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08/03/2017

DIMENSION REFUGE

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DIMENSION REFUGE

 

Il se sait préoccupé par ce qu’il va lire

Autant que par la prégnance de ce qu’il va écrire.

 

L’écriture est le seul endroit où il croit pouvoir accéder

Lorsque sa plume fuse, indépendante, exclamative et péremptoire,

Rageuse de cette marginalité profondément ancrée en lui

Dans ce qu’il n’aborde toujours que comme dimension refuge.

 

Toutefois, il se sait d’abord dans la fascination des autres,

Ceux-là même dont il apprécie tant l’aisance séductrice du verbe.

 

Ces étoiles-là n’existent pas à l’inépuisable,

Et cela le trouble tant, qu’il aime à les observer.

 

P. MILIQUE

07/03/2017

L’INSTINCT DE L’ODE-LA

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L’INSTINCT DE L’ODE-LA

 

Cela restera à jamais comme un jour autre…

 

Niches intemporelles aux angles morts du temps

Dans les décors animés de son imaginaire,

La magie du présent sature le quotidien.

 

Yeux verts fascinants sont l’amour d’une vie,

Incommensurable passion aux flammes embrasées…

 

Par la porte de lumière qui maintenant est ouverte,

Il marche dans l’infini d’instants-éternités

Qui brillent du soleil jusqu’à des nuits sans fin.

 

En chaque pépite de ce temps qui scintille

Au beau d’un sourire, récolter un baiser,

Déposé sur ses lèvres dans un battement d’ailes,

L’instinct de l’ode-là qui maintenant s’éveille

A l’avenir soleil qui à l’instant caresse

La précieuse étincelle, partition de la vie.

 

P. MILIQUE

06/03/2017

CHAIR ORPHELINE

au magma présent de l'écriture,

 

CHAIR ORPHELINE



Amour spécifique qui jamais n'est tiédeur
Mais bien au contraire enthousiasme le feu
Enivre et amplifie encore la brusque chaleur
De ses mots extravagants, pyromanes précieux.

Si tu voulais être ma femme,
Celle-là même que j'aimerais
Tant je soupire ton absence.

Cette femme-là n'est que souvenir confus
Qui inscrit en épure son intolérable départ.
Alors ma main caresse le creux froid de la solitude
Et ma chair orpheline pleure l'étreinte qui n'est plus.

P. MILIQUE

05/03/2017

BONHEURS DE VIE

au magma présent de l'écriture,

 

BONHEURS DE VIE


Des larmes rieuses accompagnent le rêve enchanteur.

Il est si important d'aimer pour vivre
Et de ne respirer la vie que pour aimer!

Le printemps réveille les fleurs endormies
Qui déjà éclosent en volutes de garance
Dans le quartz radieux et haletant
Des cœurs enflammés qui pulsent en rythme.

Voilà que le soleil coule sur vos lèvres,
Trajectoire exacte, équation du bonheur.

Préparez-vous donc à être heureux
Puisque le meilleur vous est proposé!

Et de vos mains désormais jointes,
Saisissez l'âme d'étoiles impatientes
Qui vous invite à fusionner le temps
Dans le don exalté du verbe Aimer.

P. MILIQUE

04/03/2017

A L'EMBRASE DE LA RUPTURE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

A L'EMBRASE DE LA RUPTURE

2

 

Dès lors, alors même que l'amour s'atrophie,
On déploie son chagrin en pétales de tristesse,
On tente de circonscrire, non sans maladresse,
La bouffée impétueuse qui tourmente l'intime.

Plus tard, la douleur inaugurée s'amplifie encore
Alors même que , par opposition, l'esprit s'altère.

Le corps déstabilisé par cette nouvelle donne,
Éprouve l'intensité électrique des maux à vif
Tandis que la vie, effrénée en son préambule,
Se dissout peu à peu dans un crépuscule atone.

(FIN)

 

P. MILIQUE

03/03/2017

A L'EMBRASE DE LA RUPTURE 1

au magma présent de l'écriture,

 

A L'EMBRASE DE LA RUPTURE

1



Toute perte subie, en particulier en amour,
Mène à l'examen de conscience approfondi
Et, pour peu que l'intéressé soit à même de le faire,
A accepter la réalité de ses erreurs aux multiples.

A l'embrasé de la rupture, rien de tout cela n'est aisé,
Et c'est dans cet incontournable que réside la difficulté.

Nos perceptions personnelles aspirent au dissemblable.
Combien peuvent prendre, aux turbulences spiralées,
Le recul nécessaire pour atteindre aux crêtes du sincère,
Prendre la distance qui les ouvrira à l'objective réalité
De leur responsabilité certaine dans ce qui n'est plus?

Trop d'incidences temporelles, trop de vécus communs,
Empêchent d'envisager aussi peu que ce soit
L'impossible éventualité d'une telle brisure.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

02/03/2017

PSYCHIATRIQUE DÉRIVE

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PSYCHIATRIQUE DÉRIVE

 

C’est un être absent et endormi.

Il fait bégayer et dérailler les mots issus

D’un traitement asilaire plus assommant que salvateur.

 

Accords et désaccords intimement entremêlés

Tissent une réfutation aussi solide qu’étayée

Et lui imposent l’évidence impossible

De son passé désormais en deuil.

 

P. MILIQUE

01/03/2017

RÉSONANCES CONCRÈTES

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RÉSONANCES CONCRÈTES

 

Le scandale est là, enfiévré,

Qui affirme des choses irrecevables

Où se greffent les peurs malsaines de la différence.

 

Du tréfonds de l'inconscient

Surgit ce qui se trouve à l'habitude enfoui.

 

Trouble immédiat en quête de l'invisible

Dans l'ébranlement de l'être souvent

Saisi au bord du cri, au bord du spasme.

 

L'expérience vive de l'inéluctable

Trouve alors une résonance concrète

A l'impératif d'une plume sereine et en attente.

 

P. MILIQUE