01/03/2017
RÉSONANCES CONCRÈTES
RÉSONANCES CONCRÈTES
Le scandale est là, enfiévré,
Qui affirme des choses irrecevables
Où se greffent les peurs malsaines de la différence.
Du tréfonds de l'inconscient
Surgit ce qui se trouve à l'habitude enfoui.
Trouble immédiat en quête de l'invisible
Dans l'ébranlement de l'être souvent
Saisi au bord du cri, au bord du spasme.
L'expérience vive de l'inéluctable
Trouve alors une résonance concrète
A l'impératif d'une plume sereine et en attente.
P. MILIQUE
09:15 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, résonance, concret, scandale, enfiévré, affirmation, irrecevable, greffer, peur malsaine, le différence, au tréfonds de l'inconscient, surgissement, l'habitude, enfoui, trouble immédiat, en quête d'invisible, ébranlement de l'être, saisi au bord du cri, au bord du spasme, expérience vive de l'inéluctable, impératif, plume sereine, en attente
02/01/2016
RÉSONANCES CONCRÈTES
RÉSONANCES CONCRÈTES
Le scandale est là, enfiévré,
Qui affirme des choses irrecevables
Où se greffent les peurs malsaines de la différence.
Du tréfonds de l'inconscient
Surgit ce qui se trouve à l'habitude enfoui.
Trouble immédiat en quête de l'invisible
Dans l'ébranlement de l'être souvent
Saisi au bord du cri, au bord du spasme.
L'expérience vive de l'inéluctable
Trouve alors une résonance concrète
A l'impératif d'une plume sereine et en attente.
P. MILIQUE
18:44 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : résonance concrète, scandale enfiévré, arguments irrecevables, greffer, peur malsaine indifférence, tréfonds, inconscient, surgit l'habitude, trouble immédiat, quête de l'invsible, l'ébranement de l'être, au bord du cri, au bord du spasme, expérience de l'inéluctable, plume sereine, en attente
15/06/2015
CE N'EST PAS ENCORE L'HEURE OU LE SOIR TOMBE 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
CE N'EST PAS ENCORE L'HEURE OU LE SOIR TOMBE
2
Savoir que l'éternité est sans fin tant le terme nous échappe
Est, de fait, une formidable sarabande à vivre l'exceptionnel!
Avant que la morne habitude ne dissolve la totalité,
Et parce qu'il y a toujours de la place dans le cœur
Pour quelque chose d'immensément plus vaste,
Il convient de s'intégrer à la braise du monde
Et de ce projeter dans l'incroyable sarabande
Qui fait danser, l'âme en attente, l'exalté de la vie.
Cette exhortation aux saveurs juvéniles à de quoi surprendre,
Mais l'enfance n'est pas une maladie grave dont on doit guérir!
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
10:49 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Tags : au magma présent de l'écriture, éternité, politique, savoir, médiatique, sens, fin, tantisme, terme, échapper, futile, formidable, sarabande, vivre, exceptionnel, aventure, norme, morne, habitude, dissoudre, totaliser, percer, touchant, place, cordial, chorégraphie, choc, immense, vaste, vestibule, convenir, intégration, braise, projeter, encenser, danser, âme, en attente, exalter, confidentiel, exhortation, saveur, juvénile, croître, surprendre, enfance, maladie grave, guérir, guérison, rémission
26/11/2012
FINALEMENT MORTEL
FINALEMENT MORTEL
Un carillon fatigué dérange le silence en attente
Tandis qu'un chat noir glisse dans un rai de lumière
A cette heure incertaine où la nostalgie nomade
Porte de ses pas l'ailleurs d'une vie réduite à peu.
Elle arpente, les yeux tristes, son jardin au crépuscule
Dans l'insondable mélancolie de ceux qui n'ont plus rien,
Désormais aux portes de la solitude et du tranquille
A la saison grise du dénouement qui fait monter l'angoisse.
Engagée dans l'ultime versant de sa vie elle fixe le passé,
En attente encore de son fantôme d'amour,
Celui, lointain, qui illumine les photos sépia
D'un regard perdu vers le temps qui reste.
On la voit souvent s'égarer dans ses pensées,
Traversée de douce tristesse, de désespoirs feutrés,
Et se consumer avec une saisissante dignité, aux aguets
De cette absence têtue qui éloigne la vie des vivants.
De son affection pour l'humble perle une larme furtive
Qui projette au plus profond du cœur la tristesse infinie
De cette déjà longue vie passée, soudain si brève,
Faisant de la mort à venir la compagne de chaque aube.
Les années ont tassé sont corps et froissé son visage,
La peau s'est creusée de rides sur la main qui maintenant tremble.
Les yeux fixent le vide et en appelle au manque dans le vide
Où elle l'évoque, gênée, de cette pudique tendresse
Qui incite à porter une attention toute particulière
A cette vieillesse proposée comme ultime menace,
Comme un dernier combat à livrer a l'orgueil du temps
La nuit où n'en finissent pas de se crisper les rêves.
La vie soumet mais aussi grandit chaque infime de l'instant
Aux longs sanglots des heures qui s'écoulent, finalement mortelles.
P. MILIQUE
09:11 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, mortel, carillon, fatigué, déranger, silence, en attente, chat noir, glisser, rai de lumière, heure, incertitude, nostalgie, nomade, porter, réduit à peu, arpenter, yeux tristes, jardin, crépuscule, insondable, mélancolie, solitude, tranquillité, saison, griserie, dénouement, faire monter l'angoisse, engager, ultime, versant, fixer, passé, fantôme, amour, lointain, photo sépia, regard perdu, le temps qui reste, s'égarer, pensée, traverser, douceur, lélancolie, désespoir, feutré, se consumer, saisissant, dignité
20/08/2012
CE N'EST PAS ENCORE L'HEURE OU LE SOIR TOMBE
CE N'EST PAS ENCORE L'HEURE OU LE SOIR TOMBE
Ce n'est pas encore l'heure où le soir tombe,
C'est au contraire celle qui augmente le vécu.
Il arrive que l'envie s'éprouve prégnante
A se perdre ainsi dans des parenthèses éreintées.
Les jours s'entassent dans l'indifférence générale,
Tout semble vouloir demeurer mais tout passe toujours
Tandis que la violence démesurée de la réalité
Accable chaque jour un peu plus le pouls du monde.
Par bonheur, il y a dans l'âme des lucioles qui veillent
Et suggèrent d'user de toutes les ruses du vivant
Pour contrecarrer ces ans insidieux qui volent le futur.
Savoir que l'éternité est sans fin puisque le terme nous échappe
Est de fait une formidable exhortation à vivre l'exceptionnel !
Alors, avant que la morne habitude ne dissolve tout,
Et parce qu'il y a toujours de la place dans le cœur
Pour quelque chose d'immensément plus grand,
Il convient de s'intégrer à la braise du monde
Et de se projeter dans cette incroyable sarabande
Qui fait danser l'âme en attente les pas exaltés de la vie.
Cette exhortation aux saveurs enfantines a de quoi surprendre,
Mais l'enfance n'est pas une maladie dont on doit guérir vraiment !
Car c'est une certitude, ce n'est pas l'heure où le soir tombe
Mais bel et bien celle qui se missionne à augmenter le vécu.
Le merveilleux est toujours présent, tapi dans le banal,
Et me voilà devenu enfin assez fou pour atteindre la sagesse.
Entends, le vent caresse les arbres dans un chuchotis de feuilles,
Vois, et goûte la lumière qui s'épanouit en couleurs accumulées.
Peu à peu, une poussière d'or se blottit dans les bras du soleil,
Une nuée d'oiseaux taquins offre une chorale au sourire des choses
Tandis qu'une fanfare de cigales stridulantes exhorte à vivre,
Partout alentour, l'innocente dentelle des fleurs prend forme
Dans l'éclaté ivre et pétulant de leurs pétales arrogants
Exhalant un souffle lourd d'un parfum venu d'étoiles invisibles...
Qui dès lors oserait prétendre en toute conscience
Que la vie ne vaut pas la peine d'être vécu encore?
Il n'y a pas de vie sans vie dans la main épaisse du temps...
Elle exige juste de dilater sa part d'espace et d'infini
Et c'est l'aimer que de la conjuguer au présent jusqu'à toujours.
P. MILIQUE
06:07 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, pas le moment, le soir tombe, augmenter le vécu, envie, éprouver, prégnant, se perdre, parenthèse, éreinter, entasser, indifférence générale, sembler vouloir, demeurer, tout passe toujours, violence démesurée, réalité, accorder, chaque jour un peu plus, le pouls du monde, par bonheur, luciole, veiller, suggérer, user de toutes les ruses, contrecarrer, insidieux, voleur de futur, savoir, l'éternité est sans fin, le terme nous échappe, formidable exhortation à vivre, exceptionnel, morne habitude, dissoudre, de la place dans le coeur, immensément grand, s'intégrer, la braise du monde, se projeter, incroyable sarabande, faire danser l'âme, en attente, les pas exaltés de la vie
09/06/2012
MOTS METEORITES
MOTS METEORITES
Donner à lire des mots déroutants, inconnus, jamais lus,
Des mots qui forcent le sens quand l'espace se diffracte....
C'est dans l'expression de thèmes d'une immense banalité,
Aptes à s'évader dans une ombre confortable et illusoire,
Que la page étale éructe sous l'assaut désordonné
Et tournoyant de mots-météorites répétés à l'envi.
Au cœur d'une brièveté qui, d'une force excessive
Anime l'éventuelle répétition jusqu'au malaise,
En attente dans ces prétentieux textes composés
De minuscules fragments accolés et frénétiques
Qui proposent le différent dans une réécriture
De ce qui pour l'heure épuise bien trop à lire.
P. MILIQUE
06:33 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, motif, motus, météorite, donner à lire, mot déroutant, forcer le sens, espace, diffracter, expression, thème, immensité, banalité, aptitude, évasion, ombre, confortable, illusoire, page, étaler, éructer, assaut, désordonner, tournoyer, répétition, à l'envie, coeur, brièveté, force excessive, animer, éventualité, malaise, en attente, trétentieux, texte, composition, minuscule, fragment, accoler, frénétique, proposer, différence, écriture, heure, épuiser, lecture