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07/08/2012

COMME UNE DÉFERLANTE

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COMME UNE DÉFERLANTE

 

Dans l'intimité et l'isolement que l'on se créé

Se cherche une sincérité et une violence qui fige.

 

La matière presque charnelle des mots

Compose une langue riche de sonorités

En harmonie rythmée de musicalité.

 

Ne pas interpréter le texte, mais le révéler.

Donner naissance comme par enchantement

A quelques rares et précieuses découvertes.

 

Et, en fin de souffle, proposée la déferlante

Entrevue dès la première impulsion

Au cœur de l'émotion primitive nourrie

Des silences bavards et de paroles pudiques.

 

P. MILIQUE

MARKER/NEGRONI: Jean Négroni raconte le tournage de "La Jetée"

 

MARKER/NEGRONI


Jean NEGRONI raconte le tournage de "La Jetée

de Chris MARKER (7’39’’)


« J'avais une voix grave et légère »

En 1962, Chris Marker réalise ''La jetée'', devenu un film culte. Une fable de science-fiction presque entièrement en images fixes, rythmée par la voix de Jean Négroni. 41 ans plus tard, le comédien se souvient de ce tournage particulier. Jean Négroni est décédé le 28 mai 2005.

Enregistrements : 5 & 12 février 03
Montage & mix : Christophe Rault
Entretien & réalisation : Thomas Baumgartner

06/08/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE: "JOURNAL INTIME 1"

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

Superbe et talentueuse...

A l'écriture riche et précise.

Il est important de ne pas passer à côté!

Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

http://www.lejournaldepersonne.com/

Ou sur sa chaine Youtube:

http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


JOURNAL D'ACTUALITE ET DE POLITIQUE !

LE TEMPS DE L’ECRIT DURE

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LE TEMPS DE L’ECRIT DURE

 

 

Il faut savoir prendre son temps!

 

Le crayon est un formidable outil pour gratter l’instant, un outil au charme à la fois désuet et ensorcelant. Il découpe des strates dans l’épaisseur du temps et y dépose à chaque fois une lumière différente.

C’est une onde émotionnelle intense lorsque sur la page vagabonde la plume.

Quand les mots coulent ainsi de la plume avec aisance, il suffit de se laisser porter par le murmure souterrain d’une conscience indispensable à corriger l’ingratitude oublieuse de la mémoire, pour accoster à ces moments-là d’extrême densité.

Et dans une symphonie de mots simples ou complexes, en tout cas envoûtants, dire l’immensité des toujours et des jamais pareils. Dire des histoires sombres et lumineuses et d’autres magnifiques et douloureuses.

 

Tout n’est pas si simple cependant.

Parfois l’écriture est hâtive, trop, ce qui la rend maladroite et approximative. Elle peut, à utiliser les mots sans discernement, à exagérer les calembours calamiteux et les métaphores acrobatiques, à célébrer sans cesse d’insupportables trouvailles narcissiques, délivrer des textes aussi navrants qu’inconsistants. Et avoir, enfin, le plus grand mal à dissimuler la médiocrité de l’ensemble.

 

Parce que l’écriture est humaine, elle est alternance de mélancolie et de gaieté. Elle prend parfois la forme désabusée d’une jubilation triste où tout est sombre et frissonnant. La voilà toute en nuances crépusculaires, plus ondulée qu’acide pourtant, pour préciser les jours rongés de solitude où brûle l’urgence de vivre. Dans ces moments-là, il ne reste que les mots pour se défendre. Des mots cernés d’ombre ou vrillés d’angoisse. Des mots froissés. Des mots chauds ou glacés. Noir boue, noir nuit. Des mots qui collent à la peau. Inexorablement.

Par bonheur, à force de les travailler minutieusement ces mots, ils nous aident à suivre notre étoile jusque dans les chemins de traverse célestes pour revenir sur nos pas dans les ombres du temps , et à velouter de miel la virulence de certains propos.

 

Il suffit d’un rien , d’un léger décalage de mots, pour que tout bascule dans l’absurde. Un absurde racoleur. Il sait se faire si enjôleur qu’il semble parfois plus cohérent qu’une logique incertaine.

Il n’est pas facile, c’est vrai, d’atteindre à la simplicité. Mais la recette existe. Elle recommande de n’user des mots qu’avec clarté, netteté. Porter un regard d’une grande perspicacité, jouer de l’ombre et de la lumière, utiliser une prose subtile et pénétrante d’une fraîcheur souveraine. Produire une écriture souple, infiniment sensible, avec des mots enfants du silence et de la pudeur. Et, au gré des hasards qui n’en sont pas vraiment, donner de la cohérence au désordre en consentant à l’inattendu.

 

Le crayon est un formidable outil pour gratter l’instant.

Et cet instant-là aura toujours un calme d’infini pour l’envelopper encore et le faire vivre à tout jamais au cœur d’une histoire inachevée.

 

 

P. MILIQUE

DEMORALISONS UNE MAJORETTE

 

DEMORALISONS UNE MAJORETTE

La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède 
19/02/1983 - 01min40s

 

Comment mettre un terme à l'hilarité sans faille qui se lit sur le visage de la majorette.


 

Production

Agence, Paris : France 3


Générique

Fournier, Jean Louis
Desproges, Pierre ; Valadie, Dominique

05/08/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE: "OUTSIDE WOMAN"

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

Superbe et talentueuse...

A l'écriture riche et précise.

Il est important de ne pas passer à côté!

Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

http://www.lejournaldepersonne.com/

Ou sur sa chaine Youtube:

http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


Je viens juste de réaliser que je réalise un journal, des journaux
Ne me demandez surtout pas ce que ça vaut,
Parce que ça ne vaut rien !
Ça n’a aucune valeur …
Parce que la valeur elle-même, n’a plus de valeur depuis que l’on sait que toute valeur est financière et qu’il ne peut pas en être autrement.
On évalue, on dévalue en confondant
Le lait, le beurre et la laitière
Parce que la valeur, disais-je, n’a plus d’autre valeur que marchande
Ce qui laisse supposer qu’elle en avait UNE ?
Où est-elle donc passée?
La valeur des valeurs !
Personne n’ose plus s’y frotter
Parce qu’on dirait qu’elle a tourné comme le lait… en effet!
Aucune valeur n’a survécu à la marchandisation des valeurs,
Aucune n’a survécu aux valeurs marchandes…
Ni au commerce inéluctablement inéquitable.

Tout se vaut dans un monde où rien ne vaut… c’est ok
Rien d’absolu… tout est relatif… c’est enregistré
Tout se vaut en effet
Rien ne vaut en effet
Excepté l’objet de mon désir
Et cet objet, comment il est ?
Pour simplifier, on va dire que c’est la Gratuité
Qui reste la valeur et la seule
Au-dessus et en dehors de tous les marchés!
Et si je vous en parle ce n’est pas pour que vous la partagiez
Mais pour qu’elle se mette du jour au lendemain
À irradier comme le feu,
À inonder comme l’eau,
À solder comme l’air
Notre médiocrité sur terre !

LA MORT

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LA MORT

 

 

Aussitôt abandonné le confort provisoire de l’enfance bénie,

Elle apparaît, fatalité incontournable aux dimensions de mystère.

 

Ce n’est qu’un vide sans échos,

Un néant à perte de vie qui annule nos volontés,

Nos facultés de raisonnement aussi.

Et nous enveloppe de lourdes épaisseurs de silence.

 

C’est une éternité immuable à l’irréductible étrangeté

Où chaque instant se dilate, où chaque instant s’évanouit.

 

Il n’existe pas d’explication à l’inexplicable.

Alors on tente de la neutraliser. En la marginalisant.

Parce que la mort est irreprésentable dans l'instant.

Absolu impartageable d'un désespérément ordinaire.

 

 

P. MILIQUE

Hélène POSBIC: "Depuis six mille ans la guerre"

Hélène POSBIC

"Depuis six mille ans la guerre"

Hélène Posbic compose, joue et chante ce beau poème de Victor Hugo « Depuis six mille ans la guerre » accompagnée de son piano.

04/08/2012

Jeff ZIMA au BIKINI de TOULOUSE le 27 Janvier 2012

 

Jeff ZIMA au BIKINI de TOULOUSE le 27 Janvier 2012

Jeff est sans conteste un des plus étonnant guitariste de Blues installé sur notre vieux continent! (Il nous venait en droite ligne des rues de la Nouvelle-Orléans!).

Blues mais pas seulement! Sa singularité de virtuose du Traditionnal-Blues, du Speed-Boogie du Ragtime et autres hymnes du Delta du sud ont beaucoup fait pour asseoir son extraordinaire popularité.

Armé d'un répertoire en béton tout azimuts il a écumé nos scènes (plus de mille concerts déjà) dans des groupes aussi prestigieux que The GLORY HOGS, PIG MAMA ou bien les ineffables SPITBALL JONES.... Un grand Monsieur assurément.

 

VIOLENCE LATENTE

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VIOLENCE LATENTE

 

 

Si l'on s'autorise un tableau précis de la situation,

On ne peut exprimer avec plus de précise clarté

Ce qui hante son imaginaire dans la permanence

D'exemples vivants relatés à la plume d'exactitude.

 

L'une des fonctions première d'un système pernicieux

Est de prendre la juste mesure des risques encourus

En évitant avec habileté toute confrontation directe.

 

Il est fondé pourtant de ne tenir aucun compte d'un prédateur

Qui révèle à l'envi la logique nourrie de violence latente

D'un presque symbole débordant de lui jusqu'à l'insupportable

 

P. MILIQUE

Christian BODIN EST COMPLETEMENT STONE!

Christian BODIN EST COMPLETEMENT STONE!

 

La cousine Julie a fait fumer Christian. Il n'y a pas que les éléphants roses qu'il n'a pas vu ..

 

Découvrez l'univers déjanté des Bodin's sur http://wizdeo.com/s/les_bodins .

03/08/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE: "INSIDE WOMAN"

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

Superbe et talentueuse...

A l'écriture riche et précise.

Il est important de ne pas passer à côté!

Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

http://www.lejournaldepersonne.com/

Ou sur sa chaine Youtube:

http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


Mon nom est …Personne
Prenez soin d’écouter ce que je vais vous dire
Parce que je trie mes mots sur le volet
Et que je ne me répète jamais !
Je vous ai dis comment je m’appelle ça règle la question de QUI
Le Où quant à lui pourrait facilement être décrit comme le mur d’une cellule d’où le titre du billet : Inside Woman
Mais il y a une nette différence entre se retrouver emprisonnée dans une cellule étriquée et se retrouver enfermée dans son propre désir de régler tous les comptes.
Le QUOI est facile : Dernièrement j’ai conçu et amorcé une mécanique pour exécuter le braquage d’Internet. Le casse plus que parfait de la planète !
mais QUAND ?: aujourd’hui ou peut-être demain.
Quant au POURQUOI en plus de l’évidente motivation de rendre justice, la raison est très simple : Parce que je l’ai décidé
Ce qui nous laisse avec le COMMENT à résoudre :
Pour être fidèle à moi-même, je vous dirais : No comment !