écris?…
Parce que c’est un besoin primaire.
Parce que je ne peux m’en empêcher.
Parce que je ne peux faire autrement.
Parce que cela m’est aussi nécessaire que de respirer.
Parce que je me délecte du plaisir évident de manipuler les mots.
Parce que je suis d’une grande naïveté.
Parce que je ne sais pas parler.
Pour tomber le masque.
Parce que la feuille blanche constitue l’interlocuteur, le confident, le psychanalyste idéal.
A la fois moyen d’expression et de réflexion,
L’écriture est une béquille parfaite au désespéré chronique que je suis,
C'est un moyen unique de supporter le mal de vivre, de traduire une jubilation, de partager.
J’écris pour faire que ceux qui me ressemblent déjà un peu me ressemblent un peu plus.
J’écris pour moi
Pour tous
Pour personne
Pour le plaisir
Pour être conquis.
Pour me réconcilier.
Pour être, par ceux qui me comprendraient, aimé autant que j’aime.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:56 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, interrogation écrite, écrire, besoin, primaire, pouvoir, empêcher, faire autrement, nécessaire, respirer, se délecter, plaisir, évider, manipuler, manipulateur, mot à mot, grandiose, naïveté, parler, tomber le masque, feuille, blancheur, constitutif, interlocuteur, confident, psychanaliste, idéaliser, fois, moyen d'expression, réflexion, béquille, parfair, perfection, désespéré, chronique, chronicité, uniquesupporter, mal de vivre, traduire, traduction, jubilatoire, partager, ressembler, personnifier, conquérir, réconcilier, réconciliation, comprendre, compréhensif, aimer
20/09/2013
TOMBENT LES MASQUES 1
TOMBENT LES MASQUES
1
Cela claque tel un coup de tonnerre dans un ciel bleu.
Soudain s’affiche, aveuglant, la prise de conscience
D’un désamour cinglant rejeté aux berges acérées,
Assujettie à la stridence d’un cri trop longtemps refoulé.
L’amour n’est plus, il le sait, seulement son reflet trouble.
Maintenant que l’inespéré bonheur s’affiche désintégré,
Quelle relation entretenir encore dans l’ourlet noir du cœur ?
Avoir mis tout ce temps pour parvenir à pareille conclusion
Relève sans nul doute d’une incommensurable naïveté,
D’une cécité cérébrale au plus proche de l’exacerbé,
D’un parti pris trop tôt résigné face aux choses de la vie,
D’une inconséquence grave doublée d’atterrante candeur.
(A SUIVRE)
P. MILIQUE
09:55 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : u magma present de l'ecriture, tomber, masque, tomber le masque, claquer, couperet, tonnerre, ciel bleu, afficher, aveugler, prise de conscience, désamour, cinlant, cingler, berge, acéré, assujettir, stridence, cri, longtemps, refoulé, amour, savoir, reflet, trouble, inespéré, bonheur, désintégré, relation, entretenir, ourlet, noir, coeur, mettre du temps, parvenir, pareil, conclusion, relever, nul doute, incommensurable, na£iveté, cécité, cérébral, proche, exacerbé, parti pris, tôt ou tard, résigné, chose de la vie
14/03/2013
INTERROGATION ÉCRITE
INTERROGATION ÉCRITE
Pourquoi j’écris?…
Parce que c’est un besoin primaire.
Parce que je ne peux m’en empêcher.
Parce que je ne peux faire autrement.
Parce que cela m’est aussi nécessaire que de respirer.
Parce que je me délecte du plaisir évident de manipuler les mots.
Parce que je suis d’une grande naïveté.
Parce que je ne sais pas parler.
Pour tomber le masque.
Parce que la feuille blanche constitue l’interlocuteur, le confident, le psychanalyste idéal.
A la fois moyen d’expression et de réflexion,
L’écriture est une béquille parfaite au désespéré chronique que je suis,
C'est une manière unique de supporter le mal de vivre, de traduire une jubilation, de partager.
J’écris pour faire que ceux qui me ressemblent déjà un peu me ressemblent un peu plus.
J’écris pour moi
Pour tous
Pour personne
Pour le plaisir
Pour être conquis.
Pour me réconcilier.
Pour être, par ceux qui me comprendraient, aimé autant que j’aime.
J’écris par amour, sensibilité, sensualité.
Pour ne pas faire injure au silence, ni à la nuit.
J’écris pour survivre
Pour passer le temps, je veux dire le tamiser. Parce qu’écrire est aussi un moyen d’entrer en solitude.
J’écris pour éloigner la souffrance, peut-être pour lutter contre la mort, pour rester en vie.
Pour me reconstituer, me percer à jour. Pour sortir de l’impasse.
J’écris pour oublier que je vais mourir.
Pour m’inventer un remède qui ne ressemble pas au mal.
Parce que j’aime bien polir la douleur comme une pierre précieuse.
J’écris par insatisfaction et pour rester en état d’insatisfaction
Pour me convertir, excédé d’utopie, en cette ligne sortie de l’aube qui enlace les lettres sur le papier.
Pour refermer sur moi les parenthèses jadis ouvertes.
J’écris pour vous faire parler.
J’écris… parce que!
P. MILIQUE
09:21 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, interrogation, écriture, besoin, primaire, ne pouvoir s'en emêcher, faire autrement, nécessaire, necéssité, respirer, se délecter, plaisir évident, manipuler, manipulation, mot à mot, naïveté, savoir parler, tomber le masque, feuille blanche, constitution, constituer, interlocuteur, confident, confidentiel, psychanalyste, idéal, moyen d'expression, réflexion, réfléchir, bequille, perfection, désespéré, chronicité, chronique, moyen unique, maniéré, supporter, mal de vivre, traduire, jubilation, partager, ressembler, conquérir, conquête, réconcilier, réconciliation, aimer, amour, sensibilité, sensualité